La chaleur du soleil réchauffe l'eau des mers, des lacs, des rivières … De minuscules particules d'eau s'évaporent de ces étendues d'eau douces et salées ou transpirent des végétaux (on parle alors d'évapotranspiration) : elles s'élèvent dans les airs. L'eau subit alors ce qu'on appelle la « vaporisation ».
L'eau suit un cycle naturel, appelé cycle de l'eau ou cycle hydrologique. Ce modèle représente les différents flux entre les réservoirs d'eau, que celle-ci soit à l'état liquide, solide ou gazeux. En suivant ce cycle, l'eau se renouvelle incessamment, et permet de ce fait au monde vivant d'exister.
Les nappes se rechargent
La pluie non interceptée par les végétaux atteint le sol. Suivant les conditions données, elle peut s'évaporer directement du sol, s'écouler en surface jusqu'aux cours d'eau (ruissellement de surface) ou encore s'infiltrer dans le sol.
L'eau s'évapore, forme la vapeur d'eau qui, en se transformant en pluie, va alimenter les mers, les cours d'eau et les nappes souterraines. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme : l'eau change d'état au cours de son cycle, passant de l'état gazeux à l'état liquide ou à l'état solide.
D'ici 2050, selon les Nations Unies, entre 2 et 7 milliards d'êtres humains seront confrontés à une pénurie d'eau. Parmi les régions les plus menacées, on trouve notamment le bassin méditerranéen (en particulier l'Afrique du Nord) et la péninsule arabique.
Des nappes souterraines insuffisamment rechargées, peu de pluies au printemps ou en début d'été alors que c'est les moments où les cultures ont le plus besoin d'eau sont des facteurs de pénurie d'eau.
Il y a bien quelques exceptions, notamment en Bretagne ou en Vendée. Les nappes y sont superficielles : elles sont très peu profondes, et se remplissent donc avec les pluies actuelles.
Les nappes souterraines se rechargent le plus souvent durant l'hiver et sont davantage mobilisées durant la période estivale par notre consommation d'eau, l'industrie et l'irrigation des terres agricoles. D'avril à octobre, l'eau de pluie suit un vrai parcours du combattant avant d'arriver dans la nappe phréatique.
Les nappes phréatiques sont des réservoirs naturels d'eaux souterraines. C'est dans les nappes phréatiques que l'eau potable est captée en priorité, notamment parce que la filtration naturelle de l'eau avant d'atteindre la nappe, lui a donné les qualités pour être consommée et permet des traitements simples.
C'est ainsi que l'on distingue quatre grands réservoirs d'eau : dans l'hydrosphère, les mers et océans, les eaux continentales (superficielles et souterraines), l'atmosphère et la biosphère.
L'eau des nappes provient des précipitations qui tombent dans le bassin versant drainé par un cours d'eau et ses affluents. Une partie de ces eaux de pluie s'infiltre à l'intérieur du sol à travers les pores et les fissures des roches.
Afin de régénérer ou « réveiller » l'eau du robinet filtrée, il faut ensuite la dynamiser, soit la faire passer dans un puissant vortex mécanique et magnétique qui va communiquer à l'eau une énergie cinétique et magnétique, ce qui va la restructurer d'un point de vue moléculaire et ce qui augmentera sa bioluminescence ...
La Terre peut-elle perdre son eau et dans ce cas où va-t-elle ? Bonjour Yegor, la plus grande partie de l'eau sur Terre (>97 %) est dans les océans, et la Terre ne risque pas de perdre cette eau. C'est une toute petite partie de cette eau qui s'évapore et qui donne les pluies, formant le cycle de l'eau.
Cette mesure s'effectue grâce à des dispositifs appelés piézomètres. Ce sont des forages réalisés depuis la surface, à l'intérieur desquels la profondeur de la nappe peut se mesurer (par exemple à l'aide d'un flotteur).
Les plus grandes nappes souterraines se trouvent dans les bassins sédimentaires, zones où des sédiments (graviers, sables) se sont accumulés sous forme de couches au cours de l'histoire géologique de la Terre : par exemple, le Bassin parisien, le Bassin aquitain ou la vallée du Rhône.
Le puits va alors déborder, c'est ce que l'on appelle un puits artésien). Lorsque la couche géologique renfermant la nappe profonde arrive à l'affleurement, l'aquifère devient libre. Attention, un puits même peu profond peut atteindre une nappe profonde !
Pourquoi sont-elles vides ? Selon Météo-France, 2022 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée en France avec 14,5 degrés de température moyenne annuelle mais aussi l'une des plus sèches, accusant un déficit de pluviométrie de quelque 25 %. Or, pour se remplir, les nappes phréatiques ont besoin de précipitations.
Les nappes phréatiques sont le plus gros réservoir d'eau potable de notre planète ! Elle sont alimentées par les infiltrations d'eau de pluie.
Les nappes souterraines se rechargent principalement en hiver, lorsque les précipitations sont importantes, les températures plus faibles (moins d'évaporation) et la végétation peu active (moins d'évapotranspiration).
Selon les experts, 5 milliards de personnes pourraient ne pas avoir d'accès à l'eau potable en 2025 si rien n'est fait. La réduction de la consommation doit inévitablement passer par une amélioration des techniques d'irrigation, mais la lutte contre le gaspillage sera difficile dans les pays en développement.
L'ensemble des cours d'eau en France représente une longueur totale de 270 000 km. Les bassins versants des quatre principaux fleuves français, Garonne, Loire, Rhône, Seine, drayent 63% des eaux du territoire.
Sécheresse : Pourquoi la région des Hauts-de-France est une des plus touchées par le manque d'eau ? Depuis 2017, la région Hauts-de-France est particulièrement touchée par la sécheresse et le manque d'eau dans les nappes phréatiques.