Le lupus, comme n'importe quelle autre maladie ou accident entraînant une invalidité ou des difficultés, notamment dans le cadre d'une activité professionnelle, peut ouvrir droit à des aides (aménagement des conditions de travail, orientation professionnelle…), voire à des indemnités.
Dès qu'une maladie chronique est détectée, il est conseillé de se renseigner auprès d'une instance compétente. Lors d'une incapacité de travail entre 20 et 39% ainsi que lorsqu'il y a eu des périodes de travail a temps partiel auparavant, cette consultation est absolument nécessaire!
Peut-on travailler et avoir un métier ? Le lupus est une maladie chronique qui ne perturbe pas le travail pendant la rémission. Mais, si la maladie est très sévère ou mal traitée, les poussées évolutives peuvent nécessiter un arrêt de travail.
Bien entendu, lorsque le lupus est en poussée, le sport doit être évité, on peut néanmoins encourager la marche ou la gymnastique si tant est que n'apparaissent pas des douleurs articulaires ou musculaires.
Le lupus s'accompagne fréquemment d'une altération de l'état général. La fatigue est souvent associée aux poussées inflammatoires des maladies. Plus rarement, peut survenir un amaigrissement ou un fébricule, mais ces dernières manifestations sont le plus souvent discrètes.
Des régimes préconisent l'exclusion d'un ou plusieurs aliments. Certains aliments (laitages, graisses animales, aliments cuits, produits céréaliers) pourraient interférer avec le système immunitaire, en modifiant la flore intestinale.
Le lupus spontané survient le plus souvent sur un terrain génétique favorisant. Les facteurs déclenchant les plus fréquemment associés à sa survenue, sont : La prise de certains médicaments. Des facteurs environnementaux : ultraviolet (soleil), tabac, stress.
Presque tous les organes peuvent être touchés, y compris certaines parties du cerveau. On parle alors de neurolupus, qui peut provoquer tout type d'atteinte neurologique, tel des paralysies, des fourmillements, des convulsions, mais aussi psychiatriques, comme de l'anxiété diffuse ou un accès de psychose.
La fatigue est souvent un reflet de l'activité de la maladie. Les douleurs articulaires ou musculaires persistantes et l'inquiétude liée à l'activité de la maladie, qui provoque des troubles du sommeil, sont autant de causes possibles de fatigue liée au lupus.
"S'il y a une centaine d'année, le lupus était une maladie très grave et mortelle, aujourd'hui, les malades qui décèdent d'un lupus sont extrêmement rares, d'autant plus si elle est stabilisée et prise en charge précocement", précise l'experte.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les antalgiques. Ils sont utilisés, sur une courte durée, pour soulager les douleurs articulaires dans les formes légères de lupus érythémateux disséminé.
Le lupus est une maladie chronique qui évolue par poussées irrégulières et qui prend des formes très variées selon les individus. Le lupus n'est pas psychosomatique, ni contagieux ni héréditaire. Il ne provoque pas de cancer.
Les douleurs et inflammations articulaires (arthrite) sont très fréquentes dans le lupus. Elles touchent principalement les doigts, les mains, les épaules et les genoux. Mais contrairement à la polyarthrite rhumatoïde (PR), le lupus détruit rarement les articulations.
Le lupus peut débuter par l'un ou l'autre des signes suivants apparaissant lors d'une poussée et souvent associés à une fièvre modérée mais prolongée, une fatigue ou un manque d'appétit. Les symptômes initiaux sont le plus souvent des douleurs articulaires et des atteintes de la peau.
Le lupus systémique est une maladie auto-immune dite systémique, c'est-à-dire qu'elle peut atteindre différents organes. Les organes le plus souvent atteints sont la peau et les articulations, mais une des atteintes les plus surveillées est l'atteinte rénale.
Vieillissement prématuré des artères, risque plus élevé de cancer du col de l'utérus, prédisposition à faire des infections et insuffisance rénale sont fréquents. En outre, «la maladie s'accompagne souvent d'une fatigue chronique pour laquelle les médicaments ne peuvent rien.
Les symptômes cutanés du lupus peuvent se manifester sous forme d'éruptions rouges, sans démangeaisons. Elles surgissent sur le visage ou le décolleté, en particulier après une exposition au soleil. Une des caractéristiques du lupus est, en effet, la photosensibilité des personnes atteintes.
Si un lupus n'était pas traité, il évoluerait par poussées qui pourraient laisser des séquelles irréversibles surtout lorsque le lupus est rénal (insuffisance rénale chronique) neurologique, cardiaque, pulmonaire ou hématologique.
Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie auto-immune chronique, c'est-à-dire que l'organisme détruit ses propres tissus, ce qui cause de l'inflammation. Cette inflammation entraîne de l'enflure, de la douleur et d'autres symptômes.
Il faut être attentif aux facteurs de risques cardiovasculaires, en particulier l'hypertension artérielle, le diabète, le surpoids, sédentarité et les troubles lipidiques (cholestérol) Une activité sportive régulière permettrait de prévenir les poussées de symptômes.
Les prises de sang, les analyses d'urine, la recherche d'anticorps et les autres examens (biopsie de peau +/- rein, échographie cardiaque, radiographie thorax…) permettent la confirmation du diagnostic et de faire la « cartographie » des différentes atteintes.
Devant des douleurs articulaires ou musculaires, les traitements de fond utilisés le plus souvent sont l'hydroxychloroquine, le méthotrexate, le léflunomide. Devant des atteintes viscérales, les traitements de fond utilisés sont l'azathioprine ; le mycophénolate mofetil, le cyclophosphamide.
Possibilités de réduire le risque de maladies auto-immunes
Faites examiner et traiter les symptômes et les infections d'apparition soudaine ou à long terme par un médecin. Observez les intolérances alimentaires et faites-les clarifier par un médecin. Evitez le contact avec certains produits chimiques.