Le traitement est dépendant de la cause des hallucinations. Dans le cas de problèmes de pathologie mentale, les antipsychotiques (neuroleptiques), éventuellement associés transitoirement à des anxiolytiques et une prise en charge psychologique sont le traitement le plus efficace.
Ne faites pas pour autant semblant de le croire, ce qui attiserait son délire. Contentez-vous de lui dire que vous, vous ne voyez/vous n'entendez rien et ne vous attardez pas sur l'hallucination en elle-même. Concentrez-vous plutôt sur la réaction de votre proche à cette hallucination.
Parmi ces dernières figurent entre autres la schizophrénie (50 à 80 % des schizophrènes ont des hallucinations auditives), le trouble bipolaire, la dépression et bon nombre d'affections neurologiques: tumeurs au cerveau, accidents vasculaires cérébraux, encéphalopathies, épilepsie, sclérose en plaques, maladies liées à ...
Parmi les médicaments de cette catégorie, citons la rispéridone (Risperdal), la quétiapine (Seroquel), l'olanzapine (Zyprexa), la ziprasidone (Zeldox), la palipéridone (Invega), l'aripiprazole (Abilify) et la clozapine (Clozaril).
La consommation de certaines substances, notamment les drogues (les hallucinogènes, les psychostimulants) peuvent favoriser l'apparition des hallucinations visuelles. Aussi, à doses élevées, certains médicaments modifiant la perception. Egalement appelés les hallucinogènes, ils induisent des hallucinations visuelles.
Contrairement à ce que l'on croit, les hallucinations ne sont pas forcément un signe de folie. Ni de consommation de drogues, d'ailleurs. Le phénomène est bien plus commun chez les personnes dites «saines d'esprit» qu'on pourrait le croire.
En effet, une atteinte neurologique (migraine ophtalmique), une maladie neurodégénérative (Parkinson, maladie à corps de Lewy...) ou psychiatrique (schizophrénie...) peut être en cause. La prise de drogues peut, elle aussi, perturber le fonctionnement du cerveau et générer des hallucinations visuelles.
Si possible, proposez-lui plusieurs moyens de l'aider pour lui donner le sentiment de maîtriser la situation. Transmettez-lui un message d'espoir en lui disant qu'on peut l'aider et que les choses peuvent aller mieux. Si la personne refuse de discuter avec vous, ne l'obligez pas à se confier.
En effet, cette confusion peut être secondaire à de nombreuses causes : fièvre élevée, surdosage du traitement antiparkinsonien, infarctus du myocarde, fécalome, traitement à base de morphine… mais aussi à la suite d'un deuil, d'une entrée en institution ou à l'hôpital, etc.
Des voix ou des bruits que personne d'autre ne peut entendre
Si une personne entend des voix ou des bruits non perceptibles par les autres, il s'agit d'hallucinations auditives. Par exemple, il peut s'agir de voix dictant une conduite, de murmures, de commentaires sur ce qu'elle fait et/ou de dénigrement à son égard.
Il est nécessaire de redire que la fin de vie (de même que la vie en général !) est un lieu où les visions sont parfaitement normales. Trop souvent, c'est notre regard, notre perception ordinaire qui ne sait pas les accueillir et les accepter pour ce qu'elles disent.
Les idées délirantes et les hallucinations sont des symptômes de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées. Lorsqu'elles éprouvent des idées délirantes ou des hallucinations, les gens ne voient pas les choses comme elles sont vraiment.
Définitions. L'hallucination visuelle est une « perception sans objet à percevoir »3 et diffère de l'illusion visuelle, interprétation inexacte d'une perception sensorielle réelle.
Toutes les techniques de gestion du stress (yoga, sophrologie, mindfulness ou méditation de pleine conscience…) sont également bonnes à mettre en place pour calmer votre angoisse et du coup vos petites voix intérieures.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Comment réagir? «Surtout, ne pas argumenter», insistent les spécialistes interviewés. Le psychologue Claude Bélanger conseille de dire au fur et à mesure ce qui ne va pas et d'éviter toute confrontation puisqu'elle ne fera que renforcer la vision du paranoïaque. L'important est de développer une relation de confiance.
L'approche émotionnelle du dialogue ouvert. Pour les thérapeutes finlandais du dialogue ouvert, la cause sous-jacente de ces symptômes et de ces maladies réside dans la vie émotionnelle de la personne affectée. Des non-dits liés à des événements traumatiques sont la racine de la psychose.
Les hallucinations peuvent être causées par une lésion ou une tumeur au cerveau, ou encore d'autres troubles neurologiques. Ne paniquez pas! Les lésions au cerveau sont rares et, même si vous êtes en proie à des hallucinations du sommeil, il y a peu de chances pour que cela en soit la cause.
Synonyme : délire, illusion d'optique, mirage, vision.
Ainsi, en cas de stress chronique (stress continu), notre organisme sécrète des niveaux élevés d'adrénaline et de cortisol, venant déséquilibrer le système nerveux autonome et ainsi faire perdre progressivement la vision et ce jusqu'à la cécité.
visionnaire adj. et n. Qui a ou croit avoir des visions surnaturelles.