En 19 avant J. -C., les premiers thermes de taille monumentale sont édifiés par Agrippa, édile puis curateur des eaux. Ils nécessitent la construction d'un nouvel aqueduc, l'Aqua Virgo, et d'un système d'évacuation performant.
L'histoire du thermalisme commence au Ve siècle avant J. -C., lorsque les Romains découvrent les bienfaits de l'eau thermale sur la peau, les tensions musculaires et les douleurs articulaires. Les premiers édifices thermaux voient le jour et se développent dans tout l'Empire romain, notamment en Gaule et en Égypte.
Les thermes romains (en latin thermae, du grec thermos, « chaud ») sont des établissements abritant les bains privés ou publics (en latin : balane) de la Rome antique. Ils participent au maintien de la santé publique en permettant aux populations de se laver dans de bonnes conditions d'hygiène.
Les ruines des Thermes de Caracalla (ou 'Terme di Caracalla') remontent au 3ème siècle et sont nommées après l'empereur Caracalla qui est instigateur de la construction des immenses bains publics en collaboration avec son père Septime Sévère.
Les thermes n'étaient pas mixtes : les femmes y allaient le matin, tandis que les hommes s'y rendaient avant le repas principal (cena).
Du latin thermae (« bains publics chauds »), emprunté au grec θερμός thermos (« chaud »).
Les aqueducs se déversent dans de grandes citernes qui répartissent ensuite l'eau via des tuyaux en bois, en terre cuite ou en plomb. À Rome, l'une alimente les fontaines publiques, la seconde les demeures de l'empereur et des riches Romains, et la troisième les thermes.
un lieu d'hygiène (propreté, soins du corps, exercices physiques) ; un lieu de convivialité ; un lieu de culture.
C'est tout simplement du chauffage par le sol et par les murs. Pour créer une piscine chaude, les Romains installaient dans leurs thermes un sol suspendu sur une série de piles de briques. Le tout était dallé. Des esclaves venaient alimenter en bois les différents foyers qui chauffaient le sol et donc l'eau.
Les bains ou thermes des Romains formaient des édifices extrêmement vastes, renfermant un grand nombre de salles et de cours. Les sept principaux thermes furent ceux d'Agrippa, de Néron, de Vespasien, de Titus, de Caracalla, de Dioclétien et de Constantin.
Un aqueduc commençait généralement par un bassin de collecte construit avec des digues. Pour les eaux souterraines, puits et tunnels sont creusés pour former un conduit. Ensuite, l'eau est acheminée dans des bassins de décantation (limariae piscinae), pour la nettoyer de ses impuretés et saletés.
Bien plus qu'un simple lieu d'hygiène, les “foricae”, ces lieux d'aisances collectifs et publics, étaient aussi dans la Rome antique des espaces de socialisation. Aujourd'hui, ils passionnent les historiens.
1. Établissement de bains caractéristique de la civilisation impériale romaine. 2. Nom de certains établissements où l'on fait une cure thermale : Les thermes de Luchon.
Les premiers remonteraient à la civilisation de l'Indus (« grand bain » de Mohenjo-daro). Ces lieux ont été créés lorsque l'hygiène est apparue essentielle au maintien de la santé des populations urbaines (par exemple, certains thermes romains).
L'antiquité : se baigner comme Dieu
Le savon a été inventé à Babylone 2000 ans avant J.C. et il a rapidement conquis l'Égypte. C'est d'ailleurs l'Égypte qui a donné vie aux rituels du bain – ils croyaient en effet que plus une personne était propre et huilée, plus elle se rapprochait des dieux.
Les barbares et la majorité des esclaves (non citoyens romains) sont exclus des thermes. Seuls les esclaves domestiques pouvaient y aller. Les bains publics sont composés de deux parties : d'un côté les bains des femmes et de l'autre côté ceux des hommes.
D'un point de vue étymologique, bains romains et thermes sont synonymes ; ils désignent les bains publics. Pourtant, les bains romains étaient un véritable concept, placé au centre de la vie sociale, alors que les thermes sont aujourd'hui une simple distraction ; une façon comme une autre de se faire du bien.
Les thermes romains (en latin thermæ, du grec thermos, «chaud») sont des bains publics dans lesquels les Romains se lavaient dans de bonnes conditions d'hygiène, ils ne connaissaient pas le savon mais employaient l'écume de salpêtre, la cendre de hêtre (sapo) et de l'huile, puis ils se raclaient la peau avec un ...
De l'eau de pluie à sa résurgence en eau thermale, l'eau vit un parcours complexe : elle descend dans les profondeurs de la terre entre les couches géologiques, circule entre les calcaires et les granits, elle atteint des températures élevées…
Les premiers thermes publics n'apparaissent qu'au I er siècle av. J. -C. lorsque des particuliers commencent à proposer des bains froids et chauds et parfois des massages.
Si les thermes sont aujourd'hui un « écorché » selon l'expression archéologique, pendant l'Antiquité, les murs, le sol ou bien les piscines étaient parés de placages de marbre ou de pierres colorés (dont un vestige subsiste dans la niche ouest du frigidarium), de mosaïques, de stuc ou d'enduit peints.
L'hypocauste (hypocaustum) est le nom donné au système de chauffage par le sol utilisé à l'époque romaine, dans l'ensemble de l'Empire, et notamment par les Gallo-romains dans les thermes romains et les bains.
L'aqueduc Anio Novus a été construit par l'empereur Caligula en 38 après JC pour amener les eaux de la rivière Aniene à la Porta Maggiore de Rome. Cet aqueduc avait le plus long parcours de sa source à Rome et croise un autre aqueduc: l'Aqua Claudia.
Durant la période hivernale, les centres thermaux ferment leurs portes afin de procéder à des travaux de rénovation et d'analyses de leurs eaux thermales pour la saison prochaine. De manière générale, les cures débutent à partir du mois de février et se terminent vers la fin novembre / début décembre, de la même année.
1 ou 2 maillots de bain. Plusieurs serviettes et 1 bonnet de bain. Une paire de sandales de piscine ou des chaussures antidérapantes en plastique. Une tenue confortable style jogging si vous souhaitez pratiquer des activités physiques adaptées (Qi Gong, Pilates, etc ).