Elles sont généralement considérées comme une compensation des sécularisations passées. En outre, les oeuvres sociales des Églises sont financées à hauteur d'environ 30 % par les pouvoirs publics.
Les collectivités territoriales peuvent financer les réparations des édifices appartenant aux associations cultuelles. L'État, les départements et les communes ont la faculté de participer aux dépenses de réparation des édifices dont elles ne sont pas propriétaires et appartenant aux associations cultuelles 222 ( * ) .
Il faut rappeler ici que les diocèses disposent de cinq ressources principales, provenant toutes de la générosité des fidèles : le Denier de l'Eglise, les quêtes, le casuel (offrandes réalisées à l'occasion des grandes cérémonies), les offrandes de messe et les legs.
L'Église catholique en France est financée très majoritairement par les dons des fidèles (à l'exception du patrimoine immobilier pour une large part – mais il s'agit d'une question complexe).
Les ressources des diocèses proviennent de la générosité des fidèles. Les biens d'Église sont destinés à l'accomplissement de sa mission, ils ont été constitués par les générations successives et ils sont entretenus et renouvelés en vue de l'action pastorale de l'Église.
Par conséquent, les ministres des cultes reconnus, c'est-à-dire des cultes catholique, protestant, israélite, anglican, musulman et orthodoxe , sont rémunérés par l'État. Leurs pensions de retraite sont également payées par l'État.
Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire. S'ils étaient salariés de l'Etat, ils sont désormais salariés d'associations créées par l'Eglise.
Les communes n'ont pas le droit de disposer des églises dont elles sont propriétaires. Selon un rapport du Sénat de 2015, 90% des églises catholiques sont, depuis lors, propriété des communes. Pour sa part, l'Eglise catholique est propriétaire des églises construites après 1905, via des associations diocésaines.
Selon elles, ces sommes leur servent à financer des activités sociales : hôpitaux, écoles, associations caritatives etc. Mais le politologue Carsten Frerk révèle que les Églises investissent dans d'autres secteurs autrement plus lucratifs, notamment dans l'immobilier et divers fonds.
Au cours des messes ordinaires, un panier est transmis de main en main pour accueillir un don. Ces fonds, ainsi que l'argent versé pour un enterrement ou un mariage, sont remis à la Fabrique. Ils servent à l'entretien de l'église, au chauffage, à l'achat de livres de messe, etc.
Le prêtre ne reçoit pas de salaire, il perçoit une indemnité que la Conférence des Evêques de France valorise chaque année. Ainsi l'indemnité minimum garantie conseillée par la CEF est passée en 2023 à 1009€ par mois, honoraires de messes inclus.
Pour l'église, la dîme : La dîme – généralisée en 779 – était destinée à l'entretien des paroisses et de leur clergé. Elle correspondait à une certaine part de la récolte.
Les diocèses consacrent pour eux 1,8 million d'euros pour que chacun arrive au «mig» de 875 euros par mois. Globalement, les 15.000 prêtres en activité reçoivent environ 950 euros par mois. Ils sont logés mais payent leur nourriture. Les frais pastoraux, frais kilométriques notamment, sont pris en charge.
A retenir: La commune peut prendre en charge les dépenses de chauffage de l'église, afin notamment de garantir la conservation du bâtiment et la sécurité publique.
Les églises sont, juridiquement des associations cultuelles, pour simplifier, des associations loi de 1901 à but exclusivement religieux. En tant qu'associations à but non-lucratif, elles ne sont pas soumises à l'impôt.
Il oublie que l'État français subventionne massivement les établissements privés religieux. L'enseignement privé a reçu 8 milliards d'euros d'argent public en 2022. Oui, on a tendance à croire que ces écoles religieuses s'autofinancent avec les frais d'inscription que doivent payer les familles, mais pas du tout.
Les prêtres diocésains et les évêques en activité perçoivent tous un traitement (et non un salaire, puisqu'il n'y a pas de contrat de travail) d'environ 500 € versés par le diocèse et financés essentiellement par le « denier de l'Église » – le don annuel que font les catholiques pour participer au financement de la vie ...
"Le patrimoine de l'Eglise dans le monde est estimé à 2.000 milliards d'euros, en prenant en compte les universités, les écoles, les hôpitaux…" déclarait Carlo Marroni, journaliste italien spécialiste du Vatican dans Les Échos, le 16 janvier 2020.
Puissance spirituelle, l'Eglise catholique est aussi à la tête d'un imposant patrimoine immobilier, évalué à 6,5 milliards d'euros pour la France.
Les cathédrales de France sont la propriété exclusive de l'Etat alors que les églises relèvent du patrimoine des communes. C'est le Concordat de 1801, conclu entre Bonaparte et le Saint-Siège qui a fixé la règle.
Cependant, les communes éprouvent des difficultés croissantes pour payer l'entretien et les travaux de restauration des églises dont elles ont la charge. En outre, en raison de la baisse de la pratique religieuse catholique, des lieux de culte ne sont plus utilisés.
La cathédrale, qui était propriété de l'archevêché de Paris, est mise à la disposition de la nation, comme l'ensemble des biens du clergé, le 2 novembre 1789. Depuis, l'État est resté propriétaire de la cathédrale.
Dans la plupart des diocèses, les prêtres sont payés par la caisse diocésaine. Dans les diocèses d'Alsace-Moselle, qui sont régis par le Concordat de 1801 et une ordonnance royale de 1828, les prêtres sont payés par l'État. Actuellement, ils touchent entre 1 300 € pour un vicaire et 2 300 € pour un curé confirmé.
Salaire moyen 2022 Soeur religieuse - 1470 € net / mois soit 1885 € brut/mois - Combien gagne ou grille de salaire ou rémunération CDI CDD Interim - site mobile.
Dans le cas de la vie monastique, cela signifie que les moines et moniales devraient recevoir sur un compte personnel le salaire versé par l'entreprise appartenant au monastère. Selon les moines, ce système serait contradictoire avec le vœu de pauvreté qui suppose le renoncement à la possession au niveau personnel.