La réponse de la rédaction : Dans une SARL classique, il n'est pas possible d'exclure un associé. La seule solution de se séparer de lui est de négocier le rachat de ses parts sociales.
Le retrait de l'associé doit être décidé à l'unanimité par l'assemblée générale des associés. Si les associés refusent la sortie, l'associé qui souhaite sortir doit saisir le juge pour demander son retrait. L'associé peut également vendre ses parts dans la société à un des associés ou à un tiers.
Malheureusement il est là encore impossible de forcer un associé à vendre ses parts, sauf si cela est prévu par les statuts ou un pacte d'associés. La meilleure solution consisterait à lui faire une offre de rachat, mais il se pourrait que les négociations sur le prix achoppent, surtout si la confiance ne règne plus…
Aux termes de l'article L. 227-16 du Code de commerce, un associé de SAS peut être tenu de céder ses actions. Dans ce cas, l'exclusion de l'associé et le rachat de ses droits sont licites, dès lors qu'une telle cession forcée est prévue par les statuts.
VENDRE SES PARTS A UN AUTRE ASSOCIE
Faire racheter ses parts par un autre associé est donc la solution la plus simple : il suffit d'établir un acte de cession de parts, signé du vendeur et de l'acheteur, de l'enregistrer aux impôts, puis d'en adresser une copie à la société et c'est tout.
La mise en demeure doit être adressée par courrier recommandé avec accusé de réception et doit être motivée. Il est également recommandé de faire noter le désaccord entre les associés lors de la prochaine assemblée générale.
Un associé peut quitter volontairement une SARL à condition qu'une clause de départ volontaire soit prévue dans les statuts de l'entreprise ou qu'il existe un pacte d'associés. En revanche, l'associé qui souhaite quitter la SARL doit céder ses parts sociales, soit à un autre associé de la société, soit à un tiers.
Pour calculer l'impôt fiscale sur la cession de vos parts sociales, il suffit juste de prendre le pourcentage de la Flat tax qui est de 30% sur le montant total de la plue value. Dans ce cas la, celui-ci est égale a 300 euros, c'est donc le montant de la cession de vos parts sociales dans une SARL.
Les cas légaux d'exclusion d'un associé
Tout d'abord, l'exclusion d'un associé peut être engagée dès lors qu'il ne respecte pas ses obligations légales prévues par le droit des sociétés.
Prévoir une procédure de médiation ou de conciliation
Les statuts peuvent prévoir l'application d'une médiation ou d'une conciliation en cas de survenance d'un litige entre associés. Il s'agit d'une procédure qui reste confidentielle vis-à-vis des tiers.
Une association peut souhaiter exclure un de ses membres pour un motif grave. Par exemple, des agissements portant atteinte aux intérêts de l'association, des conflits graves entre membres, des manquements à la sécurité,... Dans ces cas, la réalité et la gravité de la faute doivent être prouvées.
En cas de litige entre les associés, il est vivement recommandé, en plus des statuts, d'avoir rédigé un pacte d'associés pour les SARL ou pacte d'actionnaires pour les SAS. Ce contrat entre les associés est généralement établi par un avocat d'affaires.
On qualifie d' actionnaire minoritaire un investisseur, un salarié ou une autre personne physique ou morale qui ne détient qu'une infime partie des droits de vote et/ou du capital d'une société. Son influence dans les décisions prises lors des assemblées générales des actionnaires reste de fait limitée.
Les droits d'enregistrement dus à l'occasion d'une cession de fonds de commerce ou d'une acquisition de titres (actions ou parts sociales) doivent être payés par l'acquéreur.
La fiscalité des revenus de parts sociales est identique à celle des dividendes d'actions et dépend du compte support. Sur un compte-titres, les intérêts des parts sociales sont soumis, de manière globale, au prélèvement forfaitaire unique.
Principe : taux forfaitaire de 12,8 %
Les plus-values de cession de valeurs mobilières et droits sociaux réalisées par les particuliers depuis le 1er janvier 2018 sont soumises de plein droit à l'impôt sur le revenu au taux forfaitaire de 12,8 %.
Coût de la fermeture d'une société constitué par les formalités légales. La fermeture d'une société occasionne un coût qui avoisine les 550 € en moyenne. Ces frais sont, en réalité, payés en deux temps : lors de la dissolution de la société, puis lors de sa liquidation.
En effet, l'associé dont l'exclusion est envisagée doit impérativement prendre part au vote. A cet égard, et dans l'hypothèse où la majorité requise pour l'exclusion est de plus de 50%, l'associé ne peut pas être exclu. Dans ce cadre, il sera nécessaire de recourir à la dissolution de la société de l'associé.
La valeur nominale des parts sociales est fixée librement par les statuts. En revanche, toutes les parts sociales d'une société doivent avoir la même valeur nominale. Exemple : si la société dispose d'un capital social de 2.000€ divisé en 200 parts sociales, la valeur nominale d'une part est de 10€.
En principe il n'existe pas de droit de retrait pour un associé de SAS. Celui-ci doit être expressément prévu par les statuts de société ou par un pacte d'actionnaires. Pour cela, il faut d'abord prévoir ce que l'on appelle une “clause de variabilité du capital social”.
En conséquence, le seul fait qu'ils ne soient pas signés par un associé ne remet pas en cause la validité de l'assemblée dès lors que celui-ci n'est ni le Gérant, ni le président de la séance.
La notion de dirigeant de fait nécessite la réunion d'un faisceau d'indices concordants, comme la signature bancaire, la signature des documents commerciaux et administratifs ou la gestion effective de contrats d'importance avec les clients.