Le Nalméfène est un traitement ponctuel. Il doit être pris chaque fois que le patient envisage de consommer de l'alcool et il est fait pour réguler l'envie de boire. Le Baclofène est un traitement fait pour diminuer le plaisir lié à la consommation d'alcool.
Ces symptômes ne sont pas dangereux en soi et disparaissent habituellement au bout de 7 à 10 jours d'abstinence. Après 24 heures, les symptômes de sevrage atteignent un pic et, après trois jours, le pire est passé. Cependant, les idées noires et l'insomnie peuvent persister pendant plusieurs semaines.
L'envie de boire est donc la motivation à consommer, une émotion qui pousse à prendre de l'alcool. En buvant on la diminue. Est-ce tu bois pour diminuer l'envie de boire ? L'intensité de l'envie de boire une boisson alcoolisée n'est pas innée, elle est apprise.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Depuis février 2013, le nalméfène (Selincro®) dispose d'une autorisation européenne de mise sur le marché pour le traitement de la dépendance à l'alcool. Il est remboursé par la Sécurité sociale depuis septembre 2014. Ce médicament agit sur le système de récompense en diminuant l'envie irrépressible de boire.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
L'exercice physique est l'une des façons les plus connues d'arriver à une sensation d'ivresse sans boire d'alcool. En faisant des sessions de cardiotraining régulièrement, vous libérez des endorphines, de la sérotonine et de la dopamine, des substances chimiques qui agissent sur le cerveau.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Passez en revue vos habitudes et modifiez celles qui vous incitent à boire de l'alcool. Privilégiez les activités où vous n'allez pas être tenté de boire. Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées.
Celle qui cumule le plus de mauvais points est sans aucun doute la bière qui possède un fort index glycémique. Or, le sucre est stocké sous forme de graisses dans l'organisme, d'où l'expression « ventre à bière ». En outre, la bière contient du dioxyde de carbone qui provoque des gaz et des ballonnements.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
L'alcoolorexie n'étant pas médicalement reconnue, les symptômes de cette pathologie ne sont pas clairement définis. Elle se manifeste donc par le fait de sauter des repas pour pouvoir boire de l'alcool et réduire ainsi le nombre de calories ingérées.
« L'alcoolisme est une maladie que l'on peut soigner. Le chemin pour le patient est long et difficile, avec des rechutes et des moments de découragement, mais il peut s'en sortir », explique le Dr Bernard Basset de l'Association nationale de prévention en alcoolisme et addictologie (Anpaa).
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans les addictions. Le suivi par un psychiatre (médecin) est indispensable. Nécessité d'une évaluation par un médecin généraliste en raison des risques de complications physiques dues aux addictions.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
La raison est très simple : on retrouve du gaz carbonique dans la bière, car il s'agit d'une boisson gazeuse. Lorsque l'on boit une bière, on peut d'ailleurs constater que notre ventre a tendance à se gonfler, car ce gaz carbonique va distendre l'estomac et donc créer ce ventre à bière, mais d'abord temporairement.
Si vous buvez plus de 3 unités d'alcool (3 verres d'alcool, soit 30 g d'alcool pur) par jour si vous êtes un homme ou plus de 2 unités d'alcool (2 verres d'alcool, soit 20g d'alcool pur) par jour si vous êtes une femme3, votre relation avec l'alcool est peut-être problématique.
Cette dépendance se manifeste à travers des symptômes physiques de manque quand vous ne consommez pas (tremblements, sueurs, crises de tachycardie, hypertension, nausées, vomissements), mais elle est aussi psychologique, au point de ne plus arriver à vivre sans l'alcool.
Le sevrage de la nicotine dure environ 15 jours à 3 semaines, en fonction des individus, ses symptômes éventuels les plus fréquents sont les troubles du sommeil (insomnie, sommeil agité), l'irritabilité, l'anxiété, les humeurs dépressives, l'hyperactivité et l'augmentation de l'appétit.