Comment évaluer l'état de conscience ? Une personne est inconsciente si elle n'ouvre pas les yeux à la demande ou sous l'effet d'un pincement de la peau, ou encore si elle ne répond pas aux questions. Une personne qui donne des réponses incohérentes ou incompréhensibles peut être à demi consciente.
Poser des questions et donner des ordres simples (ouvrir les yeux, lui demander de serrer votre main, …) est le premier geste de premiers secours permettant d'évaluer la conscience de la victime. Si la victime ne répond pas à vos demandes, elle a très certainement perdu connaissance et se trouve en état d'inconscience.
Examen de la victime
Le SST doit se poser les questions suivantes : a) la victime présente-t-elle un saignement abondant ? b) la victime s'étouffe-t-elle ? c) la victime répond-elle aux questions, se plaint-elle ? d) la victime, si elle ne répond pas, respire-t-elle ?
Ces événements détermineront les mesures à prendre, par exemple : Annoncer l'état d'urgence. Donner l'alerte. Évacuer la zone de danger.
On recommande souvent à l'inverse de tourner la personne, si possible, sur son côté gauche : cela a de l'importance dans le cas d'une femme enceinte ou d'une victime obèse (voir plus bas), et certains mettent en avant qu'en raison de la dissymétrie de l'estomac, cela serait plus efficace pour éviter les écoulements de ...
Une personne est inconsciente si elle n'ouvre pas les yeux à la demande ou sous l'effet d'un pincement de la peau, ou encore si elle ne répond pas aux questions. Une personne qui donne des réponses incohérentes ou incompréhensibles peut être à demi consciente.
Serrez un poing et placez-le sur la moitié inférieure du sternum. Saisir le poing avec l'autre main. Délivre une compression ferme vers l'intérieur en tirant fortement les deux bras vers l'arrière. Répéter rapidement la compression 6 à 10 fois selon les besoins.
Appelez les urgences sans attendre. Saisissez-vous du défibrillateur automatisé externe s'il y en a un à proximité. Après avoir réalisé 30 compressions thoraciques, effectuez 2 insufflations. Alternez ces 2 méthodes jusqu'à l'arrivée des secours ou jusqu'à ce que la personne respire à nouveau normalement.
Il alerte immédiatement les secours. Si un DAE est proche et facilement accessible, il s'en munit et le met en œuvre immédiatement. En l'absence de DAE, pratiquer immédiatement une RCP en répétant des cycles de 30 compressions thoraciques / 2 insufflations. Poursuivre la réanimation jusqu'à l'arrivée des secours.
Ouverture des yeux : aucune. Réponse verbale : bruits incompréhensibles. Réponse motrice : écarte la main du soignant.
Plusieurs états indiquent une perte de conscience : le sommeil, l'évanouissement, l'anesthésie, le coma. L'étude de l'état végétatif, un éveil sans conscience, souligne combien les limites de la conscience sont incertaines, mais aussi combien il est urgent de les explorer.
Si vous êtes seul, vous pouvez aussi utiliser la manœuvre de Heimlich sur vous-même. Procédez comme décrit ci-dessus et posez un poing sur votre ventre au-dessus de votre nombril. Avec l'autre main, entourez le poing. Ensuite, exercez cinq pressions sur la région du ventre.
Mettez vos bras autour de la personne. Placez votre poing entre le nombril et l'extrémité inférieure du sternum , bien au centre de l' abdomen . Saisissez ce poing avec l'autre main. Enfoncez votre poing brusquement vers le haut, comme pour soulever la personne.
Faites de fortes poussées sur le ventre : avec le poing, vers l'intérieur juste au-dessus du nombril puis vers le haut (mouvement en forme de J). Continuez les poussées jusqu'à ce votre enfant respire, tousse, parle, pleure.
L'inconscient, très puissant
Nous ne pouvons pas contrôler cet inconscient. Seule la psychanalyse nous permet de comprendre nos conflits internes. La psychanalyse procède en découvrant la source du conflit inconscient « refoulé » qui provoque les troubles dans l'existence.
Transe hypnotique, méditation de pleine conscience, mouvements oculaires… Ces techniques offrent de nouvelles voies vers l'inconscient. Et ça marche. En nous influençant à notre insu, notre inconscient pèse parfois sur nos vies.
"Si la personne est inconsciente et qu'elle ne respire pas ou de façon anormale, elle est considérée comme étant en arrêt cardiaque", insiste l'urgentiste. Il ne faut pas la mettre en PLS.
Pour cela, il faut contrôler que la poitrine se soulève et se rétracte régulièrement, on peut également mettre son oreille près de la bouche de la victime pour entendre des bruits de respirations. S'il s'avère que la victime respire encore, il n'est pas préconisé de réaliser un massage cardiaque.
Lorsque la victime d'un accident de la route est inconsciente mais qu'elle connaît une respiration normale, la position latérale de sécurité s'impose, car elle permet la libération des voies respiratoires en évitant que la victime ne s'étouffe avec sa langue, par exemple.