Le satin, le taffetas, le velours, et les soies étaient populaires, et les robes étaient souvent couvertes de broderie fleurie, dans le style féminin du Rococo. Les bourgeoises utilisaient le coton et la laine et elles mettaient des jupons rigides au lieu de paniers.
LA COMPOSITION D'UNE TENUE de cour
La femme est vêtue d'une tenue de cour composée de divers éléments. Sous la robe, elle porte une chemise, un corps à baleines, un panier et, parfois, un jupon. Le corps à baleines peut être rigidifié à l'avant par un busc et est serré par un système de laçage à l'arrière.
Le XVIIIème siècle français est le siècle philosophique, caractérisé dans la première moitié du siècle par le courant rationaliste et dans la deuxième moitié par le préromantisme qui supplantait l'idéal classique. La Cour n'est plus le centre du pays et l'inspiratrice des idées.
Les nobles s'habillaient avec des collants, des tuniques et des vêtements qui étaient plus coûteux, comme de la fourrure (par exemple de la fourrure d'hermine) ou de la soie, et des teintures chères.
Ils mangeaient des bouillies de céréales et des soupes de légumes, du pain surtout, très peu de viande et quasi exclusivement du porc. En ville, les pauvres se nourrissaient essentiellement de pain. Il suffisait donc que le prix du pain augmente soudain pour que des révoltes éclatent et qu'on pille les boulangeries.
Il suffit d'une lavette trempée dans une cuvette pleine d'eau et passée rapidement sur tout le corps ». Le terme « rapidement » est là très important : on ne doit pas se laver n'importe comment, morale oblige !
Au XVIIIe siècle, le français s'est introduit ; il s'écrit seul, il se parle même à l'occasion, dans les villes comme dans les villages : presque nulle part, les populations ne s'en servent d'ordinaire (il). On savait donc tant bien que mal le français ; on usait du patois. Les deux langages se juxtaposaient.
La chappe est la cape ou manteau de couronnement dont était revêtu le futur monarque au cours du sacre des rois de France. Un nouveau manteau était créé à l'occasion de chaque couronnement.
La femme n'avait pas besoin de voile, ni une longue traîne. Une robe serrée au niveau des hanches avec un lacet suffisait. Quant à l'homme, il pouvait porter son armure ou une tenue de cérémonie de l'époque. L'ensemble se compose d'une botte, d'un pantalon et d'une chemise couverte par une tunique pour le haut.
Les femmes portaient une robe. Ce mot désignait l'ensemble du vêtement féminin. Les femmes du peuple portaient une cotte sans manches ou à manches courtes (rallongées en hiver par laçage ou épinglage) sur leur chemise.
Pourquoi le 18 e siècle porte-t-il le nom de siècle des Lumières ? Ce siècle est marqué par un rationalisme philosophique très fort. D'une part, la philosophie est en plein essor. Plusieurs philosophes très influents développent une pensée axée sur la raison.
siècle des Lumières ou les Lumières.
L'élément le plus distinctif du style de Paine dans Le Siècle de la raison est sa « vulgarité ». Au XVIII e siècle la « vulgarité » était associée avec la bourgeoisie et les classes populaires et non avec l'obscénité.
Les vestes sont à longues basques et à larges revers, le gilet est élégant et brodé, la cravate se porte ample en foulard. Le pantalon se porte ample et couvrant les 3/4 du pied. Les souliers se portent indifféremment avec ou sans guêtres.
Le corps de jupe et le bas de jupe sont toujours de couleurs claires et à motifs alors que la robe (par-dessus la jupe) est noire. Celle-ci possède des mancherons fendus et noués au coude sur la manche du corps. La robe s'ouvre sur la jupe ou cotte. Cette dernière est parfois relevée sur la cotte de dessous.
Les tissus les plus prisés étaient le velours puis le taffetas et le satin et enfin la « toile d'argent ». A l'époque, les manches sont interchangeables et peuvent être rajoutées à différents vêtements.
Chaque jour, le paysan enfile ses braies : culotte des hommes du Moyen Age, sa tunique, puis passe une cape de laine ou de lin. Pendant la saison froide, il ne sort jamais sans son chaperon : sorte de cagoule, et ses houseaux : longues chaussures souples, lacées, qui protègent les jambes de la boue et de la pluie.
L'armure se compose d'un heaume, qui n'est autre que le casque pointu du chevalier, de cuirasses, d'une cotte de mailles descendant jusqu'aux genoux, appelée aussi haubert, et d'un gorgerin pour préserver son cou. Le cheval est lui aussi protégé intégralement par une barde et par un chanfrein qui préserve sa tête.
1. Vêtement de forme simple, tombant des épaules aux genoux ou aux pieds, souvent sans manches et serré à la taille par une ceinture, servant de chemise ou de vêtement de dessus et porté par les deux sexes.
Le justaucorps remplace le pourpoint. C'est un vêtement descendant jusqu'aux mollets, cintré sous ceinture, boutonné jusqu'au ventre, à 2 ou 4 poches basses, à manches terminées par des parements à revers très importants. Le justaucorps recouvre une veste, sorte de gilet à manches longues et ajustées.
Un sceptre est le bâton ornemental, ressemblant à une masse d'arme, tenu par le monarque, qui est l'un des symboles du pouvoir et de la royauté. Le sceptre est parfois la représentation de la puissance et de l'autorité suprême que Dieu confère au chef.
Au début du règne, la mode masculine, encouragée par Louis XIV, changeait souvent, plus fréquemment que la mode féminine. On portait des rubans, jusqu'à 300 aulnes et aussi des bijoux. Le roi dansait fardé de rouge et de rose.
La situation politique et sociale tendit à se modifier en France et ailleurs en Europe en ce début du XVIIIe siècle. Sur le plan intérieur, la situation financière était devenue catastrophique sous les règnes du régent Philippe d'Orléans, de Louis XV et de Louis XVI.
Prendre son bain se résumait à se laver dans une grosse cuve remplie d'eau chaude. L'homme de la maison avait le privilège de passer le premier et ainsi de profiter d'une eau propre. Ensuite c'était le tour de ses fils et des autres hommes. Enfin, les femmes et les enfants et, en tout dernier, les bébés.
Vers 1900, il n'y avait pas d'électricité, pas d'eau courante au robinet, pas de salle de bains ni de WC dans les fermes. Plusieurs personnes de la même famille vivaient sous le même toit : grands-parents, oncles, tantes, … Pour dormir les habitants se partageaient une ou deux chambres.