NON, le lupus n'est pas contagieux. Il n'y a jamais eu de preuve formelle démontrant que chez les conjoints et/ou dans l'entourage professionnel de patients souffrant d'un lupus, il y avait une fréquence plus grande de la maladie. En pratique, il n'y a donc pas de mesures de précaution à prendre.
Lupus : quand le système immunitaire se dérègle
Le lupus érythémateux disséminé ou lupus systémique est une maladie auto-immune . Dans cette maladie, le système immunitaire , qui protège contre les microbes ou les substances étrangères à l'organisme, se dérègle et se retourne contre les propres cellules de l'organisme.
Il s'agit le plus souvent de jeunes femmes (9 femmes pour 1 homme) âgées de 20 à 30 ans mais il peut se déclarer de façon exceptionnelle plus tôt au cours de l'enfance. Le lupus touche surtout la femme dans 90% des cas ; il est aussi plus fréquent chez les sujets à peau noire.
Le lupus peut débuter par l'un ou l'autre des signes suivants apparaissant lors d'une poussée et souvent associés à une fièvre modérée mais prolongée, une fatigue ou un manque d'appétit. Les symptômes initiaux sont le plus souvent des douleurs articulaires et des atteintes de la peau.
Le traitement d'un lupus érythémateux disséminé peut aussi prendre d'autres formes, par exemple : des infiltrations de corticoïdes au niveau des articulations, pour réduire les douleurs ; des séances de kinésithérapie ; une prise en charge psychologique, si nécessaire.
Quelle est l'espérance de vie avec un lupus ? Le pronostic de survie chez les personnes atteintes d'un lupus s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. L'espérance de vie dépasse 95% à 10 ans avec une prise en charge adaptée.
Portez des vêtements qui couvrent la peau, un chapeau et des lunettes de soleil lorsque vous êtes à l'extérieur. Sur la peau directement exposée au soleil, utilisez un écran solaire. Il va de soi qu'il vaut mieux éviter le soleil lorsqu'il est à son zénith, c'est-à-dire de 11 h à 16 h.
La sclérose en plaques
Le système immunitaire des personnes atteintes détruit la myéline (sorte de gaine d'isolation des cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière), ce qui altère la capacité des différentes parties du système nerveux à communiquer entre elles.
Le lupus est une maladie chronique qui évolue par poussées irrégulières et qui prend des formes très variées selon les individus. Le lupus n'est pas psychosomatique, ni contagieux ni héréditaire. Il ne provoque pas de cancer.
Le lupus s'accompagne fréquemment d'une altération de l'état général. La fatigue est souvent associée aux poussées inflammatoires des maladies. Plus rarement, peut survenir un amaigrissement ou un fébricule, mais ces dernières manifestations sont le plus souvent discrètes.
Les prises de sang, les analyses d'urine, la recherche d'anticorps et les autres examens (biopsie de peau +/- rein, échographie cardiaque, radiographie thorax…) permettent la confirmation du diagnostic et de faire la « cartographie » des différentes atteintes.
Le lupus, comme n'importe quelle autre maladie ou accident entraînant une invalidité ou des difficultés, notamment dans le cadre d'une activité professionnelle, peut ouvrir droit à des aides (aménagement des conditions de travail, orientation professionnelle…), voire à des indemnités.
Presque tous les organes peuvent être touchés, y compris certaines parties du cerveau. On parle alors de neurolupus, qui peut provoquer tout type d'atteinte neurologique, tel des paralysies, des fourmillements, des convulsions, mais aussi psychiatriques, comme de l'anxiété diffuse ou un accès de psychose.
Les douleurs et inflammations articulaires (arthrite) sont très fréquentes dans le lupus. Elles touchent principalement les doigts, les mains, les épaules et les genoux. Mais contrairement à la polyarthrite rhumatoïde (PR), le lupus détruit rarement les articulations.
Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie auto-immune chronique, c'est-à-dire que l'organisme détruit ses propres tissus, ce qui cause de l'inflammation. Cette inflammation entraîne de l'enflure, de la douleur et d'autres symptômes.
La fatigue est souvent un reflet de l'activité de la maladie. Les douleurs articulaires ou musculaires persistantes et l'inquiétude liée à l'activité de la maladie, qui provoque des troubles du sommeil, sont autant de causes possibles de fatigue liée au lupus.
Grâce aux progrès de la médecine, le lupus est donc passé du statut de maladie parfois mortelle à celui de maladie chronique, avec laquelle il est possible de vivre «normalement». En contrepartie, une surveillance médicale régulière et la prise quotidienne de médicaments sont de mise.
Il est utilisé dans le traitement de certains rhumatismes inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde chez l'adulte, arthrite juvénile idiopathique chez l'enfant) et des maladies du collagène, notamment le lupus érythémateux disséminé.
On ne guérit pas à proprement parler d'une maladie auto-immune mais les traitements permettent de réduire, voire de supprimer, les symptômes. Toutefois, il est parfois nécessaire de suivre un traitement à vie.
Les cancers peuvent être à l'origine de manifestations auto-immunes dont le champ d'expression est varié. Les liens étroits entre auto-immunité et lymphogenèse sont peu à peu démantelés, ces 2 événements pouvant correspondre aux facettes d'un même processus.
Les maladies auto-immunes résultent d'un dysfonctionnement du système immunitaire conduisant ce dernier à s'attaquer aux constituants normaux de l'organisme. C'est par exemple le cas dans le diabète de type 1, la sclérose en plaques ou encore la polyarthrite rhumatoïde.
Bien entendu, lorsque le lupus est en poussée, le sport doit être évité, on peut néanmoins encourager la marche ou la gymnastique si tant est que n'apparaissent pas des douleurs articulaires ou musculaires.
Le lupus systémique est une maladie auto-immune qui débute par des manifestations cutanées (lupus érythémateux) et évolue en touchant de nombreux organes (lupus érythémateux systémique). Cette pathologie rare peut affecter la peau, les reins, les articulations, les poumons et le système nerveux.
Le terme de lupus signifie « loup » en latin (en allemand « wolf »). En consultant les écrits médicaux des anciens, on notait que ce terme a été utilisé pour caractériser diverses affections de la peau dont les marques font penser à des morsures de loup.