La dysorthographie, fait suite à la dyslexie et se manifeste par : des difficultés à transcrire des mots qui se prononcent pareillement mais s'écrivent différemment : "mer" et "mère", "eau" et "haut", des confusions de genre et de nombre, des erreurs de syntaxe : "leçon" et "le sont".
Difficultés importantes au niveau du décodage (lecture lente et saccadée). Devine parfois les mots en se fiant aux premières lettres ou encore en se fiant au sens de la phrase. Difficulté à reconnaître les mots dans leur ensemble. Difficulté à lire les mots irréguliers (ex.: monsieur, fils, femme, etc.).
À l'écrit, l'enfant dysorthographique peut être en proie à de multiples confusions. Il peut simplement : Oublier des lettres, écrire “doze” pour “douze”, inverser les lettres d'un mot “hiut” pour “huit”. Substituer des mots par une signification voisine, dont il connaît mieux l'orthographe.
Ainsi, certaines personnes souffrent de problèmes de lecture importants en raison de la pression visuelle liée à la dyslexie. Dans la plupart des cas, les enfants dyslexiques ne se concentrent pas beaucoup sur les mots ; ils utilisent plutôt tous leurs sens et perçoivent les messages sous forme d'images.
voient des lettres à l'envers ou inversées (p à la place de q) ; ont du mal à différencier des lettres qui se ressemblent (comme o et a) ; inversent l'ordre des lettres dans le mot ; inversent la place des mots dans une phrase.
Certains enfants dyslexiques ne font toutefois pas d'erreurs en lisant, mais leur vitesse de lecture est très lente. Dans tous les cas, l'enfant qui souffre de dyslexie peut avoir de la difficulté à comprendre ce qu'il lit, peu importe qu'il lise lentement ou vite, qu'il fasse beaucoup d'erreurs ou non.
Traditionnellement, les dyslexiques ont du mal à voir les lettres normalement : certains les lisent à l'envers, confondant aisément le « p » et le « q » tout aussi bien que le « d » et le « b ». D'autres différencient mal les lettres qui se ressemblent, comme le « o », le « e » et le « c ».
Lors de la lecture, les personnes avec dyslexie peinent à associer les lettres et les sons. Ce déficit avant tout phonologique est lié dans le cerveau à une altération de la fonction oscillatoire autour de 30 Hz, dite «gamma».
Menée en novembre 2020, une étude de l'Université de Californie a démontré que les dyslexiques possédaient une hypersensibilité émotionnelle accrue et une meilleure conscience d'eux-mêmes. Un Haut Potentiel Emotionnel (HPE) qui peut devenir un indéniable atout dans les relations humaines.
Les dyslexiques possèdent de nombreuses qualités : ils ont plus d'empathie et sont capables de perceptions que nous n'avons pas. Ils ont une pensée différente de la notre. Souvent ils vont répondre à côté, inventent des mots, ils vont avoir des troubles de la concentration.
Traitements de la dysorthographie
Le traitement est surtout basé sur une rééducation orthophonique, prolongée et idéalement prévoir. Celle-ci ne guérit pas mais elle aide l'enfant à compenser ses déficits. La rééducation orthophonique peut être associée à une rééducation chez le graphothérapeute et le psychomotricien.
Les différentes causes de la dysorthographie
L'origine peut être neurologique et héréditaire. Elle est également favorisée par des facteurs médicaux (prématurité), psychologiques, génétiques (problème du système cérébral), hormonaux ou encore environnementaux (milieu défavorisé).
La dysorthographie est rarement isolée. Elle est souvent liée à une dyslexie, car la difficulté d'apprentissage de la lecture entraîne une difficulté à l'assimilation du langage. Donc par la suite, il est compliqué de réaliser les bons accords et de construire des phrases correctes.
«Il s'agit d'un trouble spécifique de l'acquisition de la lecture et de l'orthographe qui va au-delà de simples difficultés ou de l'illettrisme. Elle s'explique par une difficulté toute particulière pour conceptualiser les sons de la parole, les associer aux lettres correspondantes et les mémoriser.
Dyslexie, dysorthographie et dysgraphie : définitions et conséquences. Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie).
Les personnes dyslexiques ont pour « don » commun d'avoir une facilité à utiliser des images comme méthode de pensée. Cela peut aider à les rendre capables d'inventer des choses (pensons à Thomas Edison par exemple) ou à comprendre certaines choses d'une façon nouvelle (comme Albert Einstein).
Des activités plus physiques comme la course ou la natation peuvent aussi être envisageables. Ces activités étant très dures sur le plan physique, elles laisseront les enfants plus calmes et plus à même de lire des livres ou de se concentrer sur leur éducation et leurs apprentissages.
Tous les enfants et adultes dyslexiques ne voient donc pas les lettres, les chiffres ou les mots à l'envers. Cela peut exister mais reste une minorité. La majorité des enfants et adultes dyslexiques voient les textes tout à fait normalement mais ne parvient pas à décoder les sons qui les composent.
Ainsi, une personne peut souffrir de dyslexie-dysorthographie. Quoi qu'il en soit, il s'agit du même trouble neurologique affectant un individu.
La dyscalculie est une altération de la cognition mathématique entraînant des limitations dans la manipulation des chiffres et des ordres de grandeur.
Aucun médicament ne peut soigner la dyslexie. Le trouble dyslexique se soigne grâce à des rendez-vous fréquents, souvent hebdomadaires, chez un orthophoniste. Ce dernier travaille avec l'enfant pour lui enseigner la capacité de reconnaître les mots et leur composition.
Plusieurs méthodes peuvent faciliter la lecture chez l'enfant dyslexique, comme la lecture à l'unisson, l'utilisation d'un cache et une mise en page facile à comprendre. Poser des questions à l'enfant dyslexique l'aide à comprendre ce qu'il lit. Le goût de la lecture peut aussi se développer chez l'enfant dyslexique.
encourager la compréhension du texte pour favoriser l'accès au sens des mots ; travailler le vocabulaire afin de le retenir efficacement et progresser en lecture ; partager la lecture ensemble pour lui donner le plaisir de lire ; développer son goût pour la lecture afin de le motiver à lire quotidiennement.