Certains signes faisant suspecter un risque hémorragique doivent être rapidement signalés au médecin : présence de sang dans les selles ou les urines, saignements des gencives, bleus survenant spontanément, fatigue inhabituelle, pâleur importante.
La surveillance d'un patient sous anticoagulant de type AVK nécessite de faire des prélèvements sanguins pour l'INR deux fois par semaine, le premier mois du traitement. Ensuite, les prélèvements peuvent être espacés : une fois par semaine, puis une fois tous les 15 jours si les résultats sont stables.
Compression de la plaie Evitez, si possible, tout contact avec le sang de la victime : demandez-lui de comprimer elle-même sa blessure. Sinon, exercez une pression directement sur la plaie avec vos mains protégées (gants jetables, sac plastique ou linge). Allonger la victime Allongez la victime en position horizontale.
Pour déceler une hémorragie interne, il faut être attentif aux symptômes tels que sueurs froides, vertiges, évanouissements, pâleur, vomissements, soif, chute de tension, décoloration des muqueuses, accélération du rythme cardiaque, céphalées, douleurs dans la zone affectée, et accélération du rythme respiratoire.
Un INR (International Normalized Ratio) de contrôle est réalisé à J-1 le matin et s'élève à 1,2. Aucun ajustement n'est prescrit, mais un contrôle de l'INR et du TCA est réalisé à J0, lors de l'entrée du patient.
Dans ce cas, la prise de sang pour mesurer l'INR doit être faite le matin (il n'est pas nécessaire d'être à jeun). Le résultat est communiqué dans la journée. Attention, même si l'INR n'est pas dans les valeurs acceptables, il ne faut jamais modifier la posologie d'un traitement anticoagulant sans l'avis du médecin !
Une fois mesuré le taux de prothrombine, l'INR permet de comparer le résultat à une norme. Le résultat normal de l'INR est de 1 (patient qui n'est pas anticoagulé). Les patients sous anticoagulants doivent se situer idéalement entre 2 et 3. Au-dessus de 4, il y a un risque important de saignement.
Les tests de dépistage les plus utilisés pour rechercher des troubles hémorragiques sont la numération plaquettaire, le temps de prothrombine (temps de Quick [TQ]) et le temps partiel de thromboplastine (= TPP, TCK, TCA, TPP).
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
surélever légèrement, si possible, la zone blessée, comprimer manuellement l'hémorragie, à l'aide de compresses ou de linge sec et non souillé : drap, torchon propre, serviette de toilette. Il faut exercer une compression suffisante pour arrêter le saignement.
Arrêtez le saignement par une compression directe avec la paume de la main ou les doigts. Si vous êtes seul ou ne pouvez pas maintenir la compression, fabriquez un tampon de tissu ou de papier épais et maintenez-le en place avec un lien large, non élastique et bien serré (faire un moins deux tours).
On parle d'une hémorragie quand une personne perd une grande quantité de sang qui ne s'arrête pas spontanément de couler. Voir une personne perdre du sang peut être impressionnant, et il peut être difficile de se rendre compte de la quantité.
Un saignement alarmant, qu'il faut distinguer d'une simple plaie, se reconnaît par sa rapidité à imbiber un mouchoir (en quelques secondes) et il ne s'arrête pas spontanément. Tout le monde peut être témoin ou victime d'une hémorragie accidentelle : plaie par arme blanche, coupure avec du verre...
Lorsqu'elle est indiquée, la surveillance de la numération des plaquettes est effectuée le plus souvent 2 fois par semaine pendant le premier mois de traitement puis 1 fois par semaine si le traitement par héparine se prolonge au-delà.
Les instructions concernant son mode d'emploi sont données sur la notice de l'auto-injecteur LOVENOX. La surveillance régulière de la numération plaquettaire est impérative pendant toute la durée du traitement en raison du risque de thrombopénie induite par l'héparine (TIH) (voir rubrique 4.4).
L'injection se fait, en position assise ou couchée, dans la région abdominale, en évitant une zone de 5 cm autour du nombril, ou sur la face externe des cuisses. Il est important : d'alterner les sites d'une injection à l'autre.
Irriguez la plaie avec beaucoup d'eau et assurez-vous qu'il ne reste ni poussière ni saleté. En cas de saignement, comprimez la plaie avec une compresse sèche jusqu'à ce qu'il cesse. Pour cela, vous pouvez utiliser un hémostatique : demandez conseil à votre pharmacien.
Le choc hémorragique est la conséquence d'un déséquilibre entre demande et apport d'oxygène. Le choc hémorragique est secondaire à une perte massive et brutale de sang. Les saignements d'origine digestive sont la première cause de choc hémorragique.
Dans le cas d'un garrot, la concentration de [K+] dans le milieu extracellulaire augmente, puisque cet ion ne peut plus circuler. Le danger apparaît si on enlève le garrot après 20 min, temps nécessaire pour que K+ s'accumule de manière très importante dans le liquide extracellulaire.
Traitement antifibrinolytique lors des saignements abondants
Le médicament utilisé est l'acide tranexamique (Exacyl®, Spotof® et leurs génériques). Le traitement médical est contre-indiqué en cas d'antécédents thrombo-emboliques veineux (une phlébite par exemple) ou artériels (accident vasculaire cérébral par exemple).
La principale cause de coagulopathie est la consommation des plaquettes et des facteurs de coagulation liée à l'hémor- ragie, indissociable de l'hémodilution liée à la fois au remplissage vasculaire et à la transfusion de concentrés érythrocytaires dépourvus de plaquettes et de facteurs de la coagulation.
Si l'INR est trop bas, le patient peut souffrir notamment d'essoufflement, de pâleur inhabituelle, de malaise inexpliqué. Son dosage d'AVK va devoir être augmenté, voire même complété par une injection sous-cutanée d'héparine, autre anti-coagulant.
Intégrez dans vos plats des poissons gras comme le saumon, la sardine ou le maquereau. Certains fruits oléagineux tels que les noisettes et les amandes ont des bienfaits protecteurs pour la circulation sanguine. La pastèque, un fruit gourmand qui nous hydrate tout l'été, est aussi riche.