Comment vivait-on en France durant la seconde guerre mondiale ? De nombreuses privations et actions violentes ont rythmé la vie de la France durant la seconde guerre mondiale (1939-1945). Rationnement, déportation de travailleurs, exactions allemandes et bombardements ont profondément marqué la population française.
L'attaque de la France en mai 1940 bouleverse l'histoire de notre pays qui traverse des heures sombres. Pétain collabore avec Hitler. Durant la seconde guerre mondiale , la France est un régime totalitaire: propagande-censure- police politique - arrestations des opposants- camps de concentration...
Pendant la guerre de position, les villes et les villages situés à proximité immédiate du front sont, bien entendu, les plus exposés aux bombardements et aux destructions. Des villages entiers disparaissent totalement. Beaucoup de familles vivent dans les ruines de leur maison ou dans des abris de fortune.
Ils sont ainsi la cible de violences diverses, exercées par les troupes d'invasion : exécutions arbitraires, viols, prises d'otages, le plus souvent aggravés de pillages, voire de saccages gratuits. Sur tous les fronts de la Grande Guerre, les populations civiles sont exposées à cette violence d'invasion.
Ce livre raconte leur vie quotidienne. L'exode, les difficultés à se procurer le pain, les souffrances des femmes des prisonniers de guerre, le martyre de tous ceux que la Gestapo traque et arrête, la vie des maquisards mais aussi la collaboration, les persécutions des Juifs, les dénonciations.
En première ligne, la ration était de 3000 à 4000 calories dont 500 grammes de viande par soldat et par jour. Les plus isolés parmi eux avaient des rations de survie ou dites de longue conversation telles que les biscuits de guerre qui se conservaient très bien.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
Les tranchées servent à protéger les soldats.
Ils vivent dans l'humidité, la boue, la crasse, dans la puanteur. Ils vivent aussi avec les rats et les poux. Ils dorment peu. Ils font des trous sous les tranchées des ennemis pour les faire exploser.
En chiffres absolus, c'est l'Union soviétique qui a subi les pertes humaines les plus élevées, aussi bien en ce qui concerne les civils que les militaires : environ 21 millions de morts, c'est-à-dire 70 fois plus qu'aux Etats-Unis.
Tous les hommes français doivent effectuer un service militaire de cinq ans entre 20 et 25 ans. Les conscrits se disposent à un service de cinq ans. Ils sont répartis en 5 classes et chaque année sont appelées une ou plusieurs classes en fonction des besoins militaires.
Elle est symbolisée par une affiche officielle placardée devant les mairies. Elle appelle tous les hommes de 20 à 48 ans à rejoindre sans délai leur unité d'affectation.
Rats, poux et épuisement
La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
Les conditions de vie des « poilus » dans cet univers sont excessivement dures : outre le froid, les rats, les poux, les odeurs pestilentielles et l'absence d'hygiène, l'ennemi le plus redoutable des combattants est la pluie, qui transforme les tranchées en fondrières malgré les caillebotis qui en garnissent le fond.
France. Après plusieurs jours d'insurrection, Paris est libérée le 25 août grâce a la deuxième division blindée du général Leclerc.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Un pays humilié et ravagé par cinq années de guerre, dont quatre d'occupation nazie. Pleurant ses 570.000 morts, la population survit, contrainte au rationnement : la production agricole s'est effondrée , les cheptels sont décimés. Les usines sont à l'arrêt, les infrastructures exsangues.
L'Allemagne a déposé les armes deux fois en raison des idéologies belligérantes, des conflits entre l'Union soviétique et ses alliés, ainsi que de l'héritage de la Première Guerre mondiale. Nous sommes en 1945. La victoire des Alliés semble de plus en plus évidente.
Augustin Trébuchon est tué à 10 h 55 du matin, soit 16 minutes avant l'heure du cessez-le-feu décidé par l'armistice du 11 novembre 1918 à 11 h 11. Selon d'autres sources, il aurait été tué aux environs de 10 h 45 et 10 h 50. Augustin Trébuchon avait 40 ans.
Le 26 août 1944, acclamé par les Parisiens, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées avec, derrière lui, ses fidèles de la première heure. Des combattants appartenant à la Résistance française luttent dans les rues de Paris, en 1944, pour libérer la ville après quatre années d'occupation allemande.
L'objectif de cette Résistance est de libérer la France de l'occupation allemande avec l'aide des Alliés (principalement le Royaume-Uni et les États-Unis), ou tout au moins de harceler les troupes du Reich.
Les soldats dorment par terre, parfois dans l'eau. Ils ne peuvent pas se changer pendant des mois, ils se lavent très peu.
Philippe Pétain (1856-1951) : « vainqueur de Verdun », (en 1916) maréchal de France, il devient chef du gouvernement en juin 1940 puis chef de l'« État français ». Il signe l'armistice et impose le régime de Vichy, qui collabore avec les Allemands.
Le mot « boche » est une aphérèse de alboche qui serait formé de « al » pour allemand et de « -boche », une suffixation argotique venue peut-être de bosse, « tête » (occitan caboça), que l'on retrouve dans caboche (cap, « tête »), Rigolboche, Alboche (Allemand), Italboche, et des expressions comme « au truc, si l' ...
L'Allemagne envahit la France en mai 1940, Dans ces images, on peut voir les chars, l'artillerie et les bombardiers allemands attaquer la ligne Maginot, un ensemble de fortifications françaises visant à protéger la frontière française avec l'Allemagne.