"Un virus ne peut survivre très longtemps à l'état de particule virale libre dans le milieu ambiant, Il doit donc trouver rapidement une cellule à infecter. C'est essentiellement sous la forme de cellules infectées, des "usines" à fabriquer des virus, qu'il existe dans la biosphère." explique le virologue.
Comme les cellules vivantes, les virus possèdent un acide nucléique (ADN ou ARN) et des protéines. Cependant, selon la définition du biochimiste Wendell Stanley, les virus ne sont pas des êtres vivants mais de « simples » associations de molécules biologiques, le fruit d'une auto-organisation de molécules organiques.
À 30°C, ce taux de survie chuterait à 7 jours et à 40°C, le virus survivrait que 24 heures. En revanche, sur des surfaces poreuses comme le coton, le virus a survécu moins longtemps, jusqu'à 14 jours à la température la plus basse et moins de 16 heures à la plus haute.
Les virus ne servent à rien; ils existent, tout simplement, et sont imbriqués dans un réseau de relations écologiques et de coévolution avec les espèces qui les entourent, y compris la nôtre.
Le SARS-CoV-2 se transmet entre les personnes par les gouttelettes (postillons) émises lors de la toux, les éternuements, la parole ou le chant par un sujet infecté et qui peuvent atteindre la bouche, le nez ou les yeux d'une personne à proximité immédiate (1 à 2 m) et être inhalées.
Il ne dispose donc pas d'un métabolisme propre et n'est pas en état de se reproduire de manière autonome, comme les bactéries : il a absolument besoin de la cellule d'un organisme vivant, l'hôte.
La formation des virions résulte d'un auto-assemblage des protéines virales nouvellement synthétisées qui vont former des capsides. Celles-ci incorporent ensuite une copie du génome viral. Ce processus est fondé sur l'affinité élective qui existe entre les différents composants structuraux du virus.
Les virus ne sont pas vraiment vivants donc ils ne meurent pas non plus, même si de nombreux mécanismes peuvent les dégrader et les empêcher d'être infectieux. Pour persister, les virus ont besoin d'infecter des cellules et les reprogrammer pour qu'elles produisent des copies.
Le virus peut se propager lorsque de petites particules liquides sont expulsées par la bouche ou par le nez quand une personne infectée tousse, éternue, parle, chante ou respire profondément. Ces particules sont de différentes tailles, allant de grosses « gouttelettes respiratoires » à des « aérosols » plus petits.
"Un virus se multiplie à partir de son seul génome en détournant le fonctionnement de la cellule hôte à son profit." Les gènes viraux obligent cette cellule hôte à synthétiser, de nouvelles et très nombreuses particules virales, en tous points identiques à celle qui a pénétré initialement dans la cellule.
La bactérie est un micro-organisme unicellulaire sans noyau dont le génome est constitué d'ADN. A la différence du virus, la bactérie n'a pas nécessairement besoin d'une cellule pour survivre ou se multiplier.
Les virus sont des microbes, c'est-à-dire des “petits êtres vivants”. Ils ne se voient pas à l'œil nu et provoquent des maladies. Les bactéries sont également des microbes mais il ne faut pas les confondre car leur mode d'action est complètement différent.
Les anti-infectieux utilisés contre les virus sont les antiviraux. Ce sont des médicaments qui ont été découverts plus récemment que les antibiotiques. Les antiviraux ne sont prescrits que si cela est nécessaire, en fonction de l'état de santé de la personne, et selon le virus qui est en cause.
Deux hommes ont contribué à la découverte du premier virus, le virus de la mosaïque du tabac. Ivanovski démontre en 1892 qu'un extrait de feuille malade reste infectieux après filtration à travers un filtre de Chamberland.
Un virophage (mot formé par analogie avec le terme bactériophage) est un virus qui infecte un autre virus pour se répliquer.
Les personnes peuvent se contaminer en touchant une surface souillée, puis leurs yeux, leur bouche ou l'intérieur de leur nez. D'où la nécessité de se laver les mains fréquemment avec du savon qui détruit rapidement et efficacement le virus de la COVID-19, ou d'utiliser régulièrement un gel hydro-alcoolique.
Les virus sont caractérisés par leur petite taille, de 17 à 300 nm, exception faite des virus géants (500 nm-1,5 µm) découverts récemment. Par conséquent, leur observation nécessite un microscope électronique. La structure d'un virus paraît très simple : du matériel génétique (ADN ou ARN) et des protéines.
Le SRAS-CoV-2 a fait officiellement 5 millions de victimes, mais d'après des estimations tout à fait crédibles, le véritable bilan de la pandémie serait plus près de 17 millions de morts. Quel que soit le chiffre retenu, la COVID-19 est bien placée sur notre liste des maladies les plus meurtrières de l'histoire.
Le virus le plus dangereux, l'Ebola, dont le taux de mortalité atteint les 90 %, est apparu au Congo en 1976 et ressurgit régulièrement depuis, dont la dernière fois en 2008.
Mimivirus, le plus gros virus du monde, qui défie les définitions des microbes. Il vit dans les cellules de notre environnement et peut infecter l'homme.
Biologie des virus
Un virus est une particule parasite. Ce n'est pas une cellule, l'unité de base du vivant. Un virus ne produit aucune énergie et n'a aucune capacité d'auto- reproduction.
Les virus ont une enveloppe extérieure protéique et parfois lipidique, un noyau d'ARN ou d'ADN et parfois les enzymes nécessaires aux premières étapes de la réplication virale.
En biologie, un hôte est un organisme infecté par un agent pathogène. L'hôte est donc un organisme vivant sur ou dans lequel vit un autre organisme, le parasite par exemple.
Le norovirus est un virus très contagieux qui cause de la diarrhée et des vomissements.