En 2008, 43 % des immigrés (2,3 millions) sont originaires d'un pays d'Afrique, dont 30 % (1,6 million) du Maghreb. Cette dernière proportion est restée quasiment stable de 1982 à 2008, tandis que la part de l'Afrique subsaharienne est passée de 5 % à 13 % sur la même période, soit une hausse proportionnelle de 140 %.
Guerre d'Algérie. Durant les Trente Glorieuses (1945-1975), et particulièrement dans les années 1960, les pouvoirs publics favorisent l'immigration afin de satisfaire aux besoins de main-d'œuvre de l'économie française.
Au cours de la première vague, les migrants viennent directement des pays voisins de la France et s'installent avant tout dans les régions frontalières : les Belges dans le Nord, les Espagnols dans le Sud-Ouest et les Italiens dans le Sud-Est.
Les migrations de main-d'œuvre en Afrique subsaharienne ont une longue histoire. Au cours du temps, les populations ont migré en réponse à des facteurs démographiques, économiques, ou autres, tels que la pression démographique, les désastres environnementaux, la pauvreté et les conflits.
Depuis les années 1960, les principaux pays d'origine des migrations d'Afrique vers l'Europe sont le Maroc, l'Algérie, la Tunisie et, dans une moindre mesure, l'Égypte . Cela a donné naissance à d’importantes diasporas originaires de ces pays à la fin du XXe siècle.
Cependant, en 2020, l'Afrique du Sud et la Côte d'Ivoire accueillaient le plus grand nombre d'immigrants parmi tous les pays africains. En Afrique, seuls 12 pays ont un taux de migration positif, ce qui indique que le nombre de migrants internationaux arrivant dans ces 12 pays est supérieur à celui des personnes qui en partent.
Ils sont principalement originaires de l'Union européenne (34 %) et du Maghreb (29 %), puis d'Asie (14 %, dont près d'un tiers de la Turquie) et d'Afrique subsaharienne (13 %). En 2020, 6,8 millions d'immigrés vivent en France selon l'Insee, soit 10,2 % de la population totale.
En 2011, il y avait 4,5 millions d'Algériens en France, dont 42 % de femmes. D’ici 2022, grâce à l’augmentation de la proportion africaine de migrants et de résidents en France, près de la majorité, 48,2 %, de tous les immigrés vivant en France seront originaires d’Afrique.
Au total, au sein de la population résidant en France, 61,6 millions de personnes ont la nationalité française et 4,2 millions ont une nationalité étrangère (6,4 % de la population).
C'est la Première guerre mondiale qui amorce véritablement le mouvement migratoire vers la France. Près de 500 000 soldats et travailleurs d'Algérie, du Maroc et de Tunisie sont recrutés par le Service de l'Organisation des Travailleurs Coloniaux, créé en 1916 au sein du Ministère de la Guerre.
Les villes qui comptent le moins d'immigrés sont principalement des villes de l'Ouest, mais aussi les villes les moins peuplées de la catégorie (celles de moins de 200 000 habitants) : on y trouve ainsi Brest, Caen, Le Mans ou encore Le Havre.
In the years of economic expansion after World War II, when there was an acute labour shortage, immigration again reached a high level. In the first two postwar decades, immigration contributed about 40 percent to the growth of the French population.
Les Français noirs également appelés Français Noirs ou Afro-Français (Afro-Français) sont des Français d'ascendance africaine (y compris les Malgaches) ou mélanésienne . Il comprend également des personnes d'ascendance mixte africaine/mélanésienne et française.
Une fois en Europe, la grande majorité de ceux qui ont un revenu, soit 78%, envoient des fonds dans leur pays. Au moins 40% des personnes interrogées invoquent pour leur départ des raisons liées à la famille, à des problèmes personnels (mariages forcés, violences conjugales), le contexte de gouvernance.
Cette population se concentre principalement dans les grandes villes. Ainsi, près de 29 % de la population immigrée est regroupée dans six communes : Lille, Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d'Ascq, Amiens et Creil.
En 2018, 13 % des immigrés en France sont nés en Algérie ; 11,9% au Maroc ; 9,2% au Portugal ; 4,4% en Tunisie ; 4,3% en Italie ; 3,8% en Turquie ; et 3,7% en Espagne . La moitié des immigrés français (50,3 %) sont issus de ces sept pays.
Les Français à l'étranger résident pour près de la moitié (49%) dans un pays européen, 19 % en Amérique du Nord, 15 % en Afrique du Nord et au Proche-Orient, 8% en Afrique subsaharienne et Océan Indien et 7,8% en Asie et Océanie (Chine, Singapour et Thaïlande).
Nombre d'immigrés par région en France 2020
Ce graphique représente la répartition des immigrés en France en 2020, par région. On observe ainsi que l'Île-de-France comptait près de 2,4 millions d'immigrés, contre près de 131.000 en Bretagne, région de France continentale avec la population d'immigrés la plus faible.
Selon différentes données de l'Institut national de la statistique et des études économiques, quelque 3 millions de Français d'origine subsaharienne vivent en France en tant que citoyens naturalisés et/ou immigrés de deuxième génération. Les estimations de l'OCDE et de l'AFD sont similaires.
La Suisse, avec 29 % d'immigrés, se situe devant les États-Unis ou la France. Pour l'Europe, en 2020, sur les 447,3 millions d'habitants des 27 pays de l'Union européenne (UE27), 36,6 millions sont étrangers et 54,5 millions sont nés dans un pays étranger, soit respectivement 8,2 % et 12,2 % de la population.
Les trois principaux motifs d'immigration sont le motif familial, l'asile politique et le motif du travail.
L'Ouganda a accueilli le plus grand nombre de réfugiés en Afrique en 2022 : près de 1,5 million. Le Soudan a suivi, offrant l'asile à un peu moins de 1,1 million de personnes, tandis que l'Éthiopie a accueilli environ 880 000 réfugiés. En général, l’Est et la Corne de l’Afrique ont accueilli la plupart des réfugiés du continent.
En général, les zones les plus densément peuplées se trouvent au bord des lacs, dans les bassins fluviaux (notamment ceux du Nil et du Niger), le long des ceintures côtières de l'Afrique de l'Ouest et du Nord, et dans certaines zones d'altitude , tandis que le peuplement est le plus clairsemé. dans les zones désertiques et de savane.
En 2020, l'Europe et l'Asie accueillaient, respectivement, quelque 87 millions et 86 millions de migrants internationaux, représentant 61 % de la population mondiale totale de migrants.