Le chevalier courtois accorde une grande place à l'amour, la "fine amor". Cet amour exige du chevalier un dévouement total aux désirs de sa dame: il doit la mériter par son obéissance, sa fidélité et par les prouesses qu'il accomplit pour elle.
La dame est suzeraine, le chevalier est son vassal. Afin que l'amant ne puisse pas user de son pouvoir pour soumettre sa belle, celle-ci est souvent d'un rang social supérieur à celui du chevalier. La relation amoureuse est régie par un véritable code du « savoir aimer ».
C'est un guerrier et un noble. Son premier devoir est de se battre pour son seigneur (son suzerain) dont il est le vassal. Il doit aussi obéir à d'autres règles : sens de l'honneur, courage, loyauté envers Dieu.
Tu ne fuiras jamais devant l'ennemi. Tu combattras les infidèles avec acharnement. Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine. Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole.
Les qualités du chevalier idéal sont la sagesse, le courage, la générosité et la fidélité. à l'Eglise chrétienne.
Le chevalier devait être courtois et sage pour tous. Il devait être aussi généreux. Tu seras, partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal.
Qui a le caractère héroïque et généreux des anciens chevaliers ; noble : Une âme chevaleresque.
Il doit être un guerrier valeureux, capable de faire montre de courage, de force et d'endurance. Mais il doit aussi être à la hauteur du code d'honneur de la chevalerie : être impartial, juste, généreux, pieux, protecteur envers les faibles et les opprimés et plein de merci pour ses adversaires.
En matière de devoirs, les chevaliers doivent protéger les orphelins, les veuves et l'Eglise. Les chevaliers doivent faire tout ce qu'ils peuvent pour que ces derniers ne soient pas attaqués ou ne meurent pas de faim. L'Eglise interdit aux chevaliers de se battre le Lundi, le Samedi et le Dimanche.
Parmi les qualités centrales de la chevalerie figurent la loyauté, la générosité, le dévouement, le courage et la courtoisie, des qualités qui étaient estimées par la gent militaire et que les contemporains considéraient comme étant celles que le chevalier idéal devait posséder. »
En effet, pour devenir chevalier, un homme doit répondre à certaines exigences : fidélité à la parole donnée, défense des faibles, générosité envers tous et s'engager au respect d'un code de l'honneur. Ce code n'est pas réellement écrit, mais il est présent dans tous les esprits.
Il a le respect de toutes les faiblesses et s'en constitue défenseur. Il est fidèle à la parole donnée, elle ne peut, ni ne doit être mise en doute. Il ne recule pas devant l'ennemi ou l'obstacle. Il ne se bat pas par la pointe de l'épée mais par la force de son esprit chevaleresque.
Il y a quatre sortes de chevaliers : le chevalier régulier, le chevalier militaire, le chevalier honoraire et le chevalier social.
Un des précurseurs de l'amour courtois des troubadours est Guillaume IX d'Aquitaine, duc d'Aquitaine (1071-1126) et grand-père d'Aliénor d'Aquitaine. Son activité poétique naît après la croisade qu'il mena en Orient et son séjour à Antioche (1101-1102).
L'amour courtois est un idéal de sentiments et de comportement à une époque du Moyen Âge. Il influera fortement le cadre de vie de l'aristocratie. Les principes de ce courant sont : courtoisie, loyauté, fidélité, amour.
L'histoire
Les chevaliers du Moyen Âge sont des soldats suffisamment riches pour posséder un cheval, une épée et une armure. Ils sont aux ordres d'un seigneur qui les loge.
Les chevaliers au moyen âge du 13e siècle
Quelques soient leurs origines sociales, les chevaliers au moyen âge forment une compagnie élitiste. Ils vivent ensemble, chevauchent ensemble, tuent ensemble. Ils se sentent invincibles et meurent d'ailleurs rarement au combat : la mortalité à l'époque est de 1 %.
Il vivent dans la maison d'un seigneur chargé d'être leur parrain. Ils doivent suivre un apprentissage rigoureux qui s'apparente à une éducation militaire. Ils apprennent le maniement des armes et à monter à cheval. Une cérémonie marque l'entrée de ces garçons au sein de la chevalerie, il s'agit de l'adoubement.
Le bouclier protège le flanc gauche du chevalier. Il est porté suspendu à gauche grâce à une courroie passant par l'épaule droite. Il est souvent renforcé, à l'extérieur par des bandes de fer qui se croisent en son centre. Ce croisement forme quatre parties (ou quartiers) qui sont à l'origine des quartiers des blasons.
Cos de la Hitte (du) : Fortitudo et celeritas (Courage et célérité).
"Chevaleresse", un terme employé au Moyen Âge
Avec "chevalière", ces deux mots sont en usage au Moyen Âge. Ils ne désignent pas la femme du chevalier, non, mais bien la cavalière qui combat à cheval.
Un chevalier se doit d'être généreux. Il exerce donc l'hospitalité, l'aumône et vole au secours des plus faibles. Il exerce aussi la générosité pour ses adversaires envers lesquels il se montre clément. L'idéal du chevalier est de ne plus vivre pour lui-même mais de donner sa vie aux autres.
Le chevalier – la chevaleresse : Le développement d'un suffixe spécifique pour les « estats » féminins au Moyen Age.
C'est l'appropriation des pratiques et qualités qu'ont adoptées les hommes et les femmes qui ont été reconnus à travers l'histoire et les cultures, comme des modèles de réalisations et de comportements face aux problèmes de leurs temps.