Éloignez-vous rapidement à pied des bords de mer (plages, ports...) jusqu'à atteindre un point haut. Montez dans un immeuble accessible au-delà du premier étage. En dernier recours, grimpez à un arbre.
Réfugiez-vous en terrain plus élevé. Tenez-vous loin de la côte, des estuaires, des rivières et des cours d'eau; si vous êtes en mer, restez-y jusqu'à nouvel ordre. Restez à l'affût des dangers secondaires comme les glissements de terrain, les inondations et les coulées de boue.
La France compte également plus de 12.000 km de côtes Outre-mer, dans tous les océans du globe. Le risque de tsunami existe particulièrement à La Réunion, dans le Pacifique et aux Antilles.
Une alerte enclenchée en avril 2021
La dernière alerte tsunami en France remonte en avril 2021.
Dans un gros tsunami, la hauteur des vagues varie de 5 à 10 mètres, soit l'équivalent d'un immeuble de trois étages. On estime à sept ou huit le nombre de grosses vagues qui font des dommages avant que l'énergie d'un tsunami ne soit dissipée. En moyenne, entre 15 et 30 minutes séparent l'arrivée de chacune.
Grimpez sur le toit d'une habitation ou la cime d'un arbre solide ; en dernier recours, accrochez-vous à un objet flottant que le tsunami charrie. Ne prenez la mer sous aucun prétexte. Ne téléphonez qu'en cas d'urgence vitale, pour laisser les secours disposer au mieux des réseaux téléphoniques.
Lorsque l'on évoque les tsunamis, notre esprit se remémore immédiatement les images dramatiques de la catastrophe de décembre 2004 qui a fait plus de 200.000 morts autour de l'océan Indien. Cependant, des tsunamis peuvent se produire sur toutes les côtes du monde, y compris en France.
Le tsunami de Lituya
En 1958, un méga tsunami d'une hauteur de 523 mètres de haut (plus que deux fois l'empire state building), le record mondial, est survenu dans la baie de Lituya en Alaska.
Bonsoir Simon. Un tsunami est provoqué par un enfoncement brutal du plancher océanique, à la suite d'un tremblement de terre. Cet enfoncement crée un certain vide que l'eau comble immédiatement. Il y a donc une sorte "d'aspiration" de l'eau qui fait que l'eau se retire des plages pendant un petit moment.
Pourtant, la vague d'un tsunami est non seulement dangereuse, elle est pratiquement impossible à surfer.
Un tsunami peut survenir après un séisme, lors d'un mouvement du plancher océanique le long d'une faille. La plupart des tsunamis sont produits par des mouvements de plaques à l'endroit où une plaque océanique et une plaque continentale sont en contact, dans une région qu'on appelle « la frontière de plaques ».
Un tsunami n'est pas constitué d'une seule vague mais de plusieurs, qui peuvent traverser l'océan à une vitesse de plus de 800 km/h. Au large, plusieurs centaines de kilomètres peuvent séparer deux vagues géantes.
Le bilan en vies humaines est estimé à, au moins, 250 000 personnes disparues, dont près de 170 000 en Indonésie, 31 000 au Sri Lanka, 16 400 en Inde et 5 400 en Thaïlande, selon les estimations officielles. C'est l'un des dix séismes les plus meurtriers et le plus grave tsunami de l'histoire.
Les tsunamis se produisent lorsqu'une ou plusieurs vagues se suivent avec un décalage de quelques minutes, voire quelques heures. Les vagues d'un tsunami peuvent être d'une hauteur de 60 mètres ou plus, soit la hauteur d'un bâtiment de dix étages.
Les tsunamis sont donc relativement fréquents dans cette région. Le plus grand raz-de-marée enregistré à ce jour en Indonésie a atteint une hauteur de 100 mètres. Ce tsunami, qui s'est produit le 17.02.1674, a causé la mort de 2.244 personnes.
Les pays les plus touchés par les catastrophes naturelles sont l'Asie, l'Afrique,et l'Australie même si l'Amérique du Sud est touchée aussi.. eu au Japon s'est produit le 11 mars 2011,sur la Côte du Tōhoku.
2004 : le tsunami du siècle, 220 000 morts
Aucune alerte n'est lancée. Au total, 220 000 personnes trouvent la mort dans plusieurs pays de l'océan Indien. L'Indonésie paie le plus lourd tribut avec 170 000 morts dans la province d'Aceh.
Le dernier grand tremblement de terre de cette région a été provoqué par un mouvement le long de la faille de San Andreas, en 1906. Ce phénomène se reproduirait périodiquement, tous les 150 ans environ avec une probabilité 62 % qu'il se produise avant 2032, les Américains s'attendraient donc au prochain Big One.
Par voie de communiqué, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a rappelé que « 78 % des tsunamis [étaient] provoqués par l'activité sismique, 10 % par l'activité volcanique et les glissements de terrain, et 2 % par l'activité météorologique. »
Des stations situées en bord de côtes ou au large permettent de déceler concrètement le tsunami. Là encore, ce réseau doit fournir des données en continu et en temps réel aux centres d'alerte. Ces derniers sont le troisième élément du système. Ils existent dans le Pacifique depuis les années 1950, à Hawaii et au Japon.
Celui qui sait survivre dans la nature, c'est celui qui ne se met pas en danger, celui qui réfléchit, celui qui économise ses ressources et son énergie. Pour survivre dans la nature, il faut savoir être prudent, ne pas paniquer et réfléchir aux priorités !
Raz-de-marée nippon.
Etablir, avec les membres du logement, les mesures de protection et d'évacuation, un lieu de rassemblement et un abri ; Couper le gaz, l'électricité et l'eau ; Fixer les meubles et les appareils lourds au plancher ou au mur ; Eviter de poser des objets en hauteur.
A une heure de route de Papeete la capitale de la Polynésie française, se cache un monstre: Teahupoo, le «mur des têtes». Une vague de corail surpuissante qui se lève d'un coup et ne pardonne rien.