Ce faisant, les chercheurs ont pu identifier une zone qu'ils ont nommé "point chaud postérieur" : située dans la moitié arrière du cerveau, cette zone semble être le noyau de la construction des rêves. Lorsque cette zone est éveillée, un rêve peut alors être créé.
La fonction que l'on attribue aux rêves préoccupe les hommes depuis bien longtemps. Avertissement des dieux dans l'Antiquité ou messages prémonitoires dans de nombreuses civilisations, les rêves exprimeraient pour les psychanalystes l'équivalent de l'accomplissement d'un désir refoulé, traduit de façon symbolique.
La signification des rêves est liée à des croyances et à des théories reprises par la psychanalyse. Ces rêves nocturnes peuvent impressionner du fait de leur mise en scène imaginaire par rapport à la vie réelle.
Les rêves s'inspirent de la vie, du passé, de la mémoire, pour se créer un décor. Nos relations, les choses que l'on fait, les situations auxquelles on assiste, les films que l'on voit ou les lectures que l'on fait sont autant d'éléments qui peuvent se retrouver mélangés entre eux dans un rêve.
Un cerveau pas si endormi
Les chercheurs ont ainsi identifié une zone qu'ils ont qualifiée de point chaud postérieur (car elle est située dans la moitié arrière du cerveau), et qu'ils considèrent comme le noyau cérébral du rêve, la zone minimale qui doit être éveillée pour qu'un songe soit créé.
C'est grâce à lui que nous rêvons. S'ils n'ont pas de lien direct avec la réalité, les rêves reflètent nos conflits intérieurs, nos peurs, nos angoisses et nos désirs. Nous rêvons plusieurs fois par nuit, mais la plupart du temps nous n'en gardons que très peu de souvenirs, voire aucun.
C'est ce qu'explique Julie Lambert, experte certifiée en sommeil chez Happy Sleepy Head. Selon l'experte, « les motoneurones sont responsables des contractions musculaires. Puisque le pharynx et la langue qui sont utilisés pour crier sont aussi des muscles, nous ne pouvons donc pas crier quand nous sommes endormis.
Il permet de réinitialiser le cerveau, et en particulier les fonctions cognitives : l'humeur, la mémoire, l'attention, etc. Autrement dit, plus l'on rêve – plus l'on cauchemarde (puisque 80 % des rêves sont désagréables) –, et plus on est en position de se refaire une bonne santé psychique.
Respirer pour se remettre d'un cauchemar
Respirer calmement c'est tout con mais c'est vraiment la première étape pour se remettre d'un très mauvais rêve ! Si les cauchemars vous réveillent c'est parce qu'ils accélèrent votre rythme cardiaque au point de vous sortir du sommeil.
Tomber (53,5%)
Il est le rêve le plus commun. Le fait de tomber reflète un sentiment d'infériorité ou d'insécurité dans votre vie. Un gros projet vous attend, un examen que vous avez peur de réussir ? Les explications peuvent être nombreuses.
Mémorisateurs forts : un sommeil plus léger
Or, plus on se réveille dans la nuit, plus on est à même d'être coupé "en cours de rêve", donc de s'en souvenir : Depuis les années 1970, il est établi que le cerveau ne peut stocker aucune nouvelle information dans la mémoire à long terme pendant le sommeil.
Oui, nous rêvons chaque nuit. Mais les rêves sont compliqués et leur contenu peut être déroutant. Il n'y a rien d'étonnant au fait que nous oublions souvent une bonne partie de ce que nous rêvons. Certaines personnes prétendent même ne jamais rêver.
Selon Isabelle Arnulf, « des ondes partant du tronc cérébral par bouffées et qui stimulent les voies et les régions visuelles du cerveau pourraient bien être les générateurs des images du rêve ».
"86% des rêves font référence aux évènements de la journée ou de la veille, rapporte Isabelle Arnulf. Mais attention, il s'agit rarement d'un copié collé des faits. Ce que nous vivons le jour est intégré dans des scénarios, parfois décousus, qui peuvent nous laisser une impression de grand n'importe quoi !
Bilan : la zone impliquée dans le processus des rêves se situerait à l'arrière de notre cerveau. Seule cette région serait activée lorsqu'un sujet « fabrique » des songes.
Ne pas rêver est possible, mais c'est très rare, cela ne concerne qu'une infime partie de la population. La plupart des gens rêvent mais ne s'en souviennent pas.
Les réponses du Dr Isabelle Arnulf, neurologue hôpital La Pitié-Salpêtrière (Paris) : "Certaines personnes rêvent trop et en sont fatiguées le matin. Ces personnes ont même l'impression de ne pas avoir fermé l'œil de la nuit alors qu'ils dorment en réalité. Mais elles se rappellent toutes leurs pensées de la nuit.
Il faut donc attendre 6 ou 7 ans pour que les rêves s'apparentent à ceux de l'adulte ; c'est à cet âge que le dormeur s'implique émotionnellement et physiquement dans ses rêves.
Certaines personnes se remémorent leurs rêves mieux que d'autres. Une équipe française vient de mettre le doigt sur les régions cérébrales à l'origine de cette différence. Ces dernières favoriseraient les réveils nocturnes, indispensables à la mémorisation des songes nocturnes.
Ils sont probablement liés à un état de stress chronique ou post-traumatique, à une surcharge émotive ou à un problème non résolu comme le fait de ne pas parvenir à s'affirmer au travail. Le thérapeute pourra alors apprendre au patient à gérer ses angoisses et ses frustrations.
Comment se rendormir
Tout d'abord, il s'agit de rationnaliser son cauchemar et de revenir dans la réalité. Allumer la lumière, boire un verre d'eau permettent cet ancrage. Ensuite, les techniques de relaxation, en particulier la respiration peuvent aider à calmer le corps et l'esprit.
Parmi les nombreux rêves que nous faisons et qui concernent notre vie personnelle ou professionnelle, certains effectivement se réaliseront, un jour ou l'autre. En fait, si la situation vue en rêve se réalise dans les jours qui suivent, la coïncidence se notera plus aisément.
Le rêve prémonitoire se différencie du rêve courant par la clarté des images et des souvenirs qui y sont associés. Une autre façon de l'identifier est de se fier au sentiment de « déjà vu » qui survient durant la vie.