Le pourcentage revenant au généalogiste se situe entre 20% et 40% HORS TAXE de l'actif net successoral : cela ne signifie pas que le généalogiste reçoit entre 20 et 40% de la succession. Ces taux s'appliquent sur l'ACTIF NET SUCCESSORAL, soit après que les droits de successions et frais de Notaire aient été payés.
Salaire Généalogiste
En cas de professionnel salarié, le salaire brut mensuel en début de carrière avoisine les 2? 000 euros. Cependant, on parle rarement de salaire pour un généalogiste, mais plutôt d'honoraires. La moyenne de rémunération est souvent la même qu'exposée précédemment.
Un généalogiste vous annonce que vous êtes héritier d'une personne décédée et vous propose de signer un contrat de révélation de succession. Premier conseil, ne vous précipitez pas, il n'y a aucune urgence.
Le contrat de révélation de succession est celui par lequel un généalogiste propose à une personne qu'il a identifié comme étant potentiellement héritière, de lui révéler cette succession, moyennant le paiement d'une somme d'argent. Souvent indexée sur le montant de la part qui revient à l'héritier.
“Le notaire mandate un généalogiste successoral lorsqu'il est dans l'impossibilité d'identifier avec certitude qui sont les héritiers d'un défunt : soit parce qu'il n'en connaît aucun, soit parce qu'il n'en connait qu'une partie, ou encore parce qu'il a un doute quant à la qualité effective de ceux qui se sont ...
Depuis la loi du 23 juin 2006 portant sur la réforme des successions et des libéralités, « toute personne qui a un intérêt direct et légitime à l'identification des héritiers ou au règlement de la succession » peut mandater un généalogiste successoral.
Qui paie le généalogiste successoral ? Lorsqu'un héritier sera retrouvé, le généalogiste proposera un contrat de révélation. Ce sont les héritiers ayant bénéficié de ses recherches qui seront chargés de payer le coût de la prestation du généalogiste. En cas d'échec, les héritiers n'auront pas d'honoraires à débourser.
Comment plusieurs centaines d'héritiers se retrouvent... sans héritage. ENQUÊTE - Deux études généalogiques ont abusivement utilisé les héritages de près de 1900 clients. Plusieurs millions d'euros ont été dilapidés. Inquiète, la profession tente de contenir ces «sinistres».
Un débutant (notaire stagiaire ou assistant) gagne entre 1 550 € et 1 800 € brut par mois. Ensuite, les revenus du notaire varient considérablement (de 1 800 à 8 800 € par mois) en fonction de l'importance de l'office où il exerce. Certaines études notariales dégagent des revenus très confortables.
Dans les faits, un bac+5 en droit ou en Histoire (Master Histoire) à l'université fait partie des cursus les plus prisés par les futurs généalogistes. L'université de Nîmes propose par exemple un parcours "Généalogie et histoire des familles" entièrement à distance.
Première société européenne de recherche d'héritiers
Avec sa dimension internationale, Coutot-Roehrig est la seule société à pouvoir appréhender des problèmes de succession et de recherche d'héritiers sur les cinq continents, en s'appuyant sur des compétences pluridisciplinaires.
La dévolution successorale définit les personnes ayant vocation à recueillir la succession du défunt en l'absence de dispositions testamentaires. La succession est légalement dévolue aux membres de la famille du défunt et au conjoint survivant.
Le généalogiste est spécialiste de l'étude des familles. Il effectue des recherches exhaustives d'anciens titres de propriété, de prescriptions ou de notoriétés acquisitives. Ses principales sources sont les actes de naissance, de mariage et de décès, le cadastre, les archives départementales et les recensements.
Mais bien souvent, l'héritier récalcitrant n'entend pas sortir de l'indivision et refuse catégoriquement de vendre. Ce refus entraine alors un dépérissement du bien. Inhabité et mal entretenu, le bien peut alors perdre de sa valeur.
Un notaire, le ministère public, les personnes assurant la gestion du patrimoine du défunt ou les créanciers en cas de succession déficitaire, peuvent saisir le tribunal judiciaire dont dépend le domicile du défunt, pour faire prononcer la déclaration de vacance par ordonnance.
À partir du moment où une personne décède, ses héritiers disposent légalement d'un délai de quatre mois pour accepter ou renoncer à la succession de leur auteur. Ainsi, si un héritier n'a pas opté au cours de ce délai, le Code civil (article 771) permet aux co-héritiers d'imposer au retardataire de se prononcer.
A l'instar du notaire, le généalogiste a un rôle déterminant dans le règlement de la succession du défunt. En effet, en tant que professionnel du droit, le généalogiste intervient en cas de vacance ou de déshérence, c'est-à-dire en présence de succession où aucun héritier n'est connu.
Ainsi, s'il n'est pas possible de connaître la composition exacte de la succession, son statut peut lui être connu. Pour ce faire, il suffit d'adresser une déclaration d'acceptation à concurrence de l'actif net, au Greffe du Tribunal de Grande Instance dont dépend le lieu d'ouverture de la succession.
Il est possible de demander à un commissaire-priseur judiciaire, un huissier ou un notaire d'établir un inventaire de la succession pour estimer les biens et les dettes du défunt.
Si le défunt n'a pas d'héritier direct, ce sont les membres collatéraux (oncles et tantes puis cousins, cousines) qui héritent du patrimoine. Le conjoint survivant hérite uniquement s'il était marié avec le défunt. Les partenaires de Pacs et les concubins ne sont pas considérés comme des héritiers mais comme des tiers.
Etape indispensable avant de procéder au partage du patrimoine du défunt (lorsqu'il n'y a pas de testament ni de donation), la recherche des héritiers réserve parfois des surprises et permet d'éviter tout conflit futur.
Le chasseur d'héritiers est mobile et travaille très souvent à l'extérieur, dans des mairies, des salles d'archives, et peut même être amené à quitter la France dans le cadre de dossiers à l'international, de plus en plus répandus. Le salaire du généalogiste est conditionné à son activité.