La surveillance de la victime est cependant recommandée. En cas de bosse sans gravité apparente, appliquer une poche de glace pendant une dizaine de minutes sur la zone touchée, puis une pommade si un bleu apparaît.
L'examen clinique : des maux de tête intenses ou persistants, une perte de connaissance, des vomissements répétés, l'apparition d'une paralysie, des convulsions, sont des signes de gravité.
Les troubles de l'attention, la migraine, les pupilles dilatées et des pertes de sang ou de liquide peuvent signaler un risque grave pour la santé. N'importe quelle personne ayant subi un choc au niveau de la tête, suite à un coup ou à un secouement vigoureux, devrait consulter un médecin.
Et est-il permis de dormir après un coup à la tête ? Oui ! Si vous n'avez pas d'autres symptômes inquiétants, comme de la difficulté à marcher ou des vomissements répétitifs, il n'y a aucun souci à s'endormir, et vous en sentirez le besoin !
Les symptômes sont notamment un mal de tête persistant, de la somnolence, de la confusion, des troubles de la mémoire, une paralysie du côté opposé du corps, des troubles de la parole ou du langage et d'autres symptômes qui dépendent de la région cérébrale lésée.
La surveillance de la victime est cependant recommandée. En cas de bosse sans gravité apparente, appliquer une poche de glace pendant une dizaine de minutes sur la zone touchée, puis une pommade si un bleu apparaît.
Les symptômes d'un traumatisme crânien sont multiples : maux de tête, nausées et vomissements, et diverses atteintes neurologiques comme des pertes de sensibilité, de la motricité ou une aphasie, une somnolence ou des troubles visuels.
Dans tous les cas, avant l'âge de la marche, n'hésitez pas à aller aux urgences. Le crâne est alors encore très fragile. Et comme toujours, appelez le 15 si vous constatez l'un des troubles suivants : Comportement : votre enfant est mou ou somnolent, grognon, il ne se comporte pas comme d'habitude.
Après un choc à la tête (ou après un processus d'accélération-décélération brutale type « coup du lapin ») on parle de traumatisme crânien léger (TCL) quand certains signes sont en faveur d' un ébranlement discret mais réel du cerveau.
Une bosse sur la tête peut être due à un coup en dormant. Ou bien, il peut s'agir d'un kyste sébacé. C'est assez fréquent et a priori, cela ne devrait pas être inquiétant. Néanmoins, si vous avez vraiment la certitude que vous n'aviez rien la veille, je vous conseille de consulter un médecin.
Le traumatisme crânien grave constitue de ce fait un handicap invisible, dont la prise de conscience peut être difficile pour l'entourage, mais aussi pour l'enfant lui-même.
Une consultation avec un psychologue ou un psychiatre spécialisé dans les psychotraumatismes est donc recommandée. Plusieurs méthodes peuvent être employées : la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la désensibilisation par mouvements oculaires (EMDR) ou l'hypnose donnent de bons résultats.
La fatigue mentale est une plainte majeure retrouvée chez 30 à 70 % des patients traumatisés crâniens [45].
La névralgie d'Arnold est une douleur nerveuse à type de brûlure de décharge ou d'élancement qui fait suite a un traumatisme léger ou important. Elle est généralement unilatérale, avec une sensation douloureuse qui suit le trajet en casque du nerf (c'est à dire de la base du crâne jusqu'à l'arcade sourcilière).
« Un traumatisme crânien se traduit fréquemment par une commotion cérébrale qui peut entraîner une altération du fonctionnement des neurones », explique le neurologue Jean-François Chermann. « Concrètement, on ne perd pas directement des neurones.
En règle générale, les ecchymoses et les hématomes sont bénins. Ils guérissent spontanément en quelques semaines maximum (les ecchymoses régressent plus vite que les hématomes). La couleur de la peau passe, successivement, du rouge foncé au noir en 48 à 72 heures.
Autre signe constant chez les traumatisés crâniens dits «légers»: le syndrome post-commotionnel. La personne souffre de troubles de l'équilibre, de la mémoire, de la concentration, du sommeil, de fatigue, d'irritabilité, de maux de tête, de vertiges positionnels plus ou moins importants.
Appliquer de la glace préalablement enveloppée dans une serviette ou un torchon. Ne jamais poser la glace en contact direct avec la peau (pour éviter tout risque d'engelure). Eventuellement maintenir une compression ou appliquer un pansement compressif sur la bosse.
Les bosses apparaissent le plus souvent sur le crâne car la peau est riche en vaisseaux sanguins et l'os crânien empêche que la poche liquide ne le pousse. Elle ne peut donc que déformer la surface de la peau.
En effet, le froid entraine une constriction des vaisseaux sanguins ce qui a pour conséquence de tarir le saignement et de limiter le volume de la bosse. Le froid a par ailleurs un effet anesthésiant permettant de calmer la douleur aiguë.
Dans les mois qui suivent un traumatisme crânien, une grande fatigue peut apparaître, parfois accompagnée de maux de tête. Si ces maux de tête sont violents ou persistent, il faut consulter un médecin.
Le scanner est un examen qui permet de faire un diagnostic rapide des lésions. Le fait que le traumatisme soit ou fasse partie d'un polytraumatisme conduit à faire un scanner de tout le corps. Il est possible de faire ces examens assez rapidement. Le scanner est l'examen de référence devant un traumatisme crânien.