Cultiver la conscience de soi
Mais si on veut être à son meilleur niveau et moins sensible au regard d'autrui, il est nécessaire de renforcer et d'approfondir la connaissance de soi. Commencez donc par élaborer une devise personnelle : un mot ou une phrase qui exprime vos convictions et vos valeurs fondamentales.
Peur de décevoir, peur d'être jugée, peur que l'on se moque de vous… Les raisons pour craindre le regard des autres sont multiples. Ces angoisses peuvent être aggravées par un contexte familial difficile, et faire resurgir un manque de confiance en soi qui remonte à l'enfance.
La scopophobie est la peur d'attirer l'attention sur soi en public. La blemmophobie, quant à elle, est la peur du regard d'autrui porté notamment sur le corps.
Ce regard peut aider à trouver sa voie, à devenir qui l'on veut être. "Autant donner alors la vraie image de soi, pas celle que l'on pense que les autres veulent voir de nous", ajoute Patrick Estrade. De la même manière, il faut éviter de se comparer, soi ou ses enfants, aux autres.
Quelles sont les causes à l'origine de l'anthropophobie ? L'anthropophobie peut s'expliquer par un traumatisme ayant pour origine un événement passé ou par des facteurs génétiques. Les traumatismes en cause ont souvent lieu durant l'enfance ou lors d'humiliations ultérieures dans un groupe.
Notre cerveau fait un énorme travail, en dehors du fait de simplement regarder et constater ce qui se passe à première vue. Lorsque l'on marche dans la rue et qu'on a la sensation d'être regardé, c'est qu'il reçoit différents signaux qui ne proviennent pas forcément directement de notre champ de vision.
Pour ignorer quelqu'un en changeant vos habitudes, la façon la plus simple est d'emprunter de nouveaux itinéraires afin de ne plus croiser cette personne. Si vous croisez toujours cette personne entre deux cours, prenez un chemin plus long pour vous rendre en classe afin de ne pas voir cette personne.
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
L'anxiété sociale touche environ 7 % de la population. L'anxiété sociale est une peur associée à certaines activités sociales ou à de situations de performance où la personne pourrait se sentir observée, embarrassée, humiliée, rejetée ou préoccupée par le jugement des autres.
Éviter les contacts avec une personne particulièrement critique et ignorer la critique en évitant d'y accorder une importance et d'y répondre. Ne pas prendre personnellement une critique demande une bonne connaissance de soi-même.
3) Juger, c'est enfermer les autres dans des cases et diminuer notre propre ouverture d'esprit. Le jugement est une sentence qui confine la personne qui la reçoit dans une réalité qui n'est pas la sienne (les enfants qui subissent des jugements ou des étiquettes vont caler leur comportement sur eux).
La phobie sociale peut concerner une situation en particulier ou plusieurs situations. Ce qui alimente la peur, c'est les pensées qui y sont associées. Ce sont des pensées « déformées » dans le sens où elles ne sont pas adaptées à la réalité ou excessives, par exemple « tout le monde va penser que je suis nul(le) ».
Si l'objet de cette peur est différente pour tout le monde (peur du ridicule, du rejet), un motif est tout de même récurrent : la peur du jugement des autres. Une personne anxieuse sociale va avoir un trac important, au point de ne pas en dormir, avant de prendre la parole en public, ou avant d'aller à une fête.
Nos jugements justes sur les autres peuvent leur fournir des conseils dont ils ont besoin et, dans certains cas, peuvent nous protéger, nous et notre famille. Nous devons toujours juger avec sollicitude et compassion. Autant que possible, nous devons juger les situations des gens plutôt que les personnes elles-mêmes.
Pour plaire aux autres et ne pas les décevoir l'être humain est capable de faire beaucoup de chose comme celle de toujours faire passer les autres avant soi. Nous portons souvent ce masque de la politesse afin de bien vivre dans la société.
Faites une liste de choses à ne pas faire.
Il est essentiel de savoir ce que vous voulez et ne voulez pas faire pour prendre confiance et vous affirmer. Réfléchissez aux choses que vous faites pour les autres qui vous amènent à vous laisser faire et écrivez-les.