Les palpitations cardiaques, accompagnées de certains symptômes, peuvent conduire à des situations d'urgence. Dans les autres cas, il est conseillé d'analyser les palpitations, de modifier certaines habitudes de vie mais aussi, de consulter son médecin traitant.
«D'une part, si les palpitations sont fréquentes, s'aggravent dans le temps et s'associent à d'autres symptômes (essoufflement, malaise, douleurs dans la poitrine ou encore étourdissement), explique le Dr Fossati. De l'autre, si le patient connaît des antécédents cardiaques personnels ou familiaux».
Celles qui souffrent d'évanouissement, de douleur thoracique, ou d'essoufflement doivent appeler les services d'urgence. Les personnes sans signes précurseurs qui souffrent de palpitations épisodiques ou qui ont souffert d'un épisode qui s'est arrêté doivent appeler leur médecin.
Il faut appeler le 15 (SAMU) ou le 112 (numéro d'urgence européen) depuis un téléphone fixe ou un téléphone portable même bloqué ou sans crédit si les palpitations s'accompagnent d'une douleur ou d'une oppression dans la poitrine et de tout signe évoquant un infarctus du myocarde.
On parle de tachycardie au-delà de 100 battements par minute. Le stress, l'anxiété, une consommation excessive d'excitants comme le café ou encore un accès de fièvre peuvent expliquer cette accélération du rythme cardiaque. Si le phénomène se produit trop souvent, il faut en parler à son médecin.
Les signes qui doivent vous alerter sont : Si les palpitations surviennent et s'accentuent à l'effort. Si vous souffrez de problèmes cardiaques avérés. Si un ou plusieurs membres de votre famille ont fait une mort subite.
Comment faire ? Inspirer par le nez ou par la bouche pendant 5 secondes pour remplir les poumons, puis expirer par la bouche à nouveau pendant 5 secondes pour les vider. À faire pendant 2 à 3 min pour calmer les palpitations (puis plusieurs fois par jour pendant une minute ou deux).
Bien souvent, le terme de palpitations est utilisé par erreur en présence de douleurs dans la poitrine ou bien parce que le cœur « tape » fort, sans forcément battre trop vite ou irrégulièrement. Ces manifestations sont fréquentes et bénignes en cas de stress où d'anxiété et ne traduisent pas une anomalie du rythme.
On parle de tachycardie lorsque le pouls s'élève à plus de 100 par minute au repos. Une fréquence cardiaque supérieure à 120/min est souvent ressentie comme une palpitation. Selon le type de tachycardie, une situation grave peut être présente. Par conséquent, une clarification doit être effectuée sans faute.
En dessous de 40 et au-dessus de 120, signe d'une possible fibrillation cardiaque, il faut absolument consulter. Pour prendre son pouls, deux points de pression sont possibles: la carotide sur le côté à la base du cou, ou l'artère radiale sur l'intérieur du poignet.
En temps normal, le cœur bat régulièrement et on ne le sent pas (ou alors lors d'un effort intense ou encore d'une émotion forte). Bon à savoir : la fatigue est un symptôme qui peut s'associer aux palpitations régulières.
[Quatre pictogrammes – Essoufflement inhabituel, Prise de poids rapide, Pieds et chevilles gonflés, Fatigue excessive – apparaissent à l'écran.] Ces 4 symptômes ne doivent pas être pris à la légère. C'est peut-être le signe que votre cœur ne fonctionne plus correctement.
Les gestes pour calmer les palpitations cardiaques
En position assisse ou couchée, inspirez lentement, puis expirez profondément par la bouche jusqu'à vider vos poumons de l'air qu'ils contiennent. Répétez cette opération autant de fois que nécessaire pour que les premiers effets relaxants se fassent ressentir.
"Le stress, l'adrénaline peuvent provoquer des palpitations. Mais il faut savoir que le cœur peut battre vite sans aucun trouble du rythme.
des signes respiratoires, comme une toux, un essoufflement ou une sensation d'oppression dans la poitrine ; des maux de tête, des courbatures, une fatigue inhabituelle ; une perte brutale de l'odorat (sans obstruction nasale), une disparition totale du goût ; une diarrhée.
une tension artérielle supérieure à 140 mm/Hg ; la présence d'un antécédent familial d'infarctus du myocarde ; un excès pondéral (IMC>25)
Ils consistent en des prises de sang, des électrocardiogrammes (ECG), des tests d'effort simples (tests de marche de 6 minutes), et occasionnellement une échocardiographie et une ergospirométrie.
On ne peut prévenir que les palpitations bénignes dues par exemple à certaines adaptations du cœur. Évitez les excitants : alcool, café, chocolat, thé, boissons contenant de la caféine (certains sodas, par exemple), certains médicaments, drogues, etc.
Les extrasystoles sont des battements cardiaques supplémentaires qui se produisent en dehors du rythme cardiaque physiologique et peuvent provoquer des symptômes désagréables. Les extrasystoles, souvent appelées palpitations, sont considérées médicalement comme une forme d'arythmie cardiaque.
Dans d'autres cas, un rythme cardiaque supérieur à 100 battements par minute est anormal et résulte d'un problème au niveau du cœur ou de l'irrégularité de l'activité électrique à l'intérieur du cœur. Si vous présentez un rythme cardiaque élevé, celui-ci est peut-être causé par un type de tachycardie.
Au repos, chez un adulte, une fréquence cardiaque comprise entre 55 et 85 est normale. A partir de 100 battements par minute et plus au repos, un avis médical est justifié. Rythme lent. Cela peut être normal chez un athlète de fond entrainé (marathonien, cycliste par ex.).
Le cœur d'un adulte en condition physique normale bat entre 50 et 80 fois par minute au repos. Chez un sportif d'endurance, comme un cycliste ou coureur de fond, la fréquence cardiaque peut être proche de 30 battements par minute au repos la nuit sans que cela soit anormal.