Traitements. "On prescrit généralement des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) ainsi qu'un antiacide d'action locale comme le Gaviscon®" indique le Dr. Delamare. Les antagonistes des récepteurs à l'histamine de type 2 (anti-H2) peuvent également être prescrits.
Le pyrosis correspond à un reflux acide et douloureux en provenance de l'estomac, pouvant atteindre la bouche. Le pyrosis est le symptôme principal du reflux gastro-œsophagien (RGO). Il est à l'origine des douleurs caractéristiques et traçantes qui parviennent derrière le sternum.
C'est un cancer associé à plusieurs facteurs de risque (avec un niveau de preuve scientifique convaincant) : le tabac, l'alcool, la chique de bétel, un poids insuffisant, la surcharge pondérale (surpoids et obésité), un grand nombre de maladies entrainant des lésions de l'œsophage et des facteurs génétiques.
L'aloe vera est également un antiacide naturel très utile pour les reflux gastriques. Selon une étude réalisée, il est conseillé de boire 10mL par jour de sirop d'Aloe Vera pendant 4 semaines pour diminuer les brûlures, les régurgitations, les flatulences, les éructations ainsi que les remontées d'acides.
On y apprend que le miel peut avoir un effet « barrière » et aiderait à limiter les reflux gastriques. Le miel aurait des propriétés digestives. C'est un remède naturel qui aiderait à la digestion et à la stimulation de l'estomac.
L'argile verte tapisse l'estomac et agit comme un pansement gastrique naturel tout en possédant des vertus anti-inflammatoires. Elle se consomme en étant mélangée à de l'eau 30 minutes avant les repas et à distance des prises de médicaments. Son usage ne doit pas être prolongé au risque de provoquer de la constipation.
Le jus de citron frais (dilué dans une tasse d'eau chaude, à consommer à jeun). Le bicarbonate de soude (une cuillère à soupe dans une demi-tasse d'eau). Le vinaigre de cidre (1 à 2 cuillères à café chaque jour, mélangé dans le thé). La camomille ou la menthe peuvent aider à réduire les symptômes de reflux acide.
Les produits laitiers
Contrairement aux idées reçues, certains produits laitiers n'empêchent pas une bonne digestion et permettent alors d'éviter les brûlures d'estomac. Les yaourts et les fromages à pâte cuite (gruyère, emmental, cantal, …) sont généralement bien tolérés.
Le Gaviscon est un médicament destiné à soulager les reflux gastriques. Il ne présente aucun danger pour la santé selon une étude récente.
Privilégiez les légumes (carottes, endives, courgettes, haricots verts, aubergines, champignons, épinards, laitue, brocolis, fenouil) et les fruits (poires, pommes, pêches, bananes fraîches) Prenez le temps de manger : en savourant votre repas sans vous presser, vous gagnerez en plaisir et en confort.
Au-delà, le traitement l'omeprazole peut légèrement augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres. "La prise d'un inhibiteur de la pompe à protons pendant plusieurs mois expose également à un risque de baisse importante du taux de magnésium dans le sang et de carence en vitamine B12.
L'huile essentielle de romarin
En cas de reflux, il faut d'abord apaiser la paroi de l'œsophage agressée par l'acidité gastrique. L'huile essentielle de romarin à 1,8 cinéole, anti-inflammatoire, tapisse la muqueuse et réduit l'inflammation.
Contrairement aux idées reçues, privilégiez l'eau gazeuse : riche en bicarbonate, elle va diminuer l'acidité et faciliter la digestion. De plus, elle rendra la "vidange gastrique" plus rapide, et donc entraînera des sécrétions acides moindres.
En pratique.
Vous pouvez, par exemple, diminuer la dose de votre IPP de moitié, puis le prendre un jour sur deux jusqu'à l'arrêt complet. Après le dernier comprimé, essayez de rester de deux à quatre semaines sans IPP pour laisser le temps à votre corps de se réhabituer à un fonctionnement normal.
Un reflux gastrique s'accompagnant parfois de douleurs à l'oesophage, peut être directement causé par le stress. Plus souvent, le stress peut aggraver un reflux gastro-laryngé.
les inhibiteurs de la pompe à protons (lansoprazole, oméprazole, rabéprazole, ésoméprazole, pantoprazole) ont une efficacité optimale pour soigner les œsophagites. Ils réduisent les sécrétions acides de l'estomac et permettent la cicatrisation des lésions de l'œsophage.
Si l'œsophagite n'est pas prise en charge rapidement et traitée de façon adaptée, certaines complications peuvent apparaître : une sténose, soit une cicatrisation et un rétrécissement de la partie inférieure de l'œsophage. le syndrome de Barrett. un cancer de l'œsophage.
Traitement du spasme œsophagien
Les inhibiteurs calciques comme la nifédipine peuvent soulager les symptômes en relâchant les muscles de l'œsophage. Des antidépresseurs tricycliques sont également utilisés pour relâcher les muscles et peuvent également être administrés. (comme la dicyclomine) sont moins efficaces.
Un autre symptôme est le fait de tousser lorsque l'on mange. Cela signifie qu'une partie de la nourriture qu'on avale va dans les poumons. Cela traduit le fait que le cancer de l'œsophage, en se développant, a formé une communication entre l'oesophage et la trachée (le conduit qui apporte l'air aux poumons).
Il peut également exister une douleur à la déglutition, des maux de gorge, une perte de poids ou d'appétit, des douleurs thoraciques ou dorsales, des brûlures d'estomac, une voix enrouée, une toux, un hoquet persistant, des nausées ou vomissements, de la fatigue, des difficultés de digestion, des régurgitations, des ...