L'interrogation du pacemaker se fait par télémétrie. Ainsi les paramètres de stimulation cardiaque sont enregistrés sur un ordinateur (programmateur) après une connection à distance avec le stimulateur au moyen d'une palette posée sur la peau à l'endroit du pacemaker.
Un suivi spécialisé est instauré pour vérifier le bon fonctionnement de l'appareil, recueillir ses mémoires et surveiller l'usure de la batterie. Ce suivi comporte des contrôles télémétriques réguliers (par l'ordinateur dédié au pacemaker) généralement dans le centre où l'appareil a été implanté.
Un ordinateur (programmateur), il va pouvoir interroger le boitier sur d'éventuels dysfonctionnements ou vérifier la présence d'enregistrements particuliers, et également effectuer tout les tests nécessaire afin de vérifier l'intégrité du système. L'examen est totalement indolore.
Respectez les rendez-vous de contrôle auprès du centre d'implantation ou du cardiologue. Une fois bien réglé, l'appareil est contrôlé environ tous les 6 mois. Cette fréquence peut varier en fonction de la durée de vie de l'appareil ou si un problème particulier sur un dispositif est identifié.
Un boîtier sous la clavicule
Attention, images de chirurgie ! Panne de courant. Avec l'âge, ou après un accident cardiaque, le système électrique peut se dérégler.
Durant 4 semaines après l'implantation, il faut éviter les mouvements intenses des bras (par ex. le coude au-dessus de l'épaule) du côté du pacemaker, afin de ne pas déplacer les électrodes. Actuellement, la résonance magnétique nucléaire est compatible avec certains modèles de pacemaker et d'électrodes.
Quels sont les inconvénients d'un pacemaker ? La pose de cet appareil peut comporter des risques si le patient fait des efforts de forte intensité avec son bras côté pacemaker, comme l'hématome de la loge du boîtier ou un saignement interne autour du boîtier.
La pile a une durée de vie variable de 5 à 10 ans en moyenne. Un suivi médical régulier est indispensable pour s'assurer du bon fonctionnement des sondes et de l'état de la pile. Lorsque la pile est épuisée, une courte intervention est nécessaire pour changer le boitier du pacemaker, les sondes restent en place à vie.
La durée de vie d'un stimulateur cardiaque est d'environ 8 à 12 ans et varie selon la dépendance.
après une anesthésie locale de la peau, l'électrophysiologiste pratique une incision au niveau de la cicatrice du stimulateur. Il dégage le boîtier puis déconnecte la ou les électrodes. Ces dernières sont vérifiées pour s'assurer de leur intégrité.
Le pacemaker est proposé aux personnes souffrant de bradycardie: leur cœur bat trop lentement ou de façon irrégulière, en général à moins de 60 battements par minute. Une telle fréquence cardiaque ne permet pas d'apporter assez de sang et d'oxygène au corps.
Un hématome peut également apparaître au niveau de la loge, et tout gonflement doit être signalé au médecin. Un pneumothorax, de l'air dans la plèvre autour des poumons, ou un hémopéricarde (du sang autour des cavités cardiaques) peuvent survenir lors de la ponction veineuse nécessitant parfois un drainage.
Les pacemakers (appelés également stimulateurs cardiaques) et les défibrillateurs cardiaques sont des dispositifs médicaux implantables, ayant pour but de réguler le rythme de votre cœur par des impulsions électriques.
Un nouveau pacemaker, en phase de test chez l'animal, se recharge automatiquement, en utilisant l'énergie transmise par les battements du cœur. Bonne nouvelle pour les personnes qui portent ce type de stimulateur cardiaque, car le changement de la pile quand celle-ci est déchargée nécessite une nouvelle intervention.
L'alarme peut être déclenchée du fait de la détection d'un champ magnétique, d'une modification d'impédance (associée à une variation de voltage de la stimulation délivrée par le pacemaker), d'un problème avec une électrode ou d'une batterie faible, indiquent les auteurs.
Ces prothèses cardiaques apportent un traitement cardiaque interne, mais ne maintiennent pas obligatoirement le patient en vie. Une pathologie cardiaque associée, ou une autre maladie, peut causer le décès du patient.
Embarquer avec un pacemaker
Prendre l'avion avec une prothèse électrique cardiaque est simple et sans danger.
Le pacemaker autorise la pratique d'un sport de compétition ou de loisir engendrant une demande cardiovasculaire faible à modérée [7, 8], si toutefois la pathologie cardiovasculaire associée ne le contre-indique pas.
Sous réserve de l'accord d'un cardiologue et d'une surveillance cardiologique régulière, on recommande généralement à une personne porteuse d'un pacemaker de pratiquer une activité physique d'intensité faible à modérée dans le cadre de ses loisirs4 (marche, course à pied, cyclisme, natation…).
Symptômes éventuellement associés
des battements du cœur plus rapides ou palpitations ; d'une perte d'appétit ; d'une douleur au niveau du foie.
L'eau est la seule boisson indispensable ; il faudrait en boire au moins un litre et demi par jour, telle quelle ou sous forme de boissons chaudes. Limitez la consommation des graisses, surtout saturées (viennoiseries, pâtisseries, charcuteries, beurre, sauces, fromages, lait entier…).
Cette obligation incombe au médecin constatant le décès (ou à un thanatopracteur) qui enlève les piles et les pacemakers, avec la mise en place des précautions air et contact afin d'éviter toute contamination du personnel ou de l'environnement.
Les systèmes actuellement implantés (pacemaker et la ou les sondes qui le relient au cœur) sont pour la plupart compatibles avec l'IRM. Les modèles diffèrent par la puissance du champ magnétique autorisée (1,5 ou 3 Tesla) et la possibilité ou non de centrer l'examen sur le thorax.
Les médicaments utilisés pour traiter les troubles du rythme cardiaque sont notamment les bêtabloquants (contre-indiqués en cas de troubles de la conduction), l' amiodarone et d'autres antiarythmiques . Les anticoagulants ne sont pas des médicaments spécifiques des troubles du rythme.