La paranoïa est un trouble mental et émotionnel complexe. Le délire paranoïaque est une forme de psychose. La personne paranoïaque a une perception déformée de la réalité, dominée par des idées ou des croyances exagérées.
La paranoïa n'est pas un trouble psychiatrique en elle-même, mais elle constitue l'un des aspects de plusieurs troubles psychiatriques majeurs. Elle correspond à une méfiance excessive ou une suspicion pathologique de ce qui est alors considéré comme une menace ou une persécution.
La paranoïa est un trouble du fonctionnement mental qui se manifeste par une méfiance exagérée des autres, une sensation de menace permanente et un sentiment de persécution. Le traitement repose sur une psychothérapie associé à la prise de neuroleptiques. L'hospitalisation est parfois nécessaire.
La paranoïa est une maladie qui survient sur une personnalité prédisposée, lorsqu'elle ne peut surmonter certains conflits psychologiques et sociaux. La déchirure intérieure qui s'ensuit serait la cause de la paranoïa et du déclenchement du délire (L'œuvre dramatique d'un paranoïaque sur le délire, 1921).
Si le terme est souvent galvaudé, la paranoïa est une véritable maladie psychiatrique pouvant provoquer des comportements dangereux.
La paranoïa pourrait survenir en raison d'une consommation de certaines substances. En effet une consommation excessive des amphétamines, des stéroïdes, des cannabis, de la cocaïne, de l'alcool, de la marijuana, est mise en cause.
Un épisode psychotique se soigne. Il est même possible d'en guérir. Le traitement doit pour cela être adapté aux symptômes et aux causes de la psychose. Il combine généralement médicaments et psychothérapie.
Psychose due aux drogues : la consommation de drogues, telles que la marijuana, la cocaïne, le LSD, les amphétamines et l'alcool, peut parfois entraîner des symptômes psychotiques. Psychose organique : des symptômes psychotiques peuvent survenir à la suite d'une maladie physique ou d'une blessure à la tête.
Classiquement, il existe trois types principaux de délires paranoïaques : délire d'interprétation et délires passionnels, qui peuvent se recouvrir (combinaison de thèmes), et le délire de relation des sensitifs.
La classification DSM 5 l'organise en plusieurs catégories, ou groupes : Distants, Impulsifs et anxieux. Le trouble de la personnalité paranoïaque est classé dans le groupe de critères de type « Distant ».
La personne paranoïaque interprète tout et croit voir partout des sous-entendus humiliants, agressifs, menaçants pour elle.
Comment réagir? «Surtout, ne pas argumenter», insistent les spécialistes interviewés. Le psychologue Claude Bélanger conseille de dire au fur et à mesure ce qui ne va pas et d'éviter toute confrontation puisqu'elle ne fera que renforcer la vision du paranoïaque. L'important est de développer une relation de confiance.
Les neuroleptiques
Le traitement des troubles paranoïaques (schizophrénie paranoïde, trouble délirant persistant paranoïaque) passe par la prise de médicaments neuroleptiques ou antipsychotiques. Ces traitements aident à lutter contre la perte de contact avec la réalité et la désorganisation de pensée.
Il peut s'agir de changements dans la manière dont les personnes se perçoivent et vivent leurs émotions, leurs pensées et leurs perceptions. Les signes de la phase 2 sont des hallucinations, des délires ou des pensées confuses. La phase 3 d'un épisode psychotique est celle de la guérison.
Psychose et névrose sont des notions très différentes, quoiqu'elles concernent toutes deux des troubles du psychisme. La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité.
La psychose est une maladie mentale qui entraîne, par périodes, une incapacité à discerner le réel de l'irréel. Les psychoses se traduisent par des hallucinations et des délires (c'est-à-dire des propos irrationnels tenus sans que leur auteur soit en mesure de les critiquer ni d'en percevoir l'étrangeté).
Comment en parler avec la personne
Pour parler de l'importance que vous attachez au traitement, essayez de parler à la première personne plutôt qu'à la deuxième. En parlant à la première personne, on relate ses propres émotions ou sa propre façon de voir au lieu de critiquer l'autre personne ou de la mettre en demeure.
En conclusion, et en restant dans l'enseignement lacanien, dans la mesure où le discours de l'Autre précède la naissance du sujet, on peut dire qu'on naît futur psychotique si l'on est baigné jusqu'à l'âge de raison dans un discours où le Nom-du-Père est forclos, tandis qu'on pourrait le devenir en rejetant l'auteur de ...
Les personnes qui vivent une psychose peuvent avoir de la difficulté à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas. Elles peuvent voir, entendre, sentir, goûter ou ressentir des choses que les autres ne peuvent pas. Les symptômes de psychose peuvent souvent se manifester à l'adolescence ou à l'âge adulte.
Que sont ces troubles? La paranoïa est caractérisée par une méfiance excessive ou une grande suspicion à l'égard de menaces, persécutions, trahisons ou complots réels ou imaginaires.
Le délire se traduit par une perte du sens de la réalité, une perception erronée de la réalité, et/ou une confusion des idées. La pensée délirante touche l'intégralité de la personnalité de celui ou celle qui en est atteint.
La décompensation psychotique, rupture de l'équilibre psychique chez un individu, se caractérise principalement par le fait que cette personne "sort du réel" : elle peut alors présenter ce qu'on des bouffées délirantes, des épisodes délirants très brusques.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.