Essayez de prendre la parole en public. Parlez des sujets que vous maîtrisez et surtout réfléchissez bien avant de parler. Adoptez le bon débit de parole. Maîtrisez votre respiration.
Les 5 parties du discours rhétorique
-C., cet orateur hors pair bien plus intéressé par le verbe que par l'épée a formulé les cinq préceptes indispensables dans l'élaboration du discours rhétorique : l'inventio, la dispositio, l'elocutio, l'actio et la memoria.
Tout d'abord, pour apprendre à parler, il est bien de commencer par l'écriture des textes. Mettre nos pensées sur la feuille nous discipline énormément. Autres choses, nous pouvons mettre un cadre concernant le volume de notre travail, ce qui nous aide à apprendre à parler plus court et plus clairement.
Parlez à haute voix, lisez des textes en articulant, apprenez de nouveaux mots dans le dictionnaire… Puis répétez, chaque jour, des phrases et expressions qui permettent de développer votre éloquence. Attention, parler à voix haute ne veut pas dire crier. Vous devez rester naturel !
Parler avec constance, même si vous êtes avec beaucoup de gens, est un signe de classe, car cela signifie que vous avez suffisamment confiance en vous pour n'avoir pas besoin de crier pour attirer l'attention des gens.
"Tous ceux qui coupent la parole aux autres de façon systématique, agissant tels des envahisseurs, ont un déficit dans la capacité à s'intéresser à autrui, à penser qu'ils peuvent apprendre quelque chose de l'autre ou à être curieux de ce qui se passe dans la tête de l'autre.
Poussez volontairement la voix, sans crier, forcez vous à parler à la limite du supportable pour vous. C'est à ce moment là que vous atteindrez le niveau sonore optimal pour que vos interlocuteurs puissent vous entendre correctement. Une conversation normale tourne autour de 60 décibels.
Ne parlez pas trop fort.
Faites en sorte de baisser votre voix quand vous parlez aux gens et attendez le bon moment pour attirer leur attention plutôt que de parler si fort que l'on soit obligé de vous écouter. N'interrompez pas non plus brusquement les gens pour essayer d'exprimer votre point de vue.
Des facteurs psychologiques comme l'anxiété ou l'hyperémotivité peuvent également être à l'origine du bégaiement. Un climat tendu ou un choc émotionnel peuvent provoquer un bégaiement. Des adultes peuvent ainsi en souffrir après un accident ou un évènement traumatisant, alors qu'ils n'avaient jamais bégayés auparavant.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Il peut s'agir de l'aphasie mais ça peut aussi provenir d'une toute autre cause. Une cause par exemple motrice, une maladie musculaire, une maladie des nerfs moteurs qui empêche la prononciation des consonnes. Il faut donc un diagnostic neurologique.
Incapacité à ressentir certaines émotions ou grande difficulté à mettre un mot sur un ressenti, l'alexithymie, sorte d'anorexie des sentiments, handicape les personnes qui en sont atteintes. "Je ne sais pas ce que je ressens." Voilà ce que pourrait dire un alexithymique.
Impossibilité de prononcer certains mots, confusion, difficultés d'élocution... ce trouble du langage est assez fréquent. Bien souvent, il s'agit d'une séquelle d'accident vasculaire cérébral, de traumatisme crânien ou encore de tumeur cérébrale. L'aphasie correspond à la perte partielle ou totale du langage.
Pour l'aider à fluidifier sa parole, on peut se mettre à sa hauteur, le regarder dans les yeux et lui signifier qu'on est disponible pour l'écouter. On peut également ralentir notre débit ou lui prêter le mot sur lequel il butte pour l'aider", argue Amy Jouberton.
Un bon orateur est patient
Un orateur compétent "reprend son souffle et attend quelques instants après une information importante." Il peut également amener le public à réfléchir via des questions qui lui permettront de s'identifier au discours.
Logos, Pathos et Ethos sont les 3 piliers de la rhétorique sur le plan de l'argumentation. Ils sont les éléments indispensables à la mise en œuvre de tout travail de conviction. Bien sûr, ils ne suffisent pas et l'orateur devra prendre en compte de très nombreux autres aspects dans ses prises de parole.