Il ne faut pas qu'elle/il se sente menacé(e) : évitez le contact physique trop proche, ne lui barrez pas les issues ; Il faut lui témoigner de l'empathie en lui demandant ce qui ne va pas ou en commentant ce qu'il ressent ("Tu as peur ?"), sans multiplier les questions ou lui faire de discours.
Un schizophrène doit pouvoir s'isoler parfois pour calmer son stress et faire le point. Les relations amoureuses sont possibles, mais son partenaire doit lui laisser une certaine liberté pour éviter la pression qui conduit à des rechutes.
Par exemple, une personne atteinte de schizophrénie a tendance à s'isoler, ce qui peut affecter les contacts et l'intimité avec son partenaire. De son côté, une personne dépressive ressent souvent une baisse du désir sexuel.
Une idée reçue très répandue est que les personnes schizophrènes peuvent être dangereuses pour les autres lors de leurs crises psychotiques. «La grande majorité d'entre eux ne sont dangereux que pour eux-mêmes, rappelle le docteur Gut-Fayand. Mais environ la moitié des patients fait au moins une tentative de suicide.»
Les schizophrènes ne sont pas fous, ils sont malades. Le plus souvent, ils peuvent apprendre à connaître leur maladie, même s'ils ne peuvent la contrôler totalement. D'ailleurs, 25 % des personnes diagnostiquées schizophrènes finissent par se stabiliser ou par guérir.
Les effets de ce traitement se maintiennent au cours des années. Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent.
Le schizophrène peut paraître insensible, froid, distant, dépourvu d'émotions. Sa capacité à exprimer ses sentiments est fortement diminuée. Il rechigne à s'engager dans une conversation. En réalité, il est souvent en proie à des émotions intenses et à des pulsions contradictoires.
Le délire schizophrénique
Il est surtout illogique et incohérent. Il est le plus souvent à thèmes persécutifs mais aussi mystiques, mégalomaniaques, d'invention. Ces délires sont à la fois hallucinatoires, interprétatifs, intuitifs et imaginatifs.
Durant une crise psychotique, la personne atteinte peut perdre presque tout contact avec la réalité et être envahie par des hallucinations, des idées délirantes, des troubles de la pensée, des troubles de comportements.
Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
Plus la charge génétique est importante, plus le risque de développer la schizophrénie augmente. Le risque pour les frères et sœurs (9 %) et les enfants (13 %) de patients atteints de schizophrénie est dix fois supérieur à celui de la population générale 10.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.
La réponse du psychologue est très claire : "la schizophrénie ne rend pas une personne plus dangereuse !" D'ailleurs, d'après les statistiques, moins de 1 % des crimes en France sont commis par des personnes souffrant d'un trouble grave de la santé mentale.
Le sujet répond le plus souvent favorablement aux traitements antipsychotiques. La schizophrénie catatonique : cette forme de schizophrénie est la plus grave et le traitement est difficile.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
L'incurie : Le syndrome de Diogène se définit aussi par l'absence de soins et la négligence de soit même. En effet, l'individu atteint ne ressentira pas la nécessité de prendre soin de son être, tant en matière d'hygiène que de présentation. Il n'éprouvera par ailleurs, ni gêne ni honte quant à son état.
Au moins un tiers des personnes atteintes de schizophrénie connaissent une rémission complète des symptômes (1). Chez certaines autres, on observe une aggravation et une rémission périodiques des symptômes tout au long de la vie tandis que chez d'autres encore, les symptômes s'aggravent progressivement au fil du temps.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.
Les hôpitaux psychiatriques ont la possibilité de recruter des familles d'accueil thérapeutique, réservées à leurs propres patients. Ils ne font malheureusement pas tous cette démarche. Pour un placement familial thérapeutique, il faut forcément passer par l'intermédiaire de l'hôpital ayant agréé cet accueillant.
Les études récentes ont mis en évidence des anomalies de communication entre l'hippocampe et le cortex préfrontal dans les cas de schizophrénie.
La maladie rend trop difficile ou inaccessible certains aspects de la vie sociale : les patients schizophrènes ont une altération des capacités de socialisation mais pour autant ils ne doivent pas être totalement reclus ; ils n'ont pas des capacités normales de décision et d'action : ils peuvent être raisonnablement ...
Il faut noter toutefois que la majorité des patients avec dépression ou schizophrénie ont une altération modérée à sévère de leur aptitude à la conduite à la sortie de l'hôpital psychiatrique. De même en psychiatrie ambulatoire, la plupart de ces patients, dont des chauffeurs professionnels, conduisent quotidiennement.
Essayez d'amener la personne vers des soins
Même si vous êtes vous-même paniqué, excédé, épuisé, essayer avant tout de rester calme, de ne pas hausser le ton. Il faut lui témoigner de l'empathie en lui demandant ce qui ne va pas sans faire de discours.