Que faire si votre enfant fait un cauchemar? Restez quelques minutes avec lui pour le rassurer. S'il vous raconte son mauvais rêve, aidez-le à transformer la partie effrayante du cauchemar en un événement drôle ou positif (où il triomphera du monstre, par exemple).
Si vous voulez faire diminuer ou cesser vos cauchemars, parlez de vos mauvais rêves avec les autres. Racontez ce qui se passe dans vos rêves et vous verrez que cela soulage. Ensuite vous pourrez vous endormir l'esprit plus tranquille et le risque de vous réveiller à nouveau en sursaut et en pleine sueur sera moindre.
Un psychologue peut être très utile si vous pensez que votre anxiété est susceptible d'être la source de vos terreurs nocturnes. Des traitements médicamenteux, à savoir des benzodiazépines comme le rivotril, peuvent être efficaces.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
À partir de quel âge les terreurs nocturnes se produisent-elles ? Les terreurs nocturnes touchent presque exclusivement les enfants plus âgés, en général entre 4 et 12 ans.
Qu'est-ce qui déclenche le cauchemar chez l'adulte ? Quand les émotions surchargent le cerveau, notre inconscient peut fabriquer des mauvais rêves capables de nous réveiller en pleine nuit. Ce sont les parasomnies les plus fréquentes et elles peuvent survenir à tout âge, même chez les adultes.
Les cauchemars sont un phénomène normal touchant et qui survient en seconde partie de nuit, durant le sommeil paradoxal. Il touche entre 2 et 6 % des adultes (aussi bien les hommes que les femmes), contre 10 à 50 % des enfants et adolescents (principalement entre 6 et 10 ans).
Hallucinations et sensations d'angoisses, la paralysie du sommeil peut parfois prendre des formes terrifiantes. Près de 10 % de la population en aurait déjà souffert, mais le Dr Daniel Neu se veut essentiellement rassurant.
La valériane calme l'agitation nerveuse et les problèmes d'insomie. L'escholtzia favorise l'endormissement et permet de lutter contre les réveils nocturnes et les cauchemars. La mélisse, une herbe à forte odeur de citronnelle, atténue l'agitation et les troubles du sommeil."
Comme l'enfant n'a pas conscience de faire une terreur nocturne et qu'il n'en garde aucun souvenir, mieux vaut éviter de lui en parler le lendemain matin. L'hérédité, le manque de sommeil, les situations stressantes et la fièvre peuvent causer des épisodes de terreurs nocturnes.
Selon certains experts, les cauchemars sont le reflet amplifié de situations vécues ou d'émotions ressenties qui ont une connotation négative. Ainsi, une personne ayant vécu un traumatisme, comme une agression sexuelle peut revivre ce moment maintes et maintes fois à travers ses rêves.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.
Il est courant de comparer la paralysie du sommeil à un rêve éveillé de courte durée. La personne va reprendre conscience pendant la nuit, mais les seuls muscles capables de répondre sont les muscles respiratoires et oculaires. Cet état peut être une source d'inquiétude, mais ne présente aucun danger réel.
Le cauchemar provoque des émotions tellement intenses que des zones du cerveau déconnectées pendant le sommeil se reconnectent brusquement avec la réalité. C'est un peu comme si une "alarme de secours" se déclenchait pour mettre fin à un sommeil devenu insupportable. »
« Pour oublier ses mauvais rêves et se libérer de l'angoisse suscitée, l'enfant a besoin de les verbaliser, puis de leur donner une fin heureuse », rappelle le Dr Sylvie Royant-Parola. Le lendemain, proposez-lui de vous raconter son cauchemar de vive voix, en le dessinant ou en faisant revivre la scène à ses jouets.
Les conséquences de cauchemars
Les cauchemars chroniques peuvent par contre causer des troubles du sommeil récurrents et ainsi affecter la qualité du sommeil. Le sommeil n'est plus récupérateur et la qualité de vie est perturbée (fatigue, irritabilité, inattention, anxiété).
Quelle différence entre le rêve et le cauchemar ? Scientifiquement aucune ! Ils correspondent tous deux à des moments de semi-éveil pendant lesquels le cerveau crée ces illusions. La seule différence est le type d'histoire rêvée.
Communément, un cauchemar est un mauvais rêve. Le rêve, comme le cauchemar, consistent en les manifestations de l'activité cérébrale durant la nuit. Il apparaît durant la phase de sommeil paradoxal, la dernière phase du cycle de sommeil.
Habituellement, il n'est pas nécessaire de consulter un médecin pour des terreurs nocturnes qui se produisent de temps à autre. Généralement, les enfants n'expérimentent plus de terreurs nocturnes dès qu'ils sont adolescents.
Généralement, les pleurs de bébé indiquent que celui-ci a peur ou est angoissé. Il peut s'agir soit de terreur nocturne soit d'un cauchemar. Les terreurs nocturnes concernent uniquement les bébés ayant plus de 2 mois et interviennent en toute première partie de la nuit. Ce dernier crie et hurle : il semble terrifié.
Les terreurs nocturnes se manifestent par des crises violentes : physiques : mouvements brusques, agitation, hurlement, yeux ouverts vitreux, somnambulisme, physiologiques : tachycardie, anxiété, peur.
"Il est possible que les cauchemars servent à simuler des menaces afin de nous aider à nous y préparer", analyse-t-il. Autre explication avancée : ces mauvais rêves nous aideraient aussi à mieux assimiler nos émotions.