Comment est rémunéré un salarié au sein d'une association ? Une association peut rémunérer un salarié par le biais d'un salaire préalablement convenu et stipulé dans le contrat de travail ou bien en utilisant le chèque emploi associatif (CEA) proposé par les services de l'URSSAF.
Comme en entreprise, ces employés devront alors recevoir une rémunération. La gestion de l'association devra répondre aux obligations issues du droit de travail et la prise en charge en paie du personnel salarié.
Travailler pour une association : les avantages
Tout comme la mission de bénévolat, le fait de travailler dans une association en tant que salarié permet de se sentir utile à la société. Aussi, l'environnement associatif est un monde assez privilégié et protégé dans lequel les convictions des personnes sont respectées.
Si la personne n'est pas immatriculée comme professionnel indépendant, l'association ne peut pas lui verser de rémunération sans l'employer comme salarié. Contrairement à ce que certains croient, il n'existe aucune tolérance permettant de faire ponctuellement des factures ou des notes d'honoraires.
Les associations loi 1901 à but non lucratif peuvent embaucher du personnel sous forme de contrat aidé : le contrat unique d'insertion - contrat d'accompagnement dans l'emploi (CUI-CAE). Le CUI-CAE est un dispositif visant à embaucher des personnes qui rencontrent des difficultés de retour à l'emploi.
Ainsi, même si on peut confier la mission d'embaucher le personnel au directeur, l'association (donc le président et le conseil d'administration) reste l'employeur de tous les salariés.
D'ailleurs, comme pour les entreprises, la recherche de financement peut constituer un véritable parcours du combattant. Heureusement, les solutions pour financer un projet associatif sont divers et variés. Adhésions, dons, évènements, financement bancaire, crowdfunding, subventions… .
Caractéristiques du salariat
Au sein des associations peuvent cohabiter bénévoles, salariés et volontaires. La distinction des missions des uns et des autres, et surtout l'exercice de celles-ci, devra être envisagée par les associations, afin d'éviter tout risque de requalification du bénévolat en salariat.
Sans éléments précis d'évaluation, la méthode la plus prudente, et admise par les partenaires de l'association, est l'évaluation au Smic. Il suffit dans ce cas de multiplier le nombre d'heures effectuées par le montant du Smic horaire, soit 10,25 euros au 1 mai 2021.
Le taux d'intervention est fixé à 34,30 euros brut de l'heure. Le nombre de vacations ne doit cependant pas excéder 200 heures par année scolaire dans un ou plusieurs établissements d'enseignement du second degré.
Travailler dans une association peut prendre la forme d'un mandat de dirigeant : Président, secrétaire, trésorier. Par principe, le dirigeant d'association est bénévole. Il est strictement prohibé de distribuer les bénéfices entre les membres d'une association.
Une association qui souhaite embaucher son premier salarié doit donc demander son inscription au centre de formalités des entreprises (CFE) rattaché à l'URSSAF dont elle dépend, qui va ensuite transmettre la demande à l'Insee. Un certificat d'inscription comportant un numéro Siret sera enfin adressé à l'association.
Se rémunérer avec son association : facturer des prestations au travers d'une micro-entreprise. Une autre solution pour se rémunérer consiste à créer une micro-entreprise et à se rémunérer sous la forme de prestations de services entre l'association et la micro-entreprise.
La transparence financière implique que le salaire du Président d'une association loi 1901 soit fixé au cours d'une assemblée générale assortie d'un vote à la majorité des deux tiers des associés présents ou représentés.
- Le bénévole ne perçoit pas de rémunération. Il peut être dédommagé des frais induits par son activité (déplacement, hébergement, achat de matériel…) ; - Le bénévole n'est soumis à aucun lien de subordination juridique.
Les associations peuvent accorder à son personnel bénévole des chèques-repas ou tickets-restaurant. Ceux-ci permettent ainsi de rembourser tout ou une partie des repas que les bénévoles prennent lors de l'accomplissement de leur activité associative.
A priori, le seul cas de figure où quelqu'un va payer à votre place est une mission qualifiée de longue durée pendant laquelle vous apportez une vraie plus-value. Ce sera uniquement le cas si vos compétences ne sont pas disponibles dans votre pays d'action et donc si cela vaut le « coût » de vous faire venir.
Le contrat de bénévolat n'est pas prévu par la loi : sa rédaction n'est donc pas obligatoire et son contenu est libre. Le bénévolat se distingue du salariat par les critères suivants : le bénévole ne perçoit pas de rémunération (en espèce ou en nature : prêt d'un véhicule automobile par exemple).
Il doit être signé et accompagné d'une pièce d'identité. Cette possibilité de retrait peut être étendue à d'autres agences bancaires appartenant au même réseau que celle qui gère votre compte. Toutefois, la présentation complémentaire d'une carte de retrait ou d'un moyen de paiement peut alors être exigée.
L'aide à l'embauche est versée par Pôle emploi entre le 1er juillet 2022 et le 31 décembre 2022. Pour les demandeurs d'emploi de longue durée de moins de 30 ans. L'aide exceptionnelle aux employeurs de salariés en contrat de professionnalisation est versée par l'ASP.
Si aucun bénéficiaire n'est désigné, le patrimoine sera attribué à l'État. Selon la loi de 1901 sur la dissolution d'association, l'argent restant ne peut pas être redistribué aux membres de l'association, à moins que l'activité de l'organisme eût été à but lucratif.
Pour quels contrats ? Cette aide, qui en moyenne représente environ 41% du coût salarial total annuel, sera versée: Pour les contrats de professionnalisation signés entre le 1er novembre 2021 et le 30 juin 2022 ; Pour les CIPI et CDPI signés entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2022.
Le Président d'une association.
Avantages et inconvénients de l'association
Simplicité de constitution (déclaration à la préfecture, au bureau des associations). Liberté de fonctionnement. Régime fiscal de faveur pour les revenus provenant d'opérations non lucratives. Possibilité de recevoir sous certaines conditions des dons, legs et subventions.
Les bénéfices dégagés par une association loi 1901 peuvent être utilisés pour couvrir ses besoins financiers actuels. Ils peuvent être intégrés à la trésorerie de l'association. L'excédent peut servir à financer le besoin d'exploitation de l'association en attente d'un encaissement suffisant, de dons ou de subventions.