Depuis la loi du 11 février 2005, les maladies chroniques évolutives (dont la polyarthrite rhumatoïde), sont reconnues comme un handicap : les personnes malades peuvent donc demander le statut de travailleur handicapé.
Elle est réservée aux personnes ayant un handicap assez important, c'est-à-dire égal ou supérieur à 80%, selon le barème établi par la MDPH. Elle peut également être accordée aux personnes ayant un handicap compris entre 50 et 80% lorsqu'il y a impossibilité à se procurer un emploi en raison du handicap.
Ainsi, les travailleurs dans l'électronique et l'électricité et les manipulateurs de matériel sont deux fois plus touchés que le groupe de référence. Le surrisque est jusqu'à trois fois supérieur pour les maçons et fabricants de béton.
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie grave qui entraîne une surmortalité.
La polyarthrite rhumatoïde occasionne dans 30 % des cas des douleurs vertébrales, mais au niveau cervical. La PR va alors progressivement détruire : l'articulation occipito-atloïdienne, l'articulation atloïdo-axoïdienne.
Les causes de cette fatigue sont multiples. La fatigue peut tout d'abord être liée à ces substances émises par le système immunitaire lors de poussées inflammatoires et qui épuisent totalement le corps. La fatigue peut également être causée par la douleur inflammatoire chronique des articulations.
Quelles sont les maladies invalidantes ? Maladies cardiovasculaires, diabète, insuffisance rénale chronique, hépatites, cancers, maladies respiratoires, sclérose en plaques, maladies de l'appareil digestif, VIH…
Pour percevoir l'AAH, vous devez avoir un taux d'incapacité de 80% ou de 50 à 79 % à condition de vivre une restriction substantielle et durable d'accès à un emploi. Cette restriction doit être reconnue par la CDAPH.
En particulier, c'est auprès des MDPH qu'il faut déposer un dossier de demande de prestation (Cerfa n° 15692*01), qui sera étudié par une commission dédiée en vue d'évaluer le degré d'incapacité de la personne demandeuse (ou pour laquelle la demande est faite).
Les patients atteints d'arthrite inflammatoire doivent connaître les risques liés à l'uvéite. Bien que l'uvéite ne soit pas causée par le soleil, le soleil ou toute lumière vive aggrave la douleur et la sensibilité à la lumière et crée un sentiment d'inconfort au niveau des yeux.
Dans bien des cas, la polyarthrite rhumatoïde évolue par poussée, entrecoupées de périodes où les symptômes s'atténuent, voire disparaissent temporairement.
les articulations douloureuses sont au moins au nombre de trois au niveau des poignets, des mains ou des doigts ; les articulations douloureuses sont symétriques (les douleurs sont ressenties dans les mêmes articulations droite et gauche) ; la pression des articulations des avant-pieds est douloureuse.
Un traitement pour lutter contre les douleurs de la polyarthrite rhumatoïde. Ce traitement peut comporter : des antalgiques pour calmer la douleur ; des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), qui traitent la douleur et la raideur matinale.
L'incapacité de travail : si la polyarthrite rhumatoïde empêche le patient d'exercer une activité professionnelle de façon prolongée ou définitive, celui-ci peut entamer une demande d'incapacité de travail auprès du médecin du travail, voir auprès du médecin contrôle de la sécurité sociale.
Le taux d'incapacité reconnu doit être d'au moins 66% par le médecin conseil de la sécurité sociale. Le demandeur doit justifier d'au moins 12 mois d'immatriculation à la sécurité sociale à compter de l'arrêt de travail ou de la constatation de l'invalidité par le médecin conseil.
Une commission (la CDAPH) détermine le taux de cet handicap. Le montant de l'AAH s'élève dorénavant à 956,65 euros par mois au maximum (contre 919,86 auparavant) mais peut être abaissé selon les ressources du bénéficiaire.
Si vous avez été reconnu handicapé pendant plusieurs années, vous avez peut-être la possibilité de partir à la retraite avec un taux maximum (c'est-à-dire 50% du salaire annuel moyen que l'on soit ou non en situation de handicap) dès l'âge de 55 ans, soit bien avant l'âge légal qui se situe aujourd'hui à 62 ans.
Conditions d'incapacité
Vous êtes considéré invalide au sens de la Sécurité sociale si, après un accident ou une maladie survenu dans votre vie privée (d'origine non professionnelle), votre capacité de travail ou de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%).
Pour y prétendre, le demandeur doit être dans l'une des situations suivantes : Avoir un taux reconnu de handicap au moins égal à 80%. Ce taux est déterminé auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées, consulter ce lien pour savoir où se trouve la MDPH la plus proche de chez vous.
La thérapie par le froid peut aider à réduire la douleur, l'inflammation et l'enflure. Elle peut aussi s'avérer particulièrement utile durant les poussées, lorsque vos articulations sont chaudes et enflées.
- les personnes qui suivent des régimes spéciaux peuvent perdre 3 Kg (6,5 livres) de plus que les personnes qui ne suivent aucun régime spécial, même s'ils ne le souhaitaient pas.
Par contre il n'y a pas de risque accru de cancers sous traitement par méthotrexate chez les patients traités pour un psoriasis. Il n'a pas été observé non plus de prise de poids sous traitement.