Parler de l'agression subie n'est pas facile. Tu as peut-être peur de ne pas trouver les mots, qu'on te pose des questions, qu'on ne te croie pas, qu'on te blâme. Parle à ton rythme, à quelqu'un en qui tu as confiance, qui te soutiendra, qui sera là pour toi. Demande à cette personne si elle a un moment à t'accorder.
Certaines victimes ont besoin de raconter encore et encore ce qui s'est passé, par le menu détail, les sensations éprouvées, les émotions traversées. Or parfois, pour les proches, ces mots sont difficiles à entendre, il peut y avoir un moment où la victime entend que 'ça suffit, il est temps de passer à autre chose'."
Il faut vraiment garder à l'esprit que la priorité dans une agression est de s'enfuir le plus vite possible, pas de frapper. Cela peut sembler un peu à contre-courant de ce que l'on peut voir en général, où beaucoup aiment montrer comment détruire son agresseur.
Des problèmes physiques, comme des maux de tête, de la fatigue, des problèmes de sommeil (cauchemars), des flash-back, des moments d'angoisse, des infections transmissibles sexuellement, une grossesse non désirée et des blessures.
De reconstruire une image positive de soi positive. Ce travail thérapeutique est souvent très douloureux pour la victime, mais il est indispensable. Outre la thérapie classique, des méthodes comme l'EMDR (intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires) peuvent s'avérer efficaces.
Il existe principalement trois types d'agressions dans le Code pénal français : l'agression verbale, l'agression physique et l'agression sexuelle. Or, chaque type d'agression débouche sur une sanction bien particulière.
On peut utiliser toutes les parties de notre corps pour frapper : le coude, les genoux, la paume de la main ou son tranchant, notre front également.
La self-défense permet d'apprendre à se défendre face à une agression. Il s'agit d'une méthode de défense personnelle, adoptant des techniques de combat au corps d'origines variées. Pour n'en citer que quelques-uns, vous trouverez, par exemple, le Krav Maga (utilisé par l'armée israélienne) ou le Penchak Silat.
L'adulte victime d'abus sexuels dans l'enfance qui entreprend une psychothérapie doit se sentir écouté sans se sentir interrogé ni jugé, il a besoin d'être rassuré et de se sentir en confiance pour ne pas avoir à revivre sa prise en charge psychologique comme une nouvelle agression.
Le soutien psychologique en commissariat
Avec ou sans dépôt de plainte, toute personne concernée par une infraction pénale peut solliciter le psychologue du commissariat. Les psychologues en commissariat proposent un soutien à court et moyen-terme. Cette prise en charge est gratuite.
“Le plus souvent, c'est dans l'après-coup que les victimes réalisent ce qui leur est arrivé: le goût que ça laisse. On ne se sent pas bien et tout à coup, on fait une crise d'angoisse… Un viol, c'est un château de cartes qui s'effondre”, analyse Pascal Lapeyre.
Et elles peuvent apparaître bien plus tard : avec des flashbacks, un ressenti des mêmes douleurs, insécurités, angoisses… Si vous avez des reviviscences, vous souffrez peut-être d'un état de stress post-traumatique. Ce sont des indices concrets d'une mémoire « piégée »…
À FAIRE : Mettez en avant le courage dont elle a fait preuve pour en parler et le fait qu'elle a eu raison de le faire. Déculpabilisez la victime en lui disant qu'aucune attitude de sa part ne justifie les violences subies et que l'agresseur est le seul responsable. Il est possible que la victime minimise les faits.
Selon la neuropsychologie, l'agressivité serait due à un réflexe pré-programmé au niveau neurologique, en lien avec le vécu personnel et le contexte socio-culturel. L'agressivité peut aussi être associée à certaines pathologies, telles que la psychose, la névrose ou l'épilepsie.
Discutez avec la personne.
Demandez-vous si la menace porte sur quelque chose de valide. Peut-être que cette personne pense que vous avez fait quelque chose que vous n'avez pas fait. Ne vous sentez pas trop fier pour vous excuser. Une excuse sincère peut parfois désamorcer les situations les plus tendues.
Traiter directement la peur
La seule façon de faire face à la peur est de l'aborder de front. Le déni est une tendance naturelle de la nature humaine. Se forcez à faire face à une situation de peur dans la vie renforcent l'estime et la confiance en soi.
Donnez un coup de pied dans l'entrejambe, le genou ou le ventre de votre adversaire. Frappez-le avec votre talon. Frappez suffisamment rapidement pour pouvoir garder votre équilibre : votre adversaire pourrait facilement vous faire tomber pendant que vous frappez.
Il s'agit de l'une des situations suivantes : La victime a émis un refus clair et explicite et/ou s'est défendue, mais l'agresseur a exercé sur elle une contrainte physique (par exemple, agression sexuelle ou viol commis avec violence)
une ITT de plus de 8 jours
représentent un délit passible de trois ans de prison et d'une amende de 45 000 euros.
Condamnation pour coup et blessure volontaire
Sans blessure ou lésion, vous encourez 750 euros d'amende ; Si l'agressé se retrouve dans l'incapacité totale de travailler pendant 8 jours au maximum, vous risquez une amende de 1 500 euros.