La dépréciation d'une monnaie peut se produire pour des raisons diverses. Des changements de taux d'inflation, une instabilité politique et d'autres facteurs économiques en sont généralement la cause.
La chute de la monnaie unique est l'effet de causes multifactorielles : l'inflation, les craintes de récession, la guerre aux portes de l'Europe. L'inflation galopante qui touche les secteurs de l'énergie, les matières premières, se double en effet d'une croissance ralentie.
Un taux flottant varie à chaque transaction en fonction de l'offre et de la demande de chacune des deux monnaies sur le marché des changes. Ainsi, le cours d'une monnaie augmente à chaque fois que la demande dépasse l'offre.
Plus la Banque Centrale du pays imprime de billets, plus la valeur de la monnaie sera en diminution. Lorsque l'État veut donc dévaluer sa monnaie, elle demande à la Banque Centrale d'imprimer de nouveaux billets de banque afin d'augmenter le nombre de billets en circulation.
Définition. Une dévaluation est l'action par laquelle une monnaie perd en valeur, par rapport à une autre valeur de référence, sur décision de l'autorité publique en charge de la devise en question.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
La force d'une monnaie est déterminée par l'interaction de divers facteurs locaux et internationaux tels que la demande et l'offre sur les marchés des changes; les taux d'intérêt de la banque centrale; l'inflation et la croissance de l'économie nationale; et la balance commerciale du pays.
C'est le prix du marché qui détermine la valeur d'une monnaie qui sont souvent utilisées pour le commerce et la finance ,c'est une variation en permanence réalisé par des transactions des opérateurs dans les salles de marchés comme dans des banques ou des bourses.
La dépréciation fait plutôt référence à une baisse de la valeur d'une monnaie due à une évolution économique défavorable qui peut généralement être observée en suivant les indicateurs économiques. Elle résulte de phénomènes qui échappent tout simplement au contrôle de l'État ou de l'autorité monétaire concernée.
1. Le dinar koweïtien. Connu comme la monnaie la plus puissante du monde, le dinar koweïtien ou KWD a été introduit en 1960 et était initialement équivalent à une livre sterling.
Début 2022, deux événements font vaciller la monnaie unique. D'abord l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, puis l'annonce, aux États-Unis, d'un plan de relance massif de l'administration Biden en mars 2022, certes réduit depuis.
Toutes les monnaies, dans tous les pays et à toutes les époques, ont subi une dépréciation, et souvent elles finissent par disparaître pour être remplacées par une monnaie nouvelle, à laquelle on donne le nom de la précédente, d'une de ses divisions ou unités de compte, ou bien encore une appellation nouvelle.
Depuis le début de l'année 2022, il a perdu 7 % de sa valeur. Et la chute semble bien partie pour durer. La banque Nomura imagine même aujourd'hui l'euro tomber sous la parité (0,98 dollar) en août, puis à 0,95 dollar un mois plus tard.
Plus généralement cependant, l'hyperinflation naît d'un déficit budgétaire élevé, que l'État ne parvient pas à financer autrement qu'en créant de la monnaie, ce qu'on appelle communément « faire tourner la planche à billets ». Cet accroissement de la masse monétaire conduit à une hausse des prix.
Intermédiaire des échanges (payer), unité de compte (compter) et réserve de valeur (être stockée).
Il existe trois formes de monnaie aujourd'hui : la monnaie métallique (les pièces), la monnaie papier (les billets), la monnaie scripturale.
L'achat d'argent ne tardera pas toutefois à connaître un considérable essor vu que ce métal prend de plus en plus de la valeur. En principe, la valeur de ce métal est le résultat de sa disponibilité sur le marché international et non de sa rareté comme celle de l'or.
La monnaie forte limite la hausse des prix. Elle diminue le coût du crédit car les taux d'intérêt sont faibles autant que l'inflation est faible. Elle réduit le coût des investissements à l'étranger. En effet avec une monnaie forte les acquisitions à l'étranger reviennent moins chère.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
L' inflation est d'abord perçue comme un phénomène monétaire. Pour les uns, elle est due à une création excessive de monnaie. Pour d'autres, c'est le résultat d'un conflit de répartition de la valeur ajoutée . Désormais, il semble que la concurrence mondialisée en soit le principal déterminant.
Pour juguler l'inflation, il faut tempérer la croissance de la masse monétaire et réduire la demande. C'est un langage économique dur à entendre pour les citoyens, mais la distribution d'argent gratuit ou la hausse des salaires, historiquement, a toujours alimenté l'inflation.
La hausse des prix va durer en France : la sortie du pic d'inflation n'est pas attendue avant fin 2023, selon Bruno Le Maire. La France devrait "sortir du pic d'inflation fin 2023", assure le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans une interview à paraître mercredi dans Le Figaro.
La création monétaire provient essentiellement des prêts accordés par les banques commerciales. Mais les banques centrales créent aussi de la monnaie, par exemple les billets et les pièces.