D'une main, dégagez le méat urinaire. De l'autre main, insérez doucement la sonde dans l'urètre jusqu'à ce que l'urine se mette à couler. Laissez-la s'écouler jusqu'à évacuation complète. Quand l'urine s'arrête de couler, effectuez une pression sur le bas-ventre pour assurer une vidange complète.
Lorsque la vessie ne se vide plus naturellement, il est possible de pratiquer l'auto-sondage. Cette technique consiste à évacuer vous-même l'urine de votre vessie, en introduisant une sonde urinaire par l'urètre.
Se laver les mains à l'eau et au savon puis les sécher. Procéder à la toilette de la partie urogénitale. S'installer confortablement puis insérer la sonde jusqu'à l'apparition de l'urine (les filles pourront se servir d'un miroir posé entre les cuisses pour repérer le méat urinaire)
À quelle fréquence quotidienne dois-je pratiquer l'autosondage ? Se sonder environ 4 à 6 fois par jour, comme si vous alliez uriner normalement, est la fréquence généralement recommandée par les médecins et les infirmiers/ères, car cela respecte le cycle naturel de remplissage/vidange de la vessie.
Pour les femmes, la sonde est introduite dans le méat urinaire vers l'urètre et poursuit son chemin vers le haut jusqu'à que la poche qui est connectée à la sonde se remplit d'urine.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.
La sonde est un tube mince et souple qui est introduit dans la vessie par le canal de l'urètre : chez l'homme le passage de la sonde peut-être ressenti au niveau du sphincter (muscle de la continence urinaire) et de la prostate. Cependant, dans la majorité des cas, il s'agit d'un geste peu ou pas douloureux.
Il est possible de se baigner avec une stomie. Mer, piscine, douches et bains sont autorisés. Pour les patients colostomisés et selon la localisation de la stomie, il est possible d'utiliser une mini-poche qui permet de se baigner en toute sécurité.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
La poche est stérile, elle ne doit être changée que si cela est nécessaire (désadaptation fortuite, caillots…) et par un infirmier - Boire au minimum 1,5 litre de boisson par jour sauf contre-indication particulière. - Vous pouvez prendre une douche. il ne faut pas déconnecter la sonde de la poche sous la douche.
Selon les textes de loi, seule la vidange du sac collecteur d'urines peut être réalisées par une aide-soignante seule. Les autres gestes relèvent de la compétence de l'infirmière, ils sont expliqués ici pour information et pour éventuellement conseiller l'entourage ou l'usager.
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
La toilette se fait du gland vers la sonde pour ne pas ramener des germes vers le méat. Ensuite, recalotter le gland afin d'éviter toutes complications. Savonner la vulve, les grandes et petites lèvres et sécher en allant du méat urinaire vers l'anus. toilettes.
Boire beaucoup d'eau permet de laver la vessie et de nettoyer l'urètre. Entretenir une bonne hygiène assure l'élimination des microbes. S'essuyer vers l'arrière après la selle est très important : cela évite de transporter les germes vers l'urètre.
L'hétérosondage est un sondage intermittent réalisé par une tierce personne ayant acquis la maitrise du geste par apprentissage auprès d'une équipe soignante habilitée (sage-femme, médecin, infirmier(ère)).
Aucune urine ne s'écoule lors du sondage, que faire ? Si l'urine ne s'écoule pas lors du sondage, vérifiez d'abord que vous avez suffisamment inséré la sonde dans votre urètre pour qu'elle atteigne la vessie. Si c'est le cas, retirez la sonde, jetez-la et réessayez quelques minutes plus tard avec une nouvelle sonde.
Le sondage offre de nombreux avantages :
La vessie est complètement vidée, empêchant le reflux d'urine susceptible d'endommager les reins. Il empêche les urines résiduelles, réduisant les risques d'infections urinaires. Comme la vidange est complète il n'y a aucun risque de fuite.
Les sondes urinaires à demeure sont souvent bouchées par des concrétions du fait d'une infection par Proteus mirabilis ou par une autre bactérie productrice d'uréase ( Providencia ou Morganella).
Quand l'urine produite par un rein ne peut plus s'écouler dans l'uretère (canal qui va du rein à la vessie), à cause de calculs bloqués par exemple, le chirurgien peut placer une sonde en « double J » qui va permettre à l'urine de s'écouler.
Avancez la sonde d'1 cm dans la vessie et voyez si les urines recommencent à couler. Attendez que la vessie soit tout à fait vide, puis retirez doucement la sonde vers le bas afin que les urines qui sont dans la sonde ne retournent pas dans la vessie. N'oubliez pas de recalotter la verge après le sondage.
Pourquoi met-on une sonde ? La principale indication est la rétention aiguë d'urine (impossibilité d'uriner malgré une forte envie). Une sonde à demeure peut également être mise en place pendant une intervention chirurgicale, pour assurer le drainage des urines vers l'extérieur.
OBJECTIF. Le sondage vésical est défini par l'introduction d'une sonde stérile dans la vessie par l'urètre, c'est un geste invasif à haut risque infectieux, qui doit être réalisé avec une asepsie rigoureuse, associée à la gestion du système clos pendant toute la durée du drainage.
Elle permet l'écoulement des urines et ainsi d'éviter le « blocage » des urines dans le rein. Après la pose de sonde double J, il vous est recommandé de boire abondamment (au moins 2l par jour), d'uriner régulièrement pour laver la vessie et éviter que les urines ne deviennent rouges par irritation de la sonde.
Après la pose d'une sonde double J, il est possible de ressentir des douleurs et des brûlures lors des mictions. Le frottement du tube contre la paroi de la vessie peut également provoquer des irritations causant la présence de sang dans les urines en faible quantité (urines rosées).
Lorsque le port d'une sonde urinaire ne suffit plus, il faut donc opérer et poser une stomie urinaire. La vessie qui n'est plus fonctionnelle va alors être retirée par cystectomie. Les voies urinaires vont ensuite être déviées grâce à un nouveau conduit prélevé sur l'intestin.