Le traitement par hormonothérapie provoque chez 20 à 50 % des patientes des douleurs musculosquelettiques qui débutent le plus souvent durant les premiers mois de traitement. Elles peuvent s'atténuer en quelques semaines, voire quelques mois et cessent après le traitement.
Le tamoxifène administré pendant 5 ans a longtemps été le traitement standard en situation adjuvante quel que soit le statut ménopausique, permettant une réduction significative du risque de récidive et de mortalité par cancer du sein à 15 ans de 39% et 30% respectivement (1).
Certaines plantes non hormonales comme l'Actaea racemosa ou l'Actaea cimicifuga peuvent limiter les effets secondaires sans empêcher l'action de ces antihormones. Plusieurs études montrent en effet leur efficacité sans interférer avec les traitements classiques.
Privilégiez les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents de préférence complets, poissons…) Limitez la consommation de produits sucrés, salés et gras. L'équilibre alimentaire ne se construit pas sur un repas ou une journée mais plutôt sur la semaine.
«Le yoga, la sophrologie, la relaxation ou la méditation, peuvent aider à les réduire», affirme la gynécologue. «Une méta-analyse d'études de l'acupuncture sur des survivantes de cancers du sein a démontré une réduction des bouffées de chaleur (2)», ajoute le Dr Saghatchian.
L'arrêt de l'hormonothérapie après la première année augmentent le risque de rechute du cancer du sein chez les femmes jeunes.
L'hormonothérapie est le plus souvent très efficace, notamment dans le traitement des cancers du sein hormono-dépendants (près des trois-quarts des cancers du sein), où elle est souvent prescrite en complément d'une chimiothérapie. Elle a fait chuter la mortalité liée aux cancers du sein.
THS : quand l'arrêter ? Au bout de deux ans, il est souvent conseillé de suspendre le traitement hormonal substitutif une fois par an pour voir s'il est toujours nécessaire ou si l'on ne peut pas diminuer les doses.
La rechute est liée à une destruction incomplète des cellules cancéreuses lors du premier traitement. Ces cellules vont se multiplier et peuvent rester « dormantes » pendant des mois ou des années, ce qui explique les récidives tardives(2).
La confiance en soi
En l'associant pleinement aux décisions familiales ou professionnelles difficiles, on évitera de donner au patient le sentiment qu'il sort fragilisé ou diminué de sa maladie. Réaliser que les autres lui rendent sa place, pleine et entière, l'aidera à reprendre progressivement confiance en lui.
Contrairement à la chimiothérapie ou à la radiothérapie, qui cherchent à tuer rapidement les cellules cancéreuses, l'hormonothérapie vise à entraîner leur mort à plus long terme en créant un milieu hormonal qui leur est défavorable.
Les effets secondaires recensés du traitement hormonal sont : saignements vaginaux, ballonnements, hypersensibilité des seins, maux de tête, nausées, vaginites et démangeaisons vaginales, crampes dans les jambes, sautes d'humeur et perte d'appétit sexuel.
Se dit d'un cancer dont la croissance est stimulée par des hormones. Certains cancers sont hormonodépendants ou hormonosensibles : la croissance de leurs cellules est activée par des hormones. Un traitement hormonal permet alors de freiner ou de stopper le développement de ces cancers.
Les bouffées de chaleur, les sautes d'humeur, la dépression, la fatigue, la prise de poids et une perte de libido sont des effets secondaires communs du tamoxifène.
– Le taux de survie à 5 ans est souvent utilisé par les oncologues et autres scientifiques travaillant sur le cancer chez les adultes. L'idée est que si 5 ans après la découverte du cancer le patient est toujours vivant, la probabilité est élevée que le cancer ait disparu de l'organisme.
La chimiothérapie, la radiothérapie, l'hormonothérapie et le traitement ciblé peuvent provoquer une perte de poils et de cheveux. Si certains traitements entraînent inévitablement une perte de poils et de cheveux, dans d'autres cas il sera difficile de prévoir si un tel effet se produira.
Les baies : framboises, myrtilles, mûres, groseilles, goji, açaï, canneberge etc … Ces petits fruits colorés brillent par leur teneur en polyphénols antioxydants, essentiels dans la prévention du cancer.
Il vaut mieux placer l'eau filtrée au réfrigérateur et la boire dans les 24 heures. Les cartouches utilisent des sels d'argent pour leur propriétés antibactériennes.
Pour éviter de prendre du poids, ne sautez pas de repas, faites des repas équilibrés, augmentez votre consommation de légumes et baissez celle des produits sucrés et gras.
Jogging, vélo, marche, natation… le tout, c'est de garder le rythme.
Exemestane (Aromasine™)
C'est un anti-aromatase stéroïdien irréversible. Sa prescription après 2 ou 3 ans de tamoxifène, est plus efficace que le tamoxifène seul pendant 5 ans en situation adjuvante et est considéré comme un traitement de première intention au stade métastatique.