La rééducation périnéale, par un kinésithérapeute rééducateur, après un accouchement est une règle de base pour éviter une descente de vessie. En effet, cela permet de renforcer, grâce à des exercices, les muscles du plancher pelvien qui soutiennent la vessie et les autres organes.
Quelles conséquences ? Les conséquences de la cystocèle sont essentiellement de l'ordre de la gêne et de l'inconfort : la sensation de boule dans le vagin peut gêner la marche, la station debout et les rapports sexuels. Aller à la selle ou uriner peuvent également devenir pénible.
Couché ou couchée sur le dos, genoux fléchis, à l'expiration, contractez les muscles du plancher pelvien au maximum comme pour retenir l'urine et les gaz. Tenez la contraction 5 secondes en respirant normalement, puis relâchez avec un repos de 10 secondes entre chaque contraction.
La descente d'organes empêche les femmes d'avoir des relations sexuelles. Il est vrai que la gêne, la peur qu'il soit dangereux ou impossible d'avoir une relation sexuelle, ou encore l'appréhension en regard des réactions du partenaire peuvent avoir des conséquences sur la sexualité de la femme.
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
Il n'est généralement pas dangereux et ne présente pas de complications dans la grande majorité des cas. Seules les formes de prolapsus extériorisées (vous pouvez voir ou sentir l'organe en dehors de la vulve) en permanence peuvent exposer à un risque de complications locales ou au niveau des reins.
Allongés sur le dos, les mains le long du corps et les jambes fléchies, prenez une grande inspiration. À l'expiration, soulevez le bassin et positionnez-vous en demi-pont, en contractant votre périnée. Maintenez la contraction pendant 10 secondes, puis relâchez à fond. Répétez l'opération 10 fois.
La première, appelée rectopexie, consiste à remonter le rectum et à le fixer sur le sacrum (os du bassin) à l'aide de bandelettes synthétiques. Cette intervention est réalisée le plus souvent, par cœlioscopie à l'aide de 4 petits incisions sans grande ouverture du ventre. Cette intervention dure 1 heure.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
essayer d'augmenter très progressivement le temps entre deux mictions pour tâcher d'aller aux toilettes toutes les 2 à 4 heures maximum; éviter la caféine, les limonades et l'alcool qui sont irritants pour la vessie.
Quand est-il justifié de se faire opérer ? L'opération d'un prolapsus n'est jamais indispensable. On a donc toujours le temps de réfléchir quand le spécialiste commence à la proposer. Il interviendra quand la gêne deviendra insupportable.
La première fois, c'est un médecin ou un physiothérapeute qui le mettra. Par la suite, vous pourrez le mettre vous-même ou avec l'aide d'une infirmière de votre CLSC. Il existe différents modèles de pessaires et différentes tailles. Il faut parfois plusieurs essais pour trouver celui qui vous convient le mieux.
Approchez l'extrémité lubrifiée de l'entrée de votre vagin. Insérez délicatement l'extrémité du pessaire lubrifiée dans votre vagin et poussez doucement jusqu'à introduire le pessaire entier. Laissez-le se déplier et reprendre naturellement sa forme une fois à l'intérieur du vagin.
Il est conçu pour libérer votre vagin et vous soulager de tout inconfort lié à un prolapsus ou à une incontinence urinaire à l'effort. Si vous ressentez une douleur ou une gêne, le pessaire n'est probablement pas, ou plus, adapté.
L'apparition de la «boule» survient suite à une faiblesse du plancher pelvien, liée au vieillissement et à la ménopause, mais surtout à la qualité intrinsèque des tissus. Elle est due également à des traumatismes unique ou répétés au niveau du petit bassin comme : un accouchement difficile. des grossesses multiples.
Il existe plusieurs sortes de prolapsus. Quand la vessie descend dans le vagin on parle de cystocèle, c'est le cas le plus fréquent (chez les hommes la vessie va au-delà du périnée). Quand l'utérus descend dans le vagin, c'est un hystérocèle. Et quand le rectum descend dans le vagin, on parle de rectocèle.
L'intervention se déroule par les voies naturelles et ne comporte pas d'incision abdominale. Le plus souvent l'utérus est enlevé. Il va falloir amarrer l'utérus, ou le fond du vagin (si l'utérus est enlevé) à des ligaments du petit bassin.
Les urologues, les gynécologues et les colo-proctologues sont tous amené à prendre en charge des femmes qui ont des problème de prolapsus génital. La chirurgie est le mode de traitement le plus courant des prolapsus génitaux.
Quand la boule est à l'extérieur, elle peut s'infecter et saigner. Il pourra s'y associer des fuites urinaires, voire des pertes d'urines beaucoup plus importantes.
Le choix du sport est également important et il vaut mieux miser sur un sport plus doux comme la natation, la marche ou le vélo jusqu'à ce que le plancher pelvien soit rétabli.
Sport le plus simple à réaliser, la marche est particulièrement recommandée dans la rééducation du périnée. En effet, à chaque pas, les muscles des jambes, du dos, et du bassin sont sollicités.
Asseyez-vous sur une chaise en essayant de maintenir le dos bien droit. Ensuite, contractez votre périnée durant 5 secondes puis relâchez pendant 10 secondes et recommencez 10 fois. Au fil des jours, vous pouvez faire des contractions de 10 secondes. Il faut travailler le périnée avant et arrière.
Au moment de l'expiration, contracter votre anus comme si vous souhaitiez retenir votre urine et/ou un gaz. Si vous contractez les trois sphincters (anus, muscles du vagin, méat urinaire) ensemble, c'est encore mieux. Maintenez la contraction pendant 3 secondes pour commencer. Puis relacher 5 secondes.