1/ tout, tous, toute, toutes : déterminants
Comme les autres déterminants, ils s'accordent en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou pluriel) avec le nom qu'ils accompagnent.
Tout avec un t est utilisé quand ce qui suit est au singulier. Tous avec un s est utilisé quand ce qui suit est au pluriel.
Tout est invariable lorsqu'il est adverbe, sauf devant un adjectif féminin qui commence par une consonne ou par un h aspiré. Il a généralement le sens de « tout à fait, complètement ».
Pour bien faire la différence entre tout et tous, que l'on parle d'un adverbe, d'un adjectif ou d'un nom, une règle simple permet de ne jamais se tromper. Il faut identifier dans quel cas suivant on se trouve : Tout : masculin singulier. - Tout le vin a été bu.
La réponse simple. On écrit « tous les deux ».
Touts est le pluriel de tout quand il est substantif (quand tout est adjectif, son pluriel est tous), comme dans le tout et les parties. Dans ce contexte, tout peut être accordé et devenir alors touts.
En règle générale, comme tout adverbe, tout ne s'accorde pas. Ils sont tout tristes. Mes chats sont tout mouillés. Exception : Tout s'accorde au féminin et au féminin pluriel quand il est suivi d'un mot commençant par une consonne ou un h aspiré (honteux, handicapé, haineux, etc.)
On écrit tout autre(s) quand tout est adverbe dans le sens de « tout à fait ». Le mot autres prend un s s'il réfère à un nom pluriel : C'est tout autre chose que cette invention.
Forme féminine de l'adjectif indéfini "tout". "Toute" signifie qu'une chose est présente en totalité, que ce soit en nombre, en quantité, en taille... Au pluriel, toutes les choses ou les personnes sont concernées dans leur ensemble. Exemple : De toutes les fleurs du jardin, c'était la plus belle.
Exemples : "Bonjour à vous, bonjour à vous, bonjour à nous !" "Bonjour à toutes !"
2/ Quand tout est un adverbe
S'il accompagne un adjectif, un participe passé ou un autre adverbe, il s'agit de l'adverbe. Vous pouvez le remplacer par un autre adverbe très, entièrement, complètement ou encore vraiment. Quand il est adverbe, “tout” est invariable et s'écrira toujours “tout”.
Règle : si l'orthographe traditionnelle stipule que « après-midi » est invariable (« des après-midi » sans -s), la réforme de l'orthographe de 1990 permet désormais d'écrire « des après-midis » avec un -s.
On écrit "qu'elle(s)" quand on peut remplacer par "qu'il(s)" : Il faut qu'elle rentre tôt. / Il faut qu'il rentre tôt. Dans tous les autres, cas on écrit quel(s) au masculin ou quelle(s) au féminin : Quelle bonne idée ! / Quelles bonnes idées !
tous travaux de bricolage qui signifie "tous les travaux..." tout travail de bricolage qui signifie "n'importe quel travail..." sont tous deux corrects. Mais tout travaux de bricolage est incorrect.
Quand même et tout de même sont deux connecteurs qui donnent souvent l'impression d'être des synonymes : mêmes contextes d'apparition, mêmes emplois. Cette idée se retrouve aussi bien dans les dictionnaires que dans les ouvrages spécialisés.
Il s'accorde avec le nom auquel il se rapporte quand c'est un adjectif, cad si il signifie « semblable, identique ». Un adjectif sert à qualifier ou à classifier un nom.
- Plur. : des tout-petits.
Tout, tous, toutes (pronoms indéfinis) Tout peut être un pronom indéfini à la 3e personne du singulier. Tous (toutes) peut également être un pronom indéfini, mais à la 3e personne du pluriel.
Les aromates comme le baume, la mhyrre, le storax, l'encens, l'absynthe, le genièvre, etc. Les noms des vertus et des vices comme la chasteté, la pudeur, la gloire, la charité, la paresse, l'ivresse, la haine, la bonté, le courage, la douceur, l'inclémence, l'injustice, l'innocence, l'indiscrétion, etc.
La réponse simple. On écrit toujours « tous deux », tous au pluriel, avec un s final puisqu'il s'agit de deux choses ou deux personnes.
Au féminin, on écrit « toutes les deux » et on rencontre aussi d'autres tournures comme « tous trois » ou « tous quatre ».
En général, en français moderne, le « h » initial est aspiré pour les mots d'origine germanique et muet pour les mots d'origine latine. En latin, la lettre « h » est devenue muette dès l'époque de l'Empire et les locuteurs du gallo-roman ignoraient la fricative laryngale [h].