Après de nombreux déboires, un passage par la Guyane anglaise, la traversée de l'océan dans un canot d'abord, l'enfermement dans un bagne au Venezuela ensuite ; il parvient à Caracas au Vénézuela en 1946.
Dans son livre paru en 1969, Henri Charrière, alias "Papillon", raconte que lors d'une de ses évasions du bagne de Guyane française en 1934, il se retrouve dans une horrible prison à Santa Marta en Colombie, installée au bord de la mer. À marée haute, les cachots souterrains sont inondés.
Basé sur une histoire vraie
Papillon retrace le destin véridique de Henri Charrière, un homme envoyé au bagne de Cayenne pour un crime qu'il n'a pas commis. Le film est basé sur le livre de cet homme, qui n'est pas à proprement parler un "récit" mais un assemblage des diverses anecdotes de sa vie carcérale.
Envoyé au bagne en Guyane en 1933 pour le meurtre d'un collègue proxénète qu'il a toujours nié avoir commis, Papillon aurait réussi à s'échapper de cette effroyable prison qu'était le bagne de Saint-Laurent-du-Maroni en un rien de temps.
Interdit d'accès, le bagne où fut envoyé Alfred Dreyfus, au large des côtes guyanaises, est aujourd'hui à l'abandon. On ne peut pas aller au Diable. L'île est interdite. D'abord parce qu'y accéder est dangereux, comme autrefois s'en évader.
Pour le meurtre de Roland Legrand, qu'il a toujours nié, Charrière est condamné le 28 octobre 1931 aux travaux forcés à perpétuité au bagne de Guyane.
La fin du film diffère également beaucoup du livre : lorsqu'il sort de ses cinq années de réclusion, Henri Charrière réapparaît bien vieilli (il a des cheveux blancs et la dentition plus abîmée), ce qui suggère qu'il a dans les 50-60 ans. Il est transféré sur l'Île du Diable où il retrouve son ami Delga.
Le site des Archives National d'Outre Mer (ANOM) est un site très riche et donc une sources à connaître pour tous les généalogistes. Une des collections proposées en ligne est constituée, pour les bagnes coloniaux, par une base de données des dossiers individuels de condamnés au bagne.
Les bagnards se qualifient entre eux de « durs », « ceux d'en bas », ou de « pieds-de-biche », « ceux d'en haut », pour distinguer ceux qui sont condamnés pour la première fois (les « durs ») des relégués qui sont récidivistes (« ceux d'en haut »).
L'état de délabrement des bagnes de Guyane ne permet pas d'y réaliser le film. Il est donc reconstruit en Jamaïque un pénitencier similaire à celui de Saint-Laurent-du-Maroni. Le 23 février 1973, le scénario prêt, les décors terminés, toute l'équipe cinématographique est à pied d'œuvre pour commencer le tournage.
Origine : Autrefois, les bagnes étaient les lieux où l'on envoyait les soldats et les marins qui étaient condamnés pour désobéissance.
Dès la Révolution française, des députés (comme les révolutionnaires Billaud-Varenne et Collot d'Herbois en juillet 1795 ou les 65 déportés de Fructidor en septembre 1797), des journalistes, des monarchistes et des prêtres sont déportés à Cayenne et à Iracoubo.
Fondé en 1852 sous Louis-Napoléon Bonaparte, ce bagne était situé sur l'anse du Chaton, non loin de la pointe de Buzaré, à Cayenne en Guyane française. Les installations du pénitencier étaient constituées de trois baraquements désignés sous le nom de « Europe », « Afrique » et « Asie ».
Le bâtiment principal du bagne, construit par Antoine Choquet de Lindu de 1750 à 1751, dominait le port du long de ses 254 mètres, à l'emplacement de l'actuel boulevard Jean-Moulin, sur la rive gauche de la Penfeld (près de l'actuel hôpital d'instruction des armées).
Le bagne de Toulon fut un établissement pénitentiaire, aujourd'hui disparu, situé à Toulon (Var). Pouvant loger plus de 4 000 forçats, il fut le bagne le plus grand, et aussi le plus longtemps ouvert, de 1748 à 1873, cessant d'exister avec la création des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie.
L'effet papillon est matérialisé par une chaîne d'événements qui se suivent les uns les autres et dont le précédent influe sur le suivant. Ainsi, on part d'un événement insignifiant au début de la chaîne pour arriver à une chose catastrophique (ou du moins très différente de la première) à la fin.
Le papillon est un insecte qui symbolise la liberté, la joie, le changement mais aussi la créativité. De par les étapes de sa transformation, il représente l'évolution de l'âme et le changement de forme.
C'est une noctuelle appartenant à la famille des Erebidae. Entièrement blanc à l'exception de discrètes petites taches noires au coin de l'aile, ce papillon et sa chenille sont dotés de soies urticantes.
La chrysalide
Le terme de “chrysalide” désigne la nymphe des lépidoptères. Voilà pourquoi vous pourrez également trouver le terme de “nymphe” pour désigner ce stade de développement. La mue qui lui permet d'accéder au stade de chrysalide est appelée nymphose. Il ne faut pas confondre cocon et chrysalide.
pour se transformer. Une fois que la chenille est dans sa chrysalide, elle connaît de nombreux changements durant une période de une à deux semaines. Ses yeux, ses antennes, sa trompe ainsi que ses ailes se développent… La chenille devient alors petit à petit un papillon.
Au bout de 8 à 15 jours, le papillon adulte émerge enfin de l'enveloppe de la chrysalide.