L'autoguidage permet au missile de se déplacer de façon totalement automatique, sans nécessiter d'opérateur (« tire et oublie »). Le composant du missile servant à détecter la cible est l'autodirecteur (« tête chercheuse » dans le langage commun).
La fusée donne au statoréacteur la vitesse qui lui est nécessaire pour fonctionner, puis il est éjecté. À contrario, de nombreux missiles air-air, air-mer, air-sol ne sont propulsés que par un statoréacteur, la vitesse initiale permettant l'ignition du statoréacteur étant la vitesse de l'avion tirant le missile.
L'Amérique a investi plus de 40 milliards de dollars dans son système GMD. Au vu des tests (10 sur 18 ont réussi), la probabilité du succès d'un seul intercepteur est de 56-57 %, ce qui nous donne 97 % de chances d'intercepter un missile en une salve de « 2x2 ».
L'interception est effectuée par un missile (tactique) de très forte puissance propulsive pour gagner très rapidement la haute atmosphère et dirigé vers la cible par son détecteur infrarouge.
Concept. Le concept du missile balistique est simple : c'est celui du lancer du javelot. Plus on lance vite, plus le javelot va loin. Pour lancer le plus vite possible l'athlète court puis transmet toute sa vitesse à son arme, encore accrue par un violent mouvement du bras.
Ce projet, appelé « European Sky Shield » [bouclier anti-aérien européen] réunit donc, outre l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Slovaquie, la Norvège, la Lettonie, l'Estonie, la Hongrie, la Bulgarie, la Belgique, la République tchèque, la Lituanie, les Pays-Bas, la Roumanie et la Slovénie.
Ce type de missiles, très manoeuvrable, est censé défier les systèmes de défense anti-aérienne. Ils ont atteint, lors des essais, toutes leurs cibles à une distance pouvant atteindre 1000 à 2000 km.
Si toutefois on atteint un abri, il faut retirer ses vêtements, ses chaussures et passer à l'eau la totalité de son corps pour bien retirer toutes les particules radioactives. En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur.
Les missiles qui réalisent leur interception à basse ou moyenne altitude utilisent en général une charge explosive pour détruire leur cible, comme les missiles antiaériens dont ils sont le plus souvent dérivés. C'est le cas par exemple du Patriot PAC-2 ou du S-400.
Une carte sur laquelle il était indiqué que les nouveaux missiles intercontinentaux russes Sarmat, capables de transporter jusqu'à dix têtes nucléaires, peuvent atteindre Berlin "en 106 secondes", Paris "en 200 secondes" et Londres "en 202 secondes". Des missiles toutefois encore en phase de test.
Le missile hypersonique DF-17
Ce missile hypersonique peut frapper une cible dans un rayon de 2.500 kilomètres en atteignant une vitesse qui dépasse les 7.000 kilomètres par heure.
L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais. Sur la côte normande, des bunkers permettraient aussi de s'abriter mais pas de résister à une attaque nucléaire, tout comme les catacombes de Paris.
L'Iris-T SLM dispose d'une capacité de tir à 360°, avec une portée maximale de 40 kilomètres et une altitude allant jusqu'à 25 kilomètres.
D'un poids dépassant les 200 tonnes, le Sarmat est censé être plus performant que son prédécesseur - le missile Voïevoda d'une portée de 11.000 km - assure-t-on du côté de Moscou. Selon une association américaine luttant contre la prolifération des missiles, sa portée pourrait atteindre les 18.000 kilomètres.
les missiles balistiques de portée moyenne MRBM : portée entre 1 000 et 3 000 km selon la Missile Defense Agency des États-Unis ; les missiles balistiques de portée intermédiaire IRBM : portée entre 3 000 et 5 500 km selon la Missile Defense Agency des États-Unis.
Le missile Sarmat ferait 35 mètres de long et pèserait plus de 200 tonnes, pour un diamètre de 3 mètres. Il serait également doté de 10 ogives nucléaires, qui font de lui « le missile le plus puissant du monde », selon les dires du ministère de la Défense russe.
Mais l'histoire de la Tsar Bomba résonne aujourd'hui avec un missile nucléaire russe capable de raser un pays entier. Le RS-28 Sarmat, renommé par l'Otan "Satan 2", est le petit frère de la Tsar Bomba. Ce missile balistique intercontinental d'une centaine de tonnes est l'arme la plus redoutable de l'arsenal russe.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
Rien ne peut arrêter un missile hypersonique. Le message lancé par des officiels russes est clair. La vitesse qui pourrait être dix fois supérieure à celle du son et la distance de plusieurs milliers de kilomètres entre le lancement et la cible crée une menace inédite.
Le RS-28 Sarmat (en russe : РС-28 Сармат, surnommé « Satan 2 » par la presse occidentale, code OTAN : SS-X-30) est un missile balistique intercontinental de très grande taille développé par la Russie.
Les fusées utilisent un carburant qui n'est ni de l'essence, ni du diesel, ni même du kérosène employé dans les avions ! Le carburant des fusées doit être beaucoup plus efficace. Le plus utilisé est l'hydrogène : de grands réservoirs d'hydrogène et d'oxygène sont placées sous les fusées ou les navettes spatiales.