Voltaire devient célèbre à 24 ans grâce au succès de sa tragédie Œdipe (1718). « Il fit croire, des Enfers, Racine revenu » écrit le prince de Conti.
Un auteur engagé Voltaire naît à Paris en 1694 sous le nom de François-Marie Arouet. Fils d'un notaire, il entame son éducation chez les jésuites de Louis-le-Grand. Étudiant la philosophie et la rhétorique, il y développe son sens de la répartie et se passionne pour la littérature antique et le théâtre.
Voltaire, enrichi par ses nombreux voyages
Voltaire, âgé d'une soixantaine d'années, trouve à Ferney le temps de se consacrer entièrement et pleinement à ses écrits : tragédies, essai, études historiques ou encore études juridiques. C'est d'ailleurs dans ce lieu qu'il va écrire une grande partie de ses œuvres.
Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet, voit le jour le 21 novembre 1694, à Paris. Il est le dernier fils d'un notaire parisien. Le jeune garçon va au collège des Jésuites Louis-le-Grand et fait de brillantes études de rhétorique et philosophie.
Et son ouvrage Zadig l'oblige à s'exiler à Postdam sur l'invitation de Frédéric II de Prusse, puis à Genève. Voltaire s'installe définivement à Ferney, près de la frontière suisse, où il reçoit toute l'élite intellectuelle de l'époque tout en ayant une production littéraire abondante.
Voltaire y découvre la monarchie parlementaire et libérale anglaise dont il tire les Lettres philosophiques (1734), éloge d'une société où s'exerce librement le progrès des arts et des sciences. En filigrane, c'est la société française qui est critiquée, ses mœurs, ses coutumes ainsi que les privilèges de sa noblesse.
Les textes de Voltaire sont incontestablement trop subversifs pour le régime et l'Eglise catholique qui inscrit "Candide", "livre pernicieux", sur la liste de l'Index. Lorsqu'il meurt en 1778, on interdira à Voltaire des obsèques religieuses. Il sera finalement transféré au Panthéon en 1791.
Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet, était un écrivain et philosophe français du XVIIIe siècle. ✊ Voltaire a défendu la liberté d'expression, la tolérance religieuse et les droits de l'homme.
Voltaire est peut-être la personne de qui on a pu dire le plus de bien et le plus de mal. On a reconnu en lui un très grand esprit, en même temps qu'on lui a reproché d'avoir exercé en France pendant plus d'un demi-siècle une véritable dictature sur la littérature et la philosophie.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Ami de Rousseau, protégé de Voltaire, Joseph Marie Durey de Morsan est un personnage haut en couleurs.
Apôtre de la tolérance, le prince des Lumières a aussi sa part d'ombre. Il se révèle misogyne, homophobe, antijuif, islamophobe. Quelle faute !
Ils s'opposent à propos de la société et de la religion. Voltaire croit à l'échange, au progrès quantitatif, garant du progrès moral. Rousseau s'inquiète d'une société fondée sur la course au profit et au chiffre ; il récuse la confusion de l'augmentation et du progrès.
Candide retrouve finalement Cunégonde et choisit de vivre une vie simple, concluant que « il faut cultiver notre jardin ». Quel est le message de Candide de Voltaire ? Candide est une critique satirique de la philosophie de l'optimisme incarnée par le personnage de Pangloss.
Mais l'utopie sert à l'auteur à développer une critique. Par contraste la perfection du monde de l'Eldorado vient souligner l'ampleur du mal qui ravage et ronge le monde, elle montre les défauts de la société contemporaine de Voltaire.
Voltaire était un critique virulent de la monarchie absolue qui régnait en France à son époque. Il pensait que le pouvoir devait être entre les mains du peuple et non d'un souverain absolu. Il a écrit de nombreux textes satiriques et critiques sur la monarchie et ses représentants.
La guerre aurait avant tout une légitimité esthétique : Voltaire la montre ironiquement comme un spectacle (champ lexical du spectacle, conception théâtrale de la guerre : « héroïque »), puis il décrit de façon très réaliste ses conséquences avec les massacres de civils.
Grâce au soutien de la marquise de Pompadour, il obtient d'être rappelé à Versailles, est nommé historiographe du roi Louis XV et entre à l'Académie française le 2 mai 1746. Il devient l'homme le plus en vue d'Europe. On le surnomme le « roi Voltaire ».
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses.
Voltaire : « le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin » (in Candide, Voltaire). Travailler évite à l'homme de s'ennuyer ou de sombrer dans le vice. Cela lui permet également de subvenir à ses besoins. Le travail est donc utile à l'homme, même s'il est parfois difficile ou pénible.
Après la mort de Madame du Châtelet, il accepte l'invitation du roi de Prusse de s'installer à sa Cour et arrive en 1750 à Berlin. Très bien accueilli, il est nommé chambellan et conseille le roi (qui a l'ambition d'être aussi un écrivain) dans ses activités littéraires.
À la fin du conte, Micromégas laisse aux hommes un livre qui doit leur permettre de voir « le bout des choses ». Ce livre est tout blanc, car le savoir n'est ni absolu ni définitif : il n'épuisera jamais la réalité, il restera toujours relatif.
Enfin, Candide offre une leçon finale : « Il faut cultiver notre jardin ».
« Il faut cultiver notre jardin », dit Candide à Pangloss à la fin du célèbre conte philosophique Candide ou l'Optimiste ; Voltaire précise que le jardin d'Eden n'a pas été créé pour que l'homme trouve le repos mais pour qu'il y travaille, qu'il exerce son talent.