Il est possible d'agir sur la restauration de la flore commensale par une alimentation équilibrée et la prise de compléments alimentaires riches en prébiotiques.
la flore commensale cutanée qui réside au niveau de la peau ; la flore commensale respiratoire qui réside dans les voies aériennes supérieures ; la flore commensale génitale qui se situe au niveau des muqueuses génitales féminines ; la flore commensale digestive qui réside dans l'appareil digestif.
Les micro-organismes vivants du microbiote intestinal peuvent malheureusement être détruits sous l'influence de différents facteurs. Une alimentation déséquilibrée, la consommation de tabac ou d'alcool, la pollution sont autant d'éléments qui peuvent perturber l'équilibre de la flore digestive (on parle de dysbiose).
Le terme commensalisme désigne un type de relation entre deux organismes différents qui « mangent à la même table ». Dans cette relation, aucune des parties ne tire bénéfice de l'autre, ni ne lui porte préjudice. Il s'agit donc d'une relation neutre.
On appelle flore commensale un ensemble de microbes qui vivent sur ou dans un organisme sans lui porte préjudice. Généralement, il s'agit de bactéries. Elle contribue soit à sa défense, soit à son fonctionnement, soit au bon état de ses muqueuses.
Personne qui mange (habituellement) à la même table qu'une autre ; compagnon de table ; hôte. 2. Animal qui pratique le commensalisme. (Exemple le pluvian avec le crocodile, le pique-bœuf avec les bovins, le poisson pilote avec les requins ou l'amphiprion avec les actinies.)
(Spécialement) (Médecine) Qualifie les micro-organismes qui colonisent l'organisme (généralement la peau ou les muqueuses) sans provoquer de maladie. Les bactéries commensales peuvent devenir pathogènes pour le sujet immunodéprimé. Germes commensaux.
Les bactéries commensales sont des bactéries qui vivent des déchets qui se trouvent à l'extérieur de nos tissus (comme la peau et les muqueuses de la bouche, de la gorge et du reste du système digestif).
On retrouve également une quantité importante d'Escherichia coli, des entérocoques, des lactobacilles, des fusobactéries et des Clostridium. Enfin, d'autres bactéries sont présentes de façon moins systématique : entérobactéries (Protéus, Klebsielles, Entérobacter) et des staphylocoques.
La flore pathogène est constituée de microorganismes qui vivent aux dépens de l'hôte (ici l'homme) et provoquent chez lui des troubles plus ou moins graves.
La banane est riche en FOS (Fructo-Oligo-Saccharides), qui stimulent les bactéries bénéfiques de notre côlon. Le melon et le kaki sont deux autres fruits riches en FOS. Le topinambour, riche en inuline, fibre aux propriétés prébiotiques, équilibre la flore intestinale.
Prendre des probiotiques (des lactobacilles (genre Lactobacillus) et des bifidobactéries (genre Bifidobacterium longum), soit des levures (Saccharomyces) en compléments alimentaires permet de rétablir la flore intestinale et de la repeupler avec des "bonnes" bactéries.
Les meilleures sources de probiotiques naturels sont les aliments riches en ferments lactiques : yaourts, fromages, légumes lactofermentés (choucroute, miso), les boissons fermentées (kombucha, kéfir, bière non pasteurisée) ainsi que les produits faisant intervenir une réaction de fermentation (pain au levain, ...
Les coques à gram positif sont responsables d'infections à pneumocoques, à staphylocoque doré, à streptocoque… Les bacilles à gram positifs sont responsables d'infections comme l'anthrax, la diphtérie ou encore la listériose. Elles sont généralement plus résistantes aux antibiotiques.
La bactérie streptocoque du groupe B est présente dans les intestins d'environ un tiers des Canadiens, à leur insu. On estime que 15 à 40 pour cent des femmes enceintes sont porteuses de la bactérie dans leur vagin.
Le traitement de l'infection par staphylocoque passe par l'utilisation d'antibiotiques. Suivant son type, le staphylocoque peut être sensible à des antibiotiques habituellement actifs sur ces germes, mais il peut aussi avoir développé des résistances.
Il faudra compter en moyenne un mois pour recouvrer un microbiote satisfaisant, mais pour certaines personnes cela peut prendre plus de temps. Dans tous les cas, un microbiote déséquilibré mettra plus de 6 mois à retrouver une biodiversité équivalente à ce qu'elle était au départ.
Le symptôme le plus fréquent de la prolifération bactérienne dans l'intestin grêle est le ballonnement. Parmi les autres symptômes, on peut citer une gêne abdominale, une diarrhée. (Voir aussi Diarrhée chez l'enfant) La seule fréquence des selles n'est pas une caractéristique suffisante...
Microbiote et santé
Le microbiote intestinal protège contre entéropathogènes, notamment par la production d'acétate dans l'intestin, extrait des nutriments et de l'énergie à partir du bol alimentaire, et contribue au bon fonctionnement de la fonction immunitaire.
En effet, si les bactéries sont véritablement commensales : il n'y a donc pas d'avantage ni aucun désavantage apporté à l'être humain. Cependant, dans certaines circonstances, ces bactéries ne peuvent-elles pas devenir pathogènes, donc apporter un désavantage : le commensalisme devient ainsi du parasitisme.
Les pathogènes présents dans les systèmes hydriques sont transmis à l'Homme par différentes voies telles que, les voies cutanées et conjonctivales, les voies respiratoires, la voie orale ou bien digestive.
nom (pluriel Commensaux, commensales). xve siècle. Emprunté du latin médiéval commensalis, « compagnon de table ».
Les bactéries saprophytes et les bactéries commensales n'ont pas de différences fondamentales. Simplement, les commensales sont présentes à l'intérieur de l'organisme, elles ne peuvent pas survivre sans hôte. Elles restent habituellement non-pathogènes, tout comme les bactéries saprophytes.
La spécialiste préfère donc transformer la question d'Antoine en : "Où a-t-on le plus de bactéries dans le corps ?" La réponse est bien évidemment sans appel : "C'est dans l'intestin, c'est dans tout ce qu'on appelle le tractus gastro-intestinal.