La loi définit la chasse comme un acte volontaire lié à la recherche, à la poursuite ou à l'attente du gibier ayant pour but la capture ou la mort de celui-ci (la préparation de la chasse ou l'achèvement d'un animal blessé n'en fait pas partie). En France, la chasse est une activité encadrée.
La chasse est souvent présentée comme une nécessité : elle permettrait d'éviter la surpopulation des animaux sauvages et les dégâts qu'elle provoque par l'abattage sélectif du gibier tout en protégeant les êtres humains et les animaux de diverses maladies.
La chasse doit faire face à plusieurs défis : maîtrise des populations de grand gibier, lutte contre l'érosion de la biodiversité et la dégradation des habitats, partage de la nature et maintien du rôle de sentinelle sanitaire sur la faune sauvage.
Le « chasseur » est défini par le codex Alimentarius comme une personne qui participe à l'abattage du gibier et/ou à la saignée, à l'éviscération partielle et à l'habillage partiel sur le terrain des animaux abattus.
La chasse est principalement devenue une pratique de loisir visant à réguler les populations de gibier. En Suisse par exemple, elle est liée à la tradition culinaire automnale de 'la chasse' - dont la viande provient également de l'élevage.
Si la chasse tue des millions d'animaux chaque année en France, visant de manière absurde des espèces soi-disant nuisibles, elle est aussi responsable de la mort d'êtres humains. On compte tous les ans dans notre pays une centaine d'accidents de chasse, causant une dizaine de morts et de nombreuses blessures graves.
La chasse perturbe également les schémas de migration et d'hibernation et détruit les familles. Pour des animaux comme les loups, qui restent en couple pour la vie et vivent dans des unités familiales très unies, la chasse peut dévaster des communautés entières.
La chasse, pour l'homme moderne, est évidemment un loisir-plaisir, ce n'est plus une nécessité alimentaire. On peut être choqué, que l'on traque des animaux sauvages pour le plaisir de les tuer.
Les premières techniques de chasse, peut-on aisément supposer, ont dû être quelque peu primitives. Pourtant, elles révèlent déjà une réflexion approfondie de la part de nos ancêtres, permettant à ces hominidés africains d'il y a un million et demi d'années de passer du statut de charognards à celui de chasseurs.
Les principaux modes de chasse en France
Principal de mode de chasse en France, la chasse à tir se pratique avec une arme à canon lisse pour le petit gibier, et à canons rayés pour le gros gibier. On peut notamment chasser devant soi pour le petit gibier, et en battue, à l'approche, à l'affût pour le grand gibier.
Le chasseur sort de la forêt avec des savoirs que personne d'autre n'acquiert, à moins de passer des heures à ne faire qu'un avec la nature (et encore). Enfin, le chasseur est motivé par la rencontre d'autres passionnés. La chasse crée en effet une véritable communauté, autour d'une passion commune.
La chasse est une activité de plein air parmi les plus sûres
Il y avait 259 accidents en 1999, 130 en 2013. Les accidents mortels étant, quant à eux, passé de 39 à 18 sur la même période.
Enfin, la chasse contribue à la perte de biodiversité des espèces. La plupart des extinctions d'espèces modernes ont été générées par la perte ou la dégradation de l'habitat (déforestation, pollution, changement climatique) ou par la prédation par des espèces envahissantes.
Le grand gibier continuera dans le même temps de croître, ce qui impliquera une régulation d'autant plus efficace que le nombre de chasseurs aura diminué. Alors oui, on chassera toujours en 2040, on sera moins nombreux, c'est certain, plus urbain, et on devra s'ouvrir et cohabiter avec les autres usagers de la nature.
La chasse a pour séquelle de déstabiliser les équilibres naturels. Le simple fait de déverser du plomb dans l'environnement, empoisonne et tue les végétaux dont certains animaux se nourrissent, tombent malades et meurent à leur tour. Environ 9000 tonnes de plomb par an disséminées dans la nature.
Selon nos informations, la chasse sera définitivement interdite en 2024. En effet, l'Europe par sa politique, suspendra petit à petit l'activité cynégétique sur le territoire national.
L'homme chasseur avéré
Récemment mis au jour à Schöningen, en Allemagne, près de restes de chevaux, des javelots de bois (un matériau qui ne se conserve qu'exceptionnellement) vieux de 300 à 400 000 ans constituent la plus ancienne preuve irréfutable.
Les roturiers n'ont pas ce droit sauf s'ils ont acheté un fief, une seigneurie ou une haute-justice (ordonnance sur les eaux et forêts de 1669).
Les agents de l'Etat et de ses établissements (OFB, ONF, etc.), les lieutenants de louveterie et les gardes-champêtres sont compétents en police de la chasse sur l'ensemble des circonscriptions dans lesquelles ils exercent leurs missions, que le territoire soit public ou privé.
La chasse de nuit est généralement interdite en France car il serait trop facile d'éblouir des animaux et de les tuer, au risque de mettre en péril la ressource cynégétique (la chasse à la lumière est un acte de braconnage).
Loisir pour les uns, barbarie pour les autres, la chasse fait depuis des années l'objet de nombreuses controverses entre partisans de son interdiction, pratiquants qui s'affirment premiers écolos du pays ou adeptes des balades fusil en main et animaux dans le viseur pour le simple «plaisir».
Les premières chasses étaient opportunes et les paléolithiques pouvaient profiter d'un piège naturel pour immobiliser un animal, le tuer et le consommer.
Les propriétaires du terrain doivent simplement en informer le président de la société de chasse en expliquant le recours à l'article 422–1 du Code de l'environnement. L'interdiction est immédiate, à condition de la signaler par des panneaux « chasse interdite » — fournis par la LPO ou l'Aspas.
Le chat est un animal « extrêmement chasseur », il prend du plaisir à traquer et à tuer, c'est dans ses gênes. Cet animal met en danger la biodiversité en tuant un nombre d'animaux qui ne cesse d'évoluer, surtout si l'on laisse le chat se reproduire dans la nature.
L'Allemagne est la seule à ne pas l'avoir fait. En revanche, les lois anglaise, italienne, néerlandaise et portugaise ont institué un ou plusieurs jours de non-chasse. Il en va de même des lois de plusieurs communautés autonomes espagnoles, ainsi que du canton de Neuchâtel.