Pour sortir du syndrome du sauveur, un travail sur l'estime de soi et la confiance en soi est primordial. Pour cela, il est important d'aller puiser en vous-même la reconnaissance dont vous avez besoin. Dans votre vie personnelle, vous pouvez vous challenger en développant une activité qui vous tient à cœur.
Souvent on retrouve les causes du syndrome du sauveur dans l'enfance. Ce peut être des enfants qui ont vécus différents traumatismes, abandons. Ce peut être également des enfants qui ont été “parentifiés”. C'est-à-dire que très tôt ils ont dû prendre le rôle de parents auprès de leurs frères et sœurs par exemple.
L'idée n'est pas d'arrêter d'aider les autres, mais de le faire sans tomber dans des situations malsaines, pour soi comme pour les personnes aidées. Le sauveur, soulagé du regard des autres, peut alors devenir une personne plus entière, honnête envers lui-même et les autres, pouvant lâcher prise dans ses relations.
Lorsque la situation devient intenable pour l'un des protagonistes, le pousse alors à changer de rôle et change par la même occasion celui des autres. Par exemple: Un Sauveur fatigué de ne pas voir la Victime le laisser agir, deviendra Persécuteur.
Ce qui se cache derrière le chevalier blanc
La personne victime du Syndrome du sauveur veut que la personne en face soit toujours dans une position où elle a besoin d'elle. Cela devient pathologique lorsque ce besoin conditionne la relation.
Une forte dépendance affective
L'attitude d'une personne souffrant du syndrome de Wendy est poussée par un profond besoin de l'affection de l'autre et de sa reconnaissance. Sa relation amoureuse lui est nécessaire pour valider l'identité qu'elle s'est créée dans son rôle de Wendy.
Syndrome de Paris : quand certains touristes sont désillusionnés par la capitale. Dans les années 1980, le psychiatre japonais vivant à Paris Hiroaki Ōta décrit un phénomène qu'il constate chez des touristes japonais en visite dans la capitale française comme le “syndrome de Paris”.
Pour sortir du triangle de Karpman, le mieux c'est d'éviter d'y entrer. Pour cela, il est important de clairement délimiter les responsabilités de chacun. Lorsqu'il y a de l'ambiguïté dans les responsabilités de chacun, ça incite le sauveur à vouloir aider la victime.
Sortir du rôle de la Victime nécessite de faire évoluer ses croyances envers soi. Partant du principe que notre essence même est celle du Créateur, le principe est de commencer à prendre ses responsabilités à propos de ses pensées et de ses actions.
Le sauveur est toujours prêt à aider son prochain, même quand ce dernier n'a rien demandé. Un patient qui exprimera le sentiment de toujours tout faire pour les autres et que les autres ne font jamais rien pour lui sera probablement atteint du syndrome du sauveur.
"Ce syndrôme du sauveur est également appelé la codépendance, explique Emmanuelle Lacroix, psychothérapeute spécialisée notamment dans le traitement des addictions. C'est, pour résumer, le besoin que l'autre ait besoin de nous."
Cette tendance au sacrifice peut également être liée à un besoin de sécurité ou au fait de s'oublier inconsciemment ou non pour mieux réussir dans la vie. Et enfin, certaines personnes qui ont souffert dans le passé vont avoir tendance à se sacrifier par deuil d'amour.
Pour surmonter ce syndrome, vous devez commencer par apprendre à vous consacrer du temps. Il faut savoir également que la guérison de ce syndrome passe par le fait que les personnes se libèrent de leurs histoires et apprennent à prendre soin d'elles-mêmes.
Salvatrice sert de féminin à sauveur : une intervention salvatrice.
Le triangle de Karpman fonctionne sur un principe d'interdépendance : un rôle s'affirme et son rôle complémentaire vient lui répondre. La victime se trouve en position de domination, lorsque le persécuteur ou le sauveur sont dominants.
Une « victime » qui devient « bourreau » à son insu
Parfois, un mécanisme se met en oeuvre qui consiste à non seulement se poser en victime mais aussi, insidieusement, à récupérer de l'intérêt et de l'énergie en culpabilisant les autres, en leur faisant du chantage affectif.
Le triangle de Karpman, connu également sous le nom de triangle dramatique, est un triangle représentant les relations entre trois rôles d'un jeu psychologique dangereux : le Persécuteur – le Sauveur – la Victime.
Le triangle de Karpman est un piège qui empoisonne les relations. Développer votre estime personnelle, votre affirmation de soi et privilégier la communication assertive (CNV) sont d'excellents moyens pour sortir du jeu. Et vous éviter de subir des comportements extrêmement désagréables et stressants.
Pourquoi certains deviennent-ils dépendants? Chez certains, le jeu vidéo devient une manière de fuir les difficultés ou d'oublier leurs problèmes. Avec les jeux en ligne, par exemple, on peut rapidement développer des amitiés avec d'autres joueurs. Plus on passe de temps à jouer, plus ces amitiés se renforcent.
Le jeu pathologique (aussi nommé jeu compulsif, jeu excessif ou ludomanie) est une forte addiction compulsive aux jeux et paris malgré les conséquences négatives ou le désir d'arrêter.
Le syndrome de Marshall est un syndrome malformatif caractérisé par une dysmorphie faciale, une hypoplasie des os propres du nez et des sinus frontaux, une atteinte oculaire, une perte auditive d'apparition précoce, des anomalies squelettiques et une dysplasie ectodermique hypohidrotique (voir ce terme).
Le syndrome de Peter Pan (parfois nommé complexe de Peter Pan ou puer aeternus et abrégé SPP) est un terme utilisé pour désigner l'angoisse liée à l'idée de devenir adulte et de quitter l'enfance et plus généralement pour caractériser un adulte émotionnellement immature, en référence au personnage de fiction de ...
Le syndrome de Williams se manifeste notamment par des malformations cardiaques, une hypercalcémie infantile2, un retard intellectuel léger à modéré, des caractéristiques physiques et comportementales, une hypersensibilité au bruit.
Le syndrome de Diogène a été décrit en 1975 par Clark pour caractériser, chez la personne âgée, un trouble du comportement associant une négligence extrême de l'hygiène corporelle et domestique ainsi qu'une syllogomanie (accumulation d'objets hétéroclites) qui conduisent à des conditions de vie insalubres.