Trouver à travers les autres qui nous sommes, en interagissent avec eux, pour savoir qui l'on est vraiment. Plus nous rencontrons de gens, plus nous apprenons de nous-même : nous savons ce qui nous attire, ce qui nous intéresse et ce qui nous fait suivre une voie qui nous paraît être la nôtre.
Il est très difficile de se connaître soi-même, d'une part parce qu'une partie de nous-mêmes est inaccessible (cf. Freud, "le moi n'est pas maître de sa propre maison"). D'autre part, parce qu'un sujet ne peut devenir objet pour lui-même. En ce sens, la connaissance d'autrui est plus aisée.
Se connaître c'est donc un peu se construire : il y a une réflexion sur soi, et non un simple constat. C'est un travail, créatif, puisque je m'y construis. En effet en réfléchissant à qui je suis, je crée celui que je suis, car je cesse de subir mon être pour le choisir : je deviens conscient de moi même.
La connaissance de soi
Nous agirons de manière rationnelle, et la qualité de nos relations sera meilleure. Le fait de connaître notre manière de fonctionner, de penser et de réagir permettra de mieux appréhender les situations et les réactions de l'autre.
L'acceptation de soi est l'état de paix au fond de soi, indépendamment de qui nous sommes et de ce que nous sommes. C'est l'absence totale d'attentes excessives et irréalistes envers soi-même.
Pour se connaître soi-même, il faut être capable de s'auto-observer. Ce qui veut dire qu'il faut s'observer comme si l'on regardait une autre personne. Il vous revient donc de faire attention à tout ce qui vient de nous, de notre intérieur : pensées, réactions, comportements.
Le "Myers Briggs type indicator" (ou MBTI ) est le test psychologique le plus utilisé au monde. Il vous permet de vous situer parmi 16 types de personnalité, et peut aider à s'orienter ou à améliorer ses relations aux autres.
Se connaître soi-même, c'est bien davantage se reconnaître dans ses propres choix, dans la manière de les assumer en étant capable, par exemple, de tenir ses promesses. La connaissance de soi met alors à jour notre identité-ipsé, c'est-à-dire notre dignité morale qui nous élève au-delà de ce que la nature fait de nous.
Pour être vraiment soi-même, il faut s'accepter pleinement. Parfois, par peur d'être rejetée par les autres , tu n'es pas réellement toi car tu ne t'assumes pas pleinement. L'acceptation de ses qualités comme de ses imperfections, de son présent comme de son passé est primordiale pour être réellement soi-même.
C'est ce que nous révèle la psychothérapeute Philippa Perry avec les quatre piliers d'un esprit sain : s'observer soi-même, examiner ses relations avec les autres, sortir de sa zone de confort, trouver de nouvelles manières de définir sa personnalité.
Qu'est-ce que la confiance en soi ? La confiance en soi permet d'avoir une vision réaliste de nos capacités. Croire en nos capacités permet de mieux gérer nos émotions et atteindre nos objectifs. Avoir confiance en soi est bénéfique pour la santé mentale, la réussite, la prise de décision et la résilience.
Accepter la situation, c'est d'abord conscientiser et accueillir qu'on est dans la résistance. Ensuite, on avance vers l'acceptation par l'accueil des émotions souffrante déclenchée par cette réalité.
Il semble que la quête de Soi est le lien qui relie les philosophies depuis l'antiquité à travers le monde. C'est une démarche philosophique qui permet de trouver la force d'être un soi qui coïncide avec Soi.
Donc si la conscience de soi se définit comme une présence à soi médiatisée par la compréhension de l'objet, elle est une connaissance. Le sujet prend conscience qu'il est et se donne à lui-même une représentation de ses actions. Il apprend au fur et à mesure à se connaître et à se comprendre.
On n'a pas besoin de s'imposer le devoir de chercher la vérité quand elle est utile. La recherche de la vérité dans le domaine scientifique va par exemple de soi. L'explication et la compréhension du monde qui nous entoure nous permettent de le maîtriser et donc d'y vivre mieux.