Paresseux, égoïstes, intolérants, c'est ainsi que les Français considèrent les jeunes d'aujourd'hui, selon un sondage publié hier dans le journal le Monde. Un regard sévère qui creuse un peu plus la fracture générationnelle.
« Les jeunes d'aujourd'hui aiment le luxe; ils sont mal élevés, méprisent l'autorité, n'ont aucun respect pour leurs aînés, et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu'un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents… »
Les modes de vie des jeunes de 15 à 24 ans se distinguent de ceux de leurs aînés. En 2010, les jeunes dorment 30 à 45 minutes de plus par jour en moyenne et consacrent également une heure de plus à leurs loisirs. Ils passent, en outre, deux fois plus de temps à leurs relations sociales que les 30-54 ans.
est l'être qui n'est ni enfant ni adulte mais qui possède une certaine maturité. La jeunesse constitue pour l'être humain la période où il se forme, où il vit projeté vers l'avenir et/ou prenant conscience de ses potentialités, il bâtit ses projets pour l'âge adulte.
Selon une enquête menée auprès des jeunes en 2021, la pollution, le changement climatique, la perte de biodiversité et la rareté des ressources naturelles figurent parmi leurs principales préoccupations.
Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés…
La "perspective de revenus élevés" prend la première place, avoir un "salaire de base compétitif" est 3e tandis que "l'ambiance de travail agréable" perd un rang à la 5e place. Peut-être que l'éloignement vis-à-vis de ces priorités se fait avec l'âge.
Les jeunes subissent aujourd'hui les effets des régressions en matière de protection sociale, d'éducation et de formation. Les réformes sur l'orientation des élèves ont accentué les inégalités. Crise sanitaire, confinement et cours à distance n'ont fait qu'empirer la situation.
Une quête de sens et une envie de découverte
La découverte d'une autre culture ou d'un autre mode de vie est en effet la principale motivation évoquée par trois quarts des répondants. Même si l'apprentissage d'une langue étrangère et le développement de nouvelles compétences sont évoqués par 39 % des sondés.
La jeunesse représente une force vive, elle est riche des aspirations propres à ce moment de l'existence. Mais aujourd'hui encore, des conditions de vie précaires (chômage, exclusion, pauvreté, particulièrement nuisibles aux jeunes défavorisés) gâchent ce potentiel et cette énergie.
Développement émotionnel
Les jeunes sont plus sensibles aux pressions sociales, y compris le désir de se conformer aux attentes et d'être perçus comme compétents et indépendants; cela peut conduire à adopter des comportements professionnels à risque.
Drogues, piqûres, virus... : l'insécurité comme principal argument. L'arrivée de la pandémie de Covid-19 en 2020 a également donné une autre raison aux jeunes de ne plus vouloir sortir en boîte de nuit : la peur et l'anxiété à l'idée d'être enfermé dans un endroit clos avec des dizaines d'inconnus.
Animée par Pierre Lalonde, elle permet à de nombreux groupes et chanteurs ou chanteuses des années 60 de se produire devant un public. «Jeunesse d'aujourd'hui» constitue la tribune par excellence pour la musique «yé-yé» des années 60.
Ils sont dans le bénévolat, dans les nouvelles technologies, ils organisent des évènements sportifs, s'engage dans des actions communautaires, etc.
Les adolescentes et adolescents sont susceptibles d'être influencés par leurs pairs puisqu'ils cherchent leur approbation pour se sentir acceptés et validés. Ainsi, un jeune sera porté à imiter les comportements de ses camarades pour se conformer aux normes sociales de son groupe d'appartenance[7].
Aussi quand on en profite bien, le besoin de s'évader devient un moyen de bien se ressourcer. Autrement dit, il nous aide à faire le plein d'énergie et affronter la vie en usant de nos meilleures ressources. Il active notre capacité de réflexion, ainsi que notre imagination.
Derrière la rémunération (59 %), qui reste donc première, l'environnement de travail (37 %), la flexibilité (37 %) et l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (37 %) ainsi que l'intérêt et le sens des missions proposées (32 %) sont désormais les critères prioritaires dans la recherche d'emploi.
Des jeunes plutôt optimistes
Leur optimisme concerne plus leur capacité à s'orienter vers les études qui les intéressent et à les mener à bien (+ de 80 %). Les jeunes interrogés sont moins sûrs, en revanche, de pouvoir trouver un emploi qui les intéresse (55 %).
55 % d'entre eux pensent que leur avenir sera « plutôt pire » que la vie menée par leur parents. Un chiffre d'autant plus élevé (61 %) chez les jeunes actifs entre 26 et 34 ans. 59 % considèrent que le monde sera « moins bien » en 2040 et 63 % estiment qu'on ne « tirera aucune leçon » du Covid-19.
Et les métiers les plus prisés par les jeunes sont…
Médecin, professeur et chef d'entreprise (2) figurent sur le podium des métiers qui inspirent les jeunes. Viennent ensuite ceux de vétérinaire, ingénieur et policier. Leur point commun ? Le haut niveau de qualification qu'ils requièrent.
Manque d'expérience, formation inadaptée, informations insuffisantes… L'origine des difficultés à trouver un premier job sont nombreuses.
Quel que soit le niveau pratiqué, 86% des jeunes interrogés assurent avoir cumulé au moins une activité culturelle traditionnelle (cinéma, lecture, musée, spectacle…), une activité artistique créative (travaux manuels, danse, chant, peinture…) et une activité culturelle numérique (jeux vidéo en ligne, téléchargement de ...