Lorsque vous commencez à travailler, vos revenus professionnels ne sont pas pris en compte pendant les 6 premiers mois pour le calcul de votre AAH. Durant cette période, vous percevez donc l'intégralité de votre AAH. Après les 6 mois, votre AAH est réduite (on parle d'une AAH différentielle).
Vous pouvez cumuler l'AAH avec : La Prestation de Compensation du Handicap (PCH) La pension de retraite que vous percevez. L'Allocation d'Éducation de l'Enfant Handicapé (AEEH) de votre enfant.
La Caf peut supprimer votre AAH dès votre retour à l'emploi si votre rémunération mensuelle dépasse les plafonds de revenus fixés. Toutefois, ce cas reste rare.
Vous êtes à la retraite et vous êtes reconnu comme porteur de handicap, avec un taux d'incapacité supérieur à 80%. Depuis 2017, vous pouvez continuer à percevoir l'AAH. Si votre taux d'incapacité se situe entre 50% et 79%, vous ne percevez plus l'AAH à partir de l'âge légal de départ en retraite, à savoir 62 ans.
Si votre taux d'incapacité est égal ou supérieur à 80%, vous devrez, ensuite, adresser à votre Caf l'avis de dépôt de votre demande. En l'absence de ce justificatif, votre droit à l'Aah sera suspendu à 62 ans.
Pour rappel, les ressources annuelles pour percevoir l'AAH ne doivent pas dépasser certains plafonds : Pour une personne vivant seule : Le plafond annuel de ressources est de 11.480 euros. Pour une personne vivant en couple : Il est de 20.778 euros. Pour chaque enfant à charge : Le plafond est augmenté de 5.740 euros.
Lorsque vous commencez à travailler, vos revenus professionnels ne sont pas pris en compte pendant les 6 premiers mois pour le calcul de votre AAH. Durant cette période, vous percevez donc l'intégralité de votre AAH. Après les 6 mois, votre AAH est réduite (on parle d'une AAH différentielle).
Le montant de l'AAH a été revalorisé de 1,8% le 1er avril 2022, puis de 4% le 1er juillet 2022. Son montant est passé de 919 euros à 956 euros pour une personne célibataire et sans ressources, pour tenir compte de l'inflation galopante (5,8% en juin 2022 sur un an).
Maintenant certaines personnes handicapées ont le droit d'avoir l'AAH à vie. Ce sont les personnes handicapées qui ont : un taux d'incapacité de 80 % ou de plus de 80 % ■ et qui ont besoin d'aide toute leur vie pour certaines activités. Ces personnes peuvent avoir l'AAH pour toute la vie.
La Caf ne peut suspendre votre AAH au seul motif que vous refusez de demander l'Asi ou l'Aspa. Votre Caf n'a pas le droit d'arrêter de vous verser votre AAH parce que vous n'avez pas justifié avoir sollicité l'Asi ou l'Aspa. C'est à elle de vérifier que vous pouvez prétendre à l'une de ces deux allocations, ou pas.
Vous avez parfaitement le droit de solliciter la CAF pour connaître la personne qui vous a dénoncé. Il faut faire une demande écrite et vous pourrez consulter sur place à la CAF le courrier dénonciateur. C'est une obligation que la CAF ne divulgue pas pour les raisons que l'on peut comprendre.
Si votre taux d'incapacité est au minimum de 80 %, l'AAH vous est accordée pour : un à dix ans ; ou à vie, depuis le 1er janvier 2019, si votre handicap ne peut évoluer favorablement. Dans ce cas, à la retraite, vous la recevez en complément de votre pension.
Le salaire médian pour les emplois travailleur handicape en France est € 37 450 par an ou € 20.58 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 30 090 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 195 000 par an.
Pas d'autre hausse au 1er avril 2023 ? Cette hausse de l'AAH vient s'ajouter au 1,8 % d'augmentation du 1er avril 2022, sa date de réévaluation annuelle habituelle. Ainsi, à taux plein pour une personne seule, elle passera de 919,86 euros par mois à 956,65 euros, soit un total de + 5,8 % sur l'année, de juin à juin.
Vous pouvez bénéficier du montant maximal de l'AAH est de 919,86 €, si votre taux d'incapacité est supérieur à 50% (il n'y a aucune différence entre un taux d'incapacité compris de 50% à 79% et un taux supérieur à 80%).
Les bénéficiaires de l'AAH concernés par ces augmentations seront tout de même sous le seuil de pauvreté de 12,3%. Une revalorisation est effectuée chaque année. La prochaine sera donc en 2023 !
Il est donc bien possible de cumuler l'AAH avec une pension d'invalidité, ou une rente d'IPP. Les périodes de perception de l'AAH ne permettent pas de percevoir des trimestres de retraite.
Si vous avez un taux d'incapacité compris entre 50 et 79% ou si vous avez pris votre retraite avant cette date (1er janvier 2017), vous cessez de percevoir l'AAH le jour où vous prenez votre retraite. C'est alors un autre dispositif qui s'applique, celui du régime de retraite pour inaptitude (voir de quoi il s'agit).
Au 1er janvier 2022, le montant maximal de l'AAH est de 919,86 € par mois. Vous pouvez prétendre à ce maximum si vous ne touchez aucune ressource.
Dans le cas de Marie, sur ses 616 euros net imposables par mois, on ne prend en compte que 20 % des 466 premiers euros, soit 93, puis 60 % des revenus compris entre 466 et 616 euros, soit 90 euros. Au total, avec 616 euros de revenus, c'est donc 183 euros seulement (93+90) qui sont intégrés dans le calcul de l'AAH.
Le décret est paru le 17 août 2022. A compter du 18, les allocataires de prestations sociales percevront un versement complémentaire correspondant à la hausse de 4 %, soit 36,79 euros pour l'AAH. Et l'intégralité à 956,65 euros à partir de septembre.
Une aide exceptionnelle d'un montant maximal de 4 000 euros est versée aux entreprises ou associations qui embauchent un salarié handicapé, en CDI ou CDD d'au moins 3 mois, et rémunéré jusqu'à 2 fois le Smic, et ce quel que soit son âge.
Dans le cas où vous touchez une pension ou une rente (invalidité, retraite, accident du travail), vous recevez la différence entre le montant de votre pension ou rente et les 956,65 €. Exemple : Si vous touchez une pension de 100€ par mois, le montant de votre AAH sera calculé comme suit : 956,65 – 80 = 876,65€.
À noter : suite à la loi Rebsamen du 17 août 2015, lorsqu'un salarié est déclaré inapte et que le médecin du travail précise qu'il ne peut pas rester dans l'entreprise sous peine de risques pour sa santé, l'employeur peut rompre son contrat de travail sans proposition de reclassement.