Néanmoins, donner du miel aux abeilles est une pratique décriée car elle présente d'importants risques sanitaires. C'est pourquoi les apiculteurs préfèrent donner du pain candi ou du sirop en fonction de la saison.
C'est au cours de la saison hivernale que les abeilles mangent le miel stocké dans les alvéoles de la ruche. Elles ont pris soin de produire la quantité de miel suffisante pour toute la colonie en attendant le printemps. Les abeilles ne meurent jamais de froid mais peuvent mourir de faim.
Voici quelques précautions nécessaires si l'on nourrit au miel : Utiliser son propre miel, provenant de colonies en bonne santé, sans spore de loque américaine. Nourrir avec du miel de la même colonie si possible. Utiliser du miel très dilué.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Le sucre : Seul le glucose ou le fructose seraient les mieux adaptés pour les abeilles car ce sont des sucres simples (glucides monosaccharides)d'assimilation directe,mais dans le commerce ont trouve aisément du saccharose pur, issu du sucre de betterave ou de canne.
Du 15 juillet au 30 août, c'est le moment le plus difficile à traverser pour les abeilles des apiculteurs de loisir car c'est là qu'hélas se prépare leur mortalité hivernale. En effet, le fléchissement des rentrées alimentaires va provoquer une baisse tout comme à l'opposé, un surcroît des réserves.
Le nourrissement sera de type stimulant : sirop léger (1/1 c'est à dire 1 kg de sucre cristallisé pour 1 l d'eau) à donner en faible quantité et en plusieurs fois. En général 0,5 l à 3 reprises, espacées de 3 à 4 jours.
Enfin, ne pas oublier que tout ce qui est ajouté aux sucres (comme dans la confiture) se retrouvera en majorité dans l'ampoule rectale de l'abeille. S'il y en a trop, ou trop vite, cela forcera l'abeille à sortir et, par grand froid, à ne pas pouvoir revenir à la ruche.
Certains apiculteurs professionnels décident de changer la reine tous les deux ans en moyenne. En période d'essaimage, les jeunes reines sont effectivement moins promptes à quitter la ruche. De plus, si la colonie continue de croître, les risques d'essaimage s'accentuent.
Le retrait des hausses doit s'effectuer pour un miel toutes fleurs après la miellée, mi-Août au plus tard. après avoir allumé votre enfumoir et envoyé un jet de fumée par le trou d'envol, vous ôtez le couvre-cadre posé sur le sommet de la hausse.
Nourrir les abeilles
À l'approche de l'hiver, si la ruche semble mal approvisionnée, compléter le garde-manger avec du miel, un sirop de nourrissement lourd ou du candi. Agir de même au sortir de l'hiver car, à cette période, la colonie a besoin d'environ 10 kg de miel pour se remettre au travail.
Pour terminer la saison hivernale et compléter les réserves alimentaires des abeilles, seul le candi est le nourrissement qu'il convient de privilégier. Il s'agit d'un pain de sucre, composé d'eau, de saccharose et parfois d'une petite quantité de miel pour en faciliter la prise par les abeilles.
Un autre moyen d'aider les abeilles, c'est de savoir quelles plantes leur plaisent. Par exemple, laissez pousser du lierre, c'est une des dernières plantes à fleurir avant l'hiver, permettant aux abeilles de compléter leurs provisions. Les hellébores s'épanouissent aussi en hiver.
Exploiter les abeilles n'aide pas la vie sauvage
Il existe plus de 20 000 espèces de pollinisateurs : abeilles, papillons, mouches et des vertébrés. Se focaliser sur une seule (l'abeille mellifère) a des conséquences négatives sur les espèces sauvages de pollinisateurs.
Les abeilles fabriquent du miel pour nourrir leurs larves tout au long de l'année. Elles transforment le nectar des fleurs en se le passant de bouche en bouche. Puis quand le miel est prêt, elles le rangent dans les alvéoles. Les abeilles fabriquent aussi du miel pour avoir des réserves de nourriture pour l'hiver.
Les guêpes ne font pas de miel parce qu'elles ne mangent pas en hiver. Les abeilles domestiques ramassent le nectar des fleurs et le transforment en miel pour manger quand il fait trop froid pour sortir de la ruche.
Un essaim sur cinq cadres vous coûtera environ 100 euros mais, si vous vous débrouillez bien et que vous avez des amis apiculteurs généreux, vous pouvez ne pas avoir à débourser trop d'argent.
Une colonie sans reine sera souvent nerveuse ou agitée sur le rayon. Les ouvrières sont plus enclines à courir partout sur le rayon. Vous pouvez également remarquer une activité de ventilation beaucoup plus importante que d'habitude.
Le plus fiable est de disposer d'une cage d'introduction qui utilise un cadre complet. L'idée est de faire vivre cette reine sur un cadre de couvain naissant, les jeunes abeilles nourriront cette reine, la lécheront, échangeront des phéromones.
Lorsqu'on débute, nous conseillons d'inspecter les ruches tous les dix à quinze jours au printemps et en été. En effet, ouvrir la ruche plus d'une fois par semaine est trop intrusif car chaque inspection perturbe l'organisation et l'activité des abeilles.
En mars, pour soutenir et accroître le volume de la colonie, vous pouvez lui apporter jusqu'à un demi-litre de sirop chaud à 40 °C, que vous verserez sur le couvre-cadre nourrisseur. Cela accélère la ponte de la reine.
En fin de printemps, lorsque le gel est moins fréquent, il est suggéré de donner aux abeilles à partir de l'entrée de la ruche (nourrisseur Boardman) un sirop de sucre (sucre et eau en parts égales) afin de soutenir la reine dans sa ponte.
distribuez un nourrissement solide type candi. Par contre, dans le but de stimuler la ponte de la reine, une petite dose d'un sirop peu concentré simule une miellée. De plus, hors période de rentrée de nectar, les butineuses quit- teront la ruche le jabot chargé de ce sirop en vue d'agglomérer les pelotes de pollen.
Ceux-ci ont en effet testé différents types d'abreuvoirs, et le mieux aimé des abeilles est fort simple : un abreuvoir à volailles, remplis d'eau salée à 0.5% (soit 5 g par litre), dont la rigole est remplie de cailloux, ce qui facilite l'atterrissage aux abeilles et leur évite de se noyer.
Le principe est de superposer les 2 ruches en intercalant une feuille de papier journal entre les deux pour ralentir la rencontre des abeilles. Pour la ruche qui viendra se superposer à la première, il faut bien évidement enlever le fond de ruche.