Éviter le harcèlement à l'école. Montrez que vous avez confiance en vous. L'assurance est l'ennemi numéro un du harceleur. Si vous voulez éviter de passer pour une cible facile, vous devez non seulement travailler sur votre confiance en vous-même, mais aussi sur la façon de montrer aux autres votre assurance.
Car le harceleur n'est pas un véritable agressif : lui dire ce que vous pensez peut suffire à lui faire prendre conscience de son comportement, qui lui l'est. Enfin, il faut lui faire relativiser le problème qui l'obsède, pour « créer un électrochoc dans son mode de pensée ».
Il y a différentes raisons qui poussent les gens à harceler. Rabaisser quelqu'un te permet de te se sentir supérieur à lui, ou même plus fort. Ce sentiment de puissance te réconforte, te donne même du plaisir. Il permet de te rassurer toi-même.
"Demandez-lui ce qu'il veut faire, même s'il n'a pas de réponse. Il faut aussi le prévenir qu'on ne sait pas comment ça va se passer, pour ne pas lui faire de faux espoirs, mais lui assurer que vous allez tout essayer". Avertir l'établissement pour que la situation soit prise en charge est la première étape.
Si vous subissez des violences verbales, physiques et/ou morales de façon répétée (bousculades, vols, surnoms méchants, insultes, moqueries, rejets…), vous êtes victime de harcèlement.
La pratique d'un art martial aura surtout pour vertu de conforter la confiance en soi de votre enfant. Il sera moins effrayé en cas de petits affrontements entre jeunes de son âge. Cette confiance en soi lui permettra même, parfois, de mettre fin à quelques petits accrochages. Il n'en sera que plus respecté.
Lorsque le harcèlement scolaire n'a pas entraîné d'incapacité totale de travail (jours d'école manqués) ou qu'il a entraîné une incapacité totale de travail de moins de 8 jours, il est puni de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.
Par courrier. Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République. Il faut envoyer une lettre sur papier libre au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.
Comment répondre à son harceleur ? L'objectif est de réagir au comportement de votre agresseur, sur un ton ferme. Vous devez exprimer clairement que tel terme employé ou tel acte n'est pas tolérable, de façon calme mais avec fermeté.
Il reporte sa responsabilité sur les autres ou se démet de ses propres responsabilités. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et ses opinions. Il répond très souvent de façon floue. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes et les situations.
L'emprise du harceleur passe par la culpabilisation de sa victime qu'il s'agit d'amener insidieusement à penser qu'elle est responsable de ce qui lui arrive, à considérer qu'elle est tout le moins pour quelque chose, qu'elle le mérite. La victime exprime sa souffrance tout en se sentant coupable intérieurement.
Ça peut blesser la personne concernée et la bloquer dans ses apprentissages. C'est peut-être un jeu pour le(s) harceleur(s) mais pour la/les victime(s), ce n'est pas un jeu du tout. 1)Ne pas se défendre seul et le dire à un adulte (parents, enseignants, animateurs…)
La personne (qui s'apprête à être) harcelée est une personne qui ne se sent pas bien et qui s'entoure d'un mur de protection. À l'origine, elle se trouve dans la même situation stressante que les autres, mais s'en distancie mentalement, ce qui la rend plus vulnérable encore.
Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l'école.
Saisir le juge pénal
Vous pouvez aussi poursuivre au pénal l'auteur direct du harcèlement. Cette plainte peut venir en complément d'une plainte contre votre administration. Par exemple, vous pouvez poursuivre votre administration devant le tribunal administratif et l' auteur des faits au pénal.
Un mineur peut-il porter plainte ? Un mineur n'a pas la capacité juridique. De ce fait, si vous êtes mineur et êtes victime d'une infraction, vous ne pouvez pas porter plainte seul. Vous ne pouvez pas signer votre plainte.
L'harceleur a souvent tendance à laisser rapidement parler sa colère, et n'hésite pas à appliquer un rapport de force avec ses victimes. Également, la propagation de rumeurs, de moqueries ironiques, de punitions infantilisantes ou d'insultes désobligeantes peuvent être le signe d'un harcèlement moral.
"Il est primordial de savoir écouter son enfant sans jugement, lui poser des questions et lui dire que vous serez prêt à intervenir à l'école si la situation persiste", conseille la psychologue. Enfin, "le principe de l'exception" est d'autoriser son enfant à se défendre lorsque les mots ne suffisent pas.
Réflexions sur les réactions plus efficaces
Utiliser l'humour – pratiquer une réplique drôle qui désamorce les moqueries. Éviter l'occasion – tisser un nouveau cercle d'amis qui correspond davantage à sa personnalité. Identifier des personnes ressources – se référer au professeur s'il est victime d'intimidation.
Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales (surnoms méchants, insultes, moqueries, brimades, rejets du groupe…), des violences physiques (bousculades, coups), des vols, il est victime de harcèlement.