Une plaie peut s'infecter lorsque des microbes et bactéries parviennent à pénétrer dans les tissus fragiles situés sous votre peau par le biais de la blessure. L'infection peut se développer à tout moment entre deux à trois jours après que vous vous êtes blessé, jusqu'à ce que la plaie soit visiblement guérie.
L'infection, le risque majeur d'une plaie mal soignée
Si une infection n'est pas traitée correctement, les bactéries se multiplient et s'étendent, et peuvent provoquer une infection généralisée. La présence d'une infection peut aussi ralentir le processus de cicatrisation.
Prêter attention à l'aspect de la peau
Deux couleurs vous informent qu'une blessure cicatrise bien : si votre plaie superficielle est rouge, c'est un signe que la cicatrisation est en bonne voie. Si elle prend une teinte rosée et nacrée, votre blessure arrive en fin de cicatrisation !
Si la personne risque de souiller sa plaie, poser un pansement, sinon la laisser à l'air libre. Si la plaie est plus profonde, continue à saigner et s'il y a un risque d'infection, placer un pansement matériel dit humide, pour faciliter la cicatrisation et protéger des agressions extérieures.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Une plaie infectée est le résultat d'interactions dynamiques entre un hôte, un germe pathogène potentiel et l'environnement. Les premiers réflexes à avoir pour soigner une plaie infectée sont le nettoyage, l'application d'une crème antibiotique et/ou la pose d'un pansement bactériostatique.
Les plaies avec infection locale ont tendance à présenter de larges plaques de fibrine dans le lit de la plaie, ce qui augmente le nombre des bactéries. La fibrine se reforme même après le débridement et le tissu de granulation peut avoir une couleur rouge foncé inhabituelle.
Les solutions antiseptiques sont des désinfectants cutanés avec activité antibactérienne, antivirale et antifongique à large spectre. Elles sont utilisées pour nettoyer ou irriguer les plaies infectées.
Une plaie peut s'infecter lorsque des microbes et bactéries parviennent à pénétrer dans les tissus fragiles situés sous votre peau par le biais de la blessure. L'infection peut se développer à tout moment entre deux à trois jours après que vous vous êtes blessé, jusqu'à ce que la plaie soit visiblement guérie.
La protection: il est important de protéger la plaie des agressions extérieures afin de permettre une cicatrisation optimale. Couvrez votre plaie avec le pansement en tissu ou le pansement stérile Elastoplast qui convient le mieux à vos besoins.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps. Il est donc difficile de juger de sa qualité avant six mois à un an», explique le Pr Marc Revol, chirurgien plastique (Hôpital Tenon, Paris).
Une plaie à la jambe qui ne cicatrise pas ? Il s'agit peut-être d'une plaie variqueuse, autrement dit d'un ulcère variqueux. Elle survient au dernier stade de l'évolution d'une insuffisance veineuse chronique secondaire à des varices ou à des séquelles de phlébite.
La Bétadine est un désinfectant, il détruit les germes pathogènes mais il n'aide pas à cicatriser.
Une plaie peut présenter de la fibrine. Elle ressemble à des filaments blancs ou jaunâtres. La fibrine favorise le processus de reconstruction des tissus. Cependant, un excès de fibrine au niveau de la plaie peut retarder le processus de cicatrisation.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
La plaie fibrineuse est la résultante des processus inflammatoire et exsudatif des plaies. Elle se présente sous un aspect jaunâtre, en forme de petites plaques filamenteuses.La plaie fibrineuse bloque les processus de cicatrisation en empêchant les fibroblastes de s'implanter sur le lit de la plaie.
Les antiseptiques les plus couramment utilisés sont les biguanides (chlorhexidine et hexamidine), ainsi que les dérivés du chlore et de l'iode. Il faut préférer les antiseptiques sous formes unidoses ou les petits flacons (une fois ouverts, les antiseptiques peuvent, paradoxalement, être contaminés).
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Les pansements sont en effet essentiels car une plaie doit toujours rester protégée afin de prévenir les infections et les complications. Gardez-le 3 jours. En fonction de la guérison de la lésion, en poser éventuellement un nouveau.
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.