Pour enrayer une crise d'appendicite, l'opération chirurgicale reste massivement utilisée. Pourtant, dans des cas de petite inflammation, le recours à l'antibiothérapie reste possible.
Le traitement de l'appendicite est chirurgical, et consiste en l'ablation de l'appendice infecté : c'est l'appendicectomie. Cette intervention est le plus souvent réalisée par cœlioscopie. Ainsi, les complications sont rares et la convalescence est courte.
L'appendicite est une inflammation courante touchant de préférence les personnes âgées de 15 à 30 ans, bien qu'elle puisse se déclencher à n'importe quel âge : elle reste cependant très rare avant 3 ans. La bonne nouvelle, c'est qu'elle se soigne facilement de nos jours.
En cas d'appendicite aiguë non compliquée, une dose unique est suffisante en intraveineuse : cefoxitine 2 grammes (g) ou association amoxicilline + acide clavulanique 2 g ou en cas d'allergie, association imidazolé 1 g et gentamicine 5 mg/kg.
L'appendicite aiguë : symptômes, diagnostic et évolution. Une appendicite se manifeste par des symptômes tels que des douleurs abdominales, de la fièvre ou des troubles digestifs. Pour poser le diagnostic, le médecin complète son examen clinique par des examens : analyse de sang, échographie et parfois scanner.
Lorsque l'appendice est obstrué, les germes et bactéries se multiplient, causant ainsi une infection. Plus rarement, il arrive que l'appendice soit bloqué par : Un corps étranger : accumulation de pépins et /ou graines de fruits et légumes (pommes, raisins, etc.).
L'appendicite aiguë peut concerner les personnes de tous les âges, mais survient particulièrement avant l'âge de 30 ans, avec un pic de prévalence généralement entre 10 et 14 ans et un autre entre 25 et 34 ans.
Quand faut-il consulter ? Si vous avez une douleur vive et persistante au bas de l'abdomen, près du nombril ou plus à droite, rendez-vous aux Urgences.
Le nombre d'appendicectomies a été divisé par quatre en 30 ans grâce aux progrès de l'imagerie médicale et de la biologie, mais les débats sur la nécessité d'opérer restent vifs.
À condition d'intervenir dans un deuxième temps si l'état du malade ne s'améliorait pas rapidement. L'appendicite, inflammation d'un petit appendice du côlon, se traduit par des douleurs abdominales, des troubles digestifs, et éventuellement de la fièvre. Le risque en l'absence d'intervention, c'est la péritonite.
S'il soupçonne une appendicite, le médecin ou le chirurgien aura recours à l'échographie qui permet, dans certains cas, de visualiser l'appendice, son inflammation et parfois la cause de l'occlusion. «Si l'échographie révèle un coprolithe, l'intervention est réalisée sans attendre», souligne le Pr Varlet.
Les douleurs abdominales du côté droit, proches du système digestif ou du système urinaire, sont le plus souvent associées à une inflammation de l'appendice, de la vésicule biliaire ou des calculs biliaires.
Des complications sont toujours possibles avec cette opération, de son vrai nom l'appendicectomie, avec, par exemple, un appendice situé anormalement, sous le foie. Il y aussi un risque de perforation de vaisseaux ou d'organes par les instruments chirurgicaux.
La crise d'appendicite commence en général par une douleur plus ou moins intense dans le bas ventre, à droite de l'abdomen (fosse iliaque droite). Le malade n'a pas faim, peut avoir des nausées ou des vomissements, une fièvre modérée (entre 37,5° C et 38,5° C) et parfois aussi de la constipation.
Typiquement, elle se manifeste par une sensation de brûlure ou de pincement au niveau du bas-ventre. Mais une douleur ovarienne peut être confondue avec une douleur abdominale, de l'utérus, de la vessie, du côlon (si la douleur est du côté gauche), ou de l'appendice (si la douleur est du côté droit)...
Quels sont les symptômes d'une péritonite ? Dans la forme typique de péritonite aiguë surviennent de violentes douleurs abdominales localisées ou étendues d'emblée à tout l'abdomen. Si la douleur est localisée, son siège initial peut orienter vers la cause, et son extension est généralement rapide.
Généralement, l'appendicite se traduit par une douleur abdominale souvent un peu diffuse, mais dont le maximum siège dans la partie inférieure droite de l'abdomen, région appelée la fosse iliaque droite.
Diagnostic. Outre l'examen clinique, le diagnostic de l'appendicite (qui est réalisé à l'hôpital) nécessite une prise de sang - celle-ci révèle une hausse du nombre de globules blancs dans le sang (hyperleucocytose) et une hausse du taux sanguin de protéine c-réactive (CRP : il s'agit d'un témoin de l'inflammation).
La péritonite est la principale complication d'une appendicite non traitée. La principale complication est la perforation de l'appendicite qui entraîne une infection du péritoine (péritonite). Mots clés : Appendicectomie.
Autrement dit, le stress peut venir d'une situation (tension professionnelle, examen à passer, agression verbale), d'un accident physique (fracture, traumatisme crânien), d'une maladie (grippe, appendicite), etc.
Chez les femmes de tout âge, des maux de ventre situés en bas à gauche peuvent être dus à un zona abdominal. Dans ce cas la patiente se plaint d'une sensation de brûlure sur le côté du ventre. Lorsque la cause est intestinale, la douleur à l'abdomen peut s'accompagner de vomissements, de sueurs, voire d'un malaise.
constipation ; diarrhée ; gaz ; rigidité à l'abdomen.
Que faire en cas de point de côté ? En cas de point de côté, penchez-vous en avant et comprimez doucement la zone douloureuse avec les mains. Respirez lentement et profondément. Il est également possible de s'étirer doucement, en se penchant du côté opposé à la douleur.
Une douleur abdominale à droite est le signe d'un problème au foie ou à la vésicule biliaire. L'appendicite se traduit par une douleur abdominale au niveau de la partie inférieure droite de l'abdomen (la fosse iliaque droite).