- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
La fameuse réponse à cette question. Roulements de tambours : NON ! Si vous avez en face de vous un manipulateur, un vrai de vrai, il ne changera pas. Il ne « possède pas » le module de la remise en question et donc du changement.
Le mieux reste alors d'en parler ouvertement : "Il faut tenter de trouver (ou de retrouver) une possibilité de comprendre ce qui est en jeu dans ce mensonge. Et ne pas hésiter à faire appel à un thérapeute de couple qui sera impartial et pourra aider le couple à mettre du sens.
Quand on trahit un ami, on devient un "Judas" : c'est la pire des trahisons, on abandonne un ami en lui retirant la confiance qu'il avait en nous. Mais on peut aussi trahir la confiance de sa femme ou de son mari en lui mentant délibérément pour soi-disant éviter de le faire souffrir...
Mentir demande un effort mental
Selon elle, le mensonge peut être à l'origine de troubles de personnalité : « Le mensonge est souvent associé à deux troubles, qui vont exploiter les autres dans le but de promouvoir le menteur : le trouble de personnalité antisociale et le trouble de personnalité narcissique. »
La multiplication des récits fictifs a des conséquences directes sur l'entourage et sur le milieu du travail. La confiance se perd et les relations se détériorent. La vie sociale se réduit, la vie professionnelle se dégrade. La mythomanie finit souvent par noyer le mythomane dans un tourbillon de mensonges.
Le cerveau d'un menteur est façonné par un ensemble de motivations obscures. Nous pourrions dire que la personne qui choisit de faire du mensonge un mode de vie possède un certain nombre d'objectifs très précis : désir de pouvoir, de statut, de domination, d'intérêt personnel …
S'ils sentent que quelqu'un se referme sur leurs mensonges et soulève des questions, les menteurs ont tendance à se mettre en colère et à se mettre sur la défensive.
Assurez-vous qu'il y a bien un mensonge car si vous l'accusez et que vous avez tort, vous trahirez la confiance que vous avez l'un envers l'autre. La meilleure punition pour cette tranche d'âge est la sanction TV, téléphone ou jeux vidéos.
Comme les mains ont tendance à s'agiter toutes seules, un menteur démasqué peut être tenté de les cacher derrière son dos. Cette position doit vous alerter. Mais attention, le menteur démasqué peut avoir conscience de son agitation. Il se met alors en situation d'autocontrôle.
La confiance est brisée, quand l'autre annule, par un acte, ce que l'on s'était dit auparavant, dans ce fameux "contrat" - qui représente les valeurs communes du couple. Et ce, quelque soit le contrat.
Par ailleurs, le menteur peut avoir un regard fixe, il vous observe alors droit dans les yeux dans la volonté de paraître sincère, ou au contraire il peut avoir un regard fuyant pour se détourner de votre jugement.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif.
La meilleure solution est d'aider petit à petit le mythomane à prendre conscience de la fausseté de sa réalité. Pour cela, vous pouvez confronter son discours avec des éléments qui ne sont pas en adéquation avec celui-ci, tout en ayant à l'esprit que la mythomanie peut être une maladie grave.
«On n'a pas prouvé que le mensonge était génétique. Mais si on vit dans une famille de menteurs, on peut être davantage conditionné à mentir», explique Michel Fize.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
La sophistication accrue du mensonge est intimement liée au développement de la capacité à se mettre à la place de l'autre. Nommée « théorie de l'esprit », cette aptitude permet de comprendre les croyances et les intentions des ses interlocuteurs.
La plupart du temps, les narcissiques évitent de prendre leurs responsabilités et essaient de les rejeter sur les autres. Ce sont des moyens de cacher leurs imperfections ou leurs défauts. Par conséquent, un menteur narcissique ment abondamment pour protéger sa réputation ou cacher ses échecs.
Une étude sur le mensonge est sortie : on s'est aperçu que les gens qui racontent des mensonges arrivent à se désensibiliser complètement par rapport aux émotions négatives. En clair, cela veut dire qu'à un moment donné, il n'a même plus mauvaise conscience, s'habitue et trouve cela presque normal.
La blessure de trahison est une souffrance émotionnelle. Elle se traduit par un schéma de pensée dans lequel la personne blessée est toujours dans le contrôle, doute de la confiance des autres et se montre très exigeante envers elle-même et envers son entourage.